1 - PER : un produit avantageux... mais à manier avec précaution
À l'approche du 31 décembre, période clé pour optimiser sa fiscalité, le PER attire de nombreux épargnants désireux de préparer leur retraite tout en réduisant leur imposition. Mais ce produit d'épargne, bien qu'utile, comporte plusieurs écueils à connaître.
D'abord, les frais : frais sur versement (jusqu'à 5%), frais de gestion (en moyenne 0,73% sur les fonds en euros), voire des commissions d'arbitrage. Ensuite, la fiscalité : si les versements sont en principe déductibles du revenu imposable, ce n'est qu'une option, et renoncer à cet avantage peut parfois s'avérer plus pertinent, selon sa situation. Enfin, la liquidité : l'épargne est bloquée jusqu'à la retraite, sauf rares exceptions comme l'achat de la résidence principale ou un accident de la vie. En résumé, un placement à envisager sérieusement... mais pas sans comparer et bien comprendre les conditions. Plus d'infos.
2 - Crédit d'impôt : 1 132 euros en moyenne à réclamer
Emploi à domicile, garde d'enfants, cotisations syndicales... 8,6 millions de foyers ont bénéficié en 2025 d'un crédit d'impôt, pour un montant moyen de 1 132 euros. Ce dispositif reste accessible même aux foyers non imposables : dans ce cas, l'avantage fiscal se traduit par un virement de la part de l'administration. En tout, 4 milliards d'euros ont été versés sous forme de crédit d'impôt en 2025, dont 2 milliards à des contribuables non imposés.
Il est encore temps de corriger votre déclaration si vous avez oublié de mentionner certaines dépenses : la date limite est fixée au 3 décembre, via le service de correction en ligne sur impots.gouv.fr. Attention cependant : la DGFiP surveille de près les corrections tardives pour éviter les abus. Toutes les informations.
3 - Impôt sur le revenu : les riches ont payé plus, mais pas seulement
La Direction générale des Finances publiques a dévoilé ce lundi des données détaillées sur l'impôt 2025. Les 481 foyers les plus riches, déclarant chacun plus de 9 millions d'euros, ont contribué à hauteur de 1,94 milliard d'euros, soit 18% de leurs revenus. En parallèle, les 0,1% les plus riches ont vu leur impôt grimper de 17% par rapport à l'année précédente.
Mais ce sont surtout les foyers de la classe moyenne supérieure (6e décile) qui ont subi la plus forte hausse : +46,8%. Une conséquence d'un barème fiscal peu revalorisé (+1,8%) face à des revenus en forte progression (+4,9%). Résultat : de nombreux foyers sont passés dans des tranches supérieures d'imposition. Explications.























