« Taux moyen d'imposition », épargne retraite, RFR : ces 3 infos clés de votre avis d'impôt 2025

Revenu fiscal de référence (RFR)

Où ça ? En évidence, sur la première page de votre avis, juste en dessous du cadre vous indiquant ce qu'il vous reste à payer ou ce qui vous sera remboursé.

Pourquoi c'est précieux. Le RFR vous est utile pour de très nombreuses démarches administratives, puisqu'il fait office de référence des revenus du foyer. Entre autres démarches : bourses, demande de logement social, frais périscolaire, couverture maladie universelle (CMU), demande de location dans un logement où le propriétaire vise une réduction Pinel, etc.

À quoi correspond votre RFR ? Il représente ce que l'on appelle parfois votre « revenu fiscal » : il est inférieur à votre salaire (ou autre ressource) réellement touché, parce qu'il est calculé après abattement notamment, ou après frais réels. Votre RFR est par ailleurs distinct du « revenu imposable », ce dernier ne prenant pas en compte certains revenus exonérés ni certains abattements spécifiques.

Revenu net imposable, RFR, brut global... Comment les distinguer ?

Plafond épargne retraite

Où ça ? Tout en bas du détail du calcul. Avant la rubrique « prélèvement à la source ». Votre avis d'impôt détaille votre « plafond pour les cotisations versées en 2025 » et les plafonds non utilisés des dernières années.

C'est quoi ? Vous avez ouvert un Plan d'épargne retraite (PER) ? Si oui, sans doute êtes-vous familier du plafond annuel de déduction des versements. Il est issu d'un calcul mêlant vos revenus d'activité (à hauteur de 10%) mais aussi vos versements des années précédentes, puisqu'il se cumule sur un total de 4 ans.

Que faut-il retenir des différents plafonds ? Pour vous y retrouver, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) vous résume les plafonds non utilisés, puis vous fait apparaître l'addition des plafonds non utilisés auxquels s'ajoute le plafond calculé sur les revenus de 2024.

Le « plafond pour les cotisations versées en 2025 » est donc à retenir : il s'agit des versements que vous pouvez effectuer d'ici la fin de l'année 2025 pour réduire votre impôt 2026 portant sur les revenus 2025.

Taux moyen d'imposition (et le taux marginal)

Où ça ? Tout en bas, à la rubrique « autres informations ». Depuis 2023, figure à cette rubrique votre taux marginal d'imposition (TMI) aux côtés de votre taux moyen d'impôt sur le revenu. Une nouveauté à visée pédagogique.

C'est quoi ? Votre taux de prélèvement à la source vous est désormais probablement assez familier : c'est le taux appliqué à vos revenus, chaque mois. Votre taux de prélèvement est dans votre espace dédié, « gérer mon prélèvement à la source » dans votre espace particulier sur impots.gouv.fr.

Le taux moyen d'imposition est probablement très proche de votre taux de prélèvement à la source mais il s'en distingue légèrement. Pourquoi ? Car votre taux de prélèvement « est calculé hors réductions ou crédits d'impôt et ne tient pas compte de certains revenus, comme les plus-values de cession de valeurs mobilières ou les revenus taxés à taux forfaitaire », pour citer la DGFiP, qui vous livre cette explication sur votre avis d'impôt.

À vocation purement pédagogique, ce taux moyen correspond très exactement au pourcentage de vos revenus 2024 que le fisc vous réclame ou vous a déjà ponctionnés.

Schématiquement, s'il est de 5% et que vous gagnez 2 200 euros par mois, votre impôt est de 110 euros.

Le taux marginal d'imposition, juste en dessous, à la même rubrique, est plus complexe... mais pas moins important. Il correspond à la tranche du barème fiscal qui s'applique à la part supérieure de vos revenus.

Exemple : un célibataire aisé déclarant 100 000 euros de revenus a ainsi un TMI de 41% (la tranche supérieure appliquée à une partie de ses revenus) mais son taux moyen n'est « que » de 21,9%, puisqu'avant la tranche à 41% s'appliquent les tranches à 0%, 11% et 30%.

Connaître votre TMI a un avantage notamment pour vous rendre compte du taux qui sera appliqué à vos revenus complémentaires, tels que les rémunérations de l'épargne par exemple.