L'essentiel
- Les prix des maisons et des appartements anciens ont augmenté de 6% en moyenne en un an dans les villes de plus de 40 000 habitants.
- Une hausse « alimentée par le retour des revendeurs candidats à un rachat ».
- Ces trois derniers mois, les prix ont progressé de 5,2% à Lyon (4 821 euros par m2 en moyenne), de 4,3% à Marseille (3 436 euros) et de 1,3% à Paris (10 538 euros).
Comment se porte le marché immobilier dans l'ancien ? Plutôt bien, selon le dernier baromètre LPI-iad (Les prix immobiliers-iad) publié ce lundi 28 juillet. En juin, les prix des maisons et des appartements ont augmenté de 6% en moyenne sur un an dans les villes de plus de 40 000 habitants. Entre juin 2023 et juin 2024, la tendance était totalement inverse : les prix baissaient de 7,5% en moyenne dans 80% des villes.
Cette hausse est « alimentée par le retour des revendeurs candidats à un rachat », est-il expliqué dans l'étude. « Le marché de la revente qui a bien résisté à la crise bénéficie maintenant du retour de ménages aisés, jusque-là contrariés par les difficultés de valorisation de leurs produits sur le marché. »
Immobilier : les prix des logements anciens en légère hausse au premier trimestre 2025
+5,2% à Lyon, +4,3% à Marseille
La dynamique s'observe particulièrement sur ce deuxième trimestre pour les appartements anciens. En trois mois, 73% des villes de plus de 100 000 habitants ont connu une augmentation de prix. Dans le détail, ils ont progressé de 5,2% à Lyon (4 821 euros par m2 en moyenne), de 4,3% à Marseille (3 436 euros) et de 1,3% à Paris (10 538 euros).
« La hausse des prix accélère dans plusieurs grandes villes : nettement à Angers, Caen et Metz ; plus modérément à Aix-en-Provence, Montpellier et Tours »
« La hausse des prix accélère dans plusieurs grandes villes : nettement à Angers, Caen et Metz ; plus modérément à Aix-en-Provence, Montpellier et Tours. Mais après plusieurs mois de progression rapide, elle commence à ralentir à Annecy, Brest, Dijon, Limoges et Toulon. Le ralentissement de la hausse est même net à Besançon, Grenoble et Marseille ; voire au Havre, à Nice et à Perpignan », selon le baromètre. À l'inverse, quelques villes connaissent des baisses plus importantes : Nantes, Rennes et surtout Amiens et Saint-Etienne.
Le marché du neuf moins dynamique
Concernant les prix dans le neuf, le marché est « en demi-teinte ». Pour les maisons, « la demande bénéficie pleinement du renforcement de l'offre des constructeurs ». Conséquence, les prix ont augmenté de 2,6% ces trois derniers mois (+0,6% en un an). Du côté des appartements, malgré un frémissement en ce début d'été (+0,8% sur le dernier trimestre), la baisse est de 1% sur un an.