« Notre estimation actuelle (est) une fourchette entre 4,5% et 6% des PGE qui pourraient se traduire par des pertes, très majoritairement couvertes par l'Etat, à 90%, et pour 10% à la charge des banques », a affirmé le gouverneur devant la commission des Finances du Sénat.

Au 15 janvier, près de 132 milliards de PGE avaient été accordés à plus de 642.000 entreprises, dont plus de 90% sont des très petites entreprises (TPE)

La prévision de la Banque de France est proche de celle avancée par la banque publique d'investissement Bpifrance, qui estime qu'entre 4% et 7% des PGE pourraient ne pas être remboursés.

Les banques françaises sont, elles, un peu plus pessimistes : le président de la Fédération bancaire française, Philippe Brassac, a estimé que cela pourrait concerner entre 5% et 10% des PGE.

Par ailleurs, le gouverneur de la Banque de France a estimé que le report d'un an du début du remboursement des PGE proposé par les banques aux entreprises les plus en difficulté est « une bonne chose ». Grâce à cela, « il n'y aura pas de mur de remboursement », a-t-il salué.