La banque propose de racheter les actions en circulation au prix de 152,30 euros, selon un communiqué diffusé mercredi par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Dans un délai de trois mois à l'issue de la clôture de l'offre, la banque demandera un retrait obligatoire des actions non présentées à l'offre, également au prix de 152,30 euros par action, précise le communiqué.
L'intégrer à la Caisse d'Epargne Provence-Alpes-Corse
BPCE IOM, qui possède 88,9% du capital de la Banque de la Réunion, souhaite la retirer de la cote afin de la céder à une autre filiale de BPCE, la Caisse d'Epargne Provence-Alpes-Corse (CEPAC).
Outre la Banque de la Réunion, la CEPAC rachètera les participations de BPCE IOM dans deux autres banques d'Outre-mer. Ce rapprochement, qui doit être effectif en 2016, suscite des inquiétudes sur l'île, notamment quant à la distribution du crédit et à l'emploi.
Questionné à plusieurs reprises sur ce projet en séance à l'Assemblée nationale, le ministre des Finances Michel Sapin a assuré qu'il resterait attentif à la préservation de l'emploi, de l'identité de la Banque de la Réunion et de sa marque. La cotation des titres Banque de la Réunion est elle suspendue jusqu'à nouvel avis.