BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale : les banques françaises moins impliquées dans l'industrie fossile en Amazonie
BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole ont réduit la voilure dans leur soutien financier à l'industrie fossile en Amazonie, responsable en partie de la déforestation, selon des données publiées mardi par l'ONG Stand.earth.
Les financements directs comptabilisés par l'ONG entre janvier 2024 et juin 2025 s'élèvent à 6 millions de dollars pour le Crédit Agricole (28e rang mondial), 4 millions de dollars pour BNP Paribas (35e rang mondial) et 1 million de dollars pour la Société Générale (55e rang mondial). Les montants sont autrement plus importants lorsque l'ONG regarde le total de ces établissements bancaires depuis 2016 : 250 millions de dollars pour BNP Paribas, 198 millions de dollars pour la Société Générale et 86 millions de dollars pour le Crédit Agricole.
BNP Paribas « a introduit des exclusions spécifiques à l'Amazonie », salue l'ONG, mais déplore en parallèle « certains lacunes », permettant notamment le financement d'entreprises dont une partie des activités sont situées en Amazonie, comme la compagnie pétrolière brésilienne Petrobras. Contactée par l'AFP, la banque « souligne la nette avance des banques européennes, particulièrement BNP Paribas, sur ce sujet » et met en avant « l'exposition limitée du groupe ».