La rénovation énergétique au cœur des préoccupations des Français quand on évoque le logement ? Un sondage Pretto/ Happydemics démontre que les Français sont intéressés par le sujet, mais estiment manquer d'accompagnement. Le sujet est pourtant central pour les propriétaires - occupants et bailleurs - puisque qu'à partir de 2023 les logements F et G seront exclus du parc locatif.

D'après le sondage, 52% des Français sont attentifs au Diagnostic de Performance Energétique (DPE), 28% s'estiment « assez attentifs » et 24% avouent y être « très attentifs ». Seuls 18% des sondés ignorent ce qu'est le dispositif. « L'intérêt accru autour du DPE s'explique par une volonté des Français de réduire leur facture énergétique, notamment dans un contexte inflationniste. Cependant, pour plusieurs raisons, ils se sentent démunis car ils ne savent pas vers qui se tourner pour avoir une meilleure connaissance des dispositifs qui existent pour les aider à la rénovation énergétique de leur logement, » explique Pierre Chapon, co-fondateur de Pretto, dans le communiqué.

Des Français démunis

Le sondage montre ainsi que malgré leur intérêt, 47% ne connaissent pas les aides et dispositifs à la rénovation énergétique. Face à cette méconnaissance, 68% des sondés déclarent que leur conseiller bancaire n'a pas su leur fournir de conseil sur les dispositifs de financement. Les Français souhaitent donc plus d'aides de la part de leur banque. Sur le sujet, La Banque Postale propose depuis début 2022 des prêts « Avance Rénovation ».

Mais pour Pretto, courtier de crédit immobilier en ligne, et Effy, n°1 de la rénovation énergétique en ligne, les banques doivent aller plus loin. Les deux entitées dévoilent donc trois propositions afin d'améliorer le service des banques sur le sujet. La première vise à « relever le taux maximum d'endettement à 37% ou 38% pour l'octroi d'un crédit immobilier afin de permettre le financement de travaux de rénovation énergétique. »

Seconde possibilité, « inciter les banques à proposer davantage l'éco-PTZ en augmentant de manière significative leur rémunération en contrepartie d'une obligation quantitative dans la distribution de ce prêt. » Enfin, la mobilisation des banques autour des enjeux de rénovation énergétique des logements « pourrait représenter un levier majeur de réduction de leur empreinte carbone. »