L'éco prêt à taux zéro ou « éco-PTZ » est un prêt aidé, plafonné à 50 000 euros, destiné aux propriétaires qui souhaitent financer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement.
L'éco PTZ est un dispositif issu du Grenelle de l'environnement. Il est défini légalement comme une « avance remboursable sans intérêt destinée au financement de travaux de rénovation afin d'améliorer la performance énergétique des logements anciens ». Sa finalité lui a donc donné le surnom d'éco-prêt à taux zéro.
Par cette mesure, l'Etat souhaite aussi réduire l'émission de gaz à effet de serre en France et favoriser l'activité économique dans le secteur du bâtiment et de l'artisanat. Disponible depuis le 1er avril 2009 dans les banques ayant signé une convention en ce sens avec l'État, le dispositif est en vigueur jusqu'au 31 décembre 2027.
L'éco-prêt à taux zéro est régi par le Code de la construction et de l'habitation, qui pose les conditions d'attribution et les caractéristiques du crédit.
Qui peut souscrire un éco-PTZ ?
Ce prêt aidé est tout d'abord accessible aux personnes physiques propriétaires d'un logement, qu'ils louent leur bien ou qu'ils l'occupent. Les syndicats de copropriété y ont également accès, pour financer des travaux d'intérêt collectif réalisés sur les parties privatives ou des travaux effectués sur les parties et équipements communs. Notre page se concentre toutefois sur les particuliers.
Aucune condition de ressources n'est exigée pour souscrire un éco-PTZ. Dès lors, comme n'importe quel emprunt, il sera accepté par la banque ou non, en fonction de la solvabilité de l'emprunteur.
En revanche, la loi pose des conditions quant au logement. D'abord, le bien concerné doit être achevé depuis au moins 2 ans à la date de début des travaux, et ce, quelle que soit son année de construction. Avant le 1er juillet 2019, seuls les biens construits avant 1990 étaient éligibles.
Ensuite, le logement doit être occupé à titre de résidence principale, même si l'emprunteur le loue. Sont donc exclus les logements loués pour de courtes périodes (locations saisonnières) et les résidences secondaires. Au cours de la vie du prêt, le bien doit toujours rester une résidence principale. Sa vente, sa transformation en local commercial, son utilisation comme résidence secondaire ou son affectation à la location saisonnière entraîne le remboursement intégral du capital restant dû.