Le principe de ce nouveau service reprend celui des livrets de partage qu’on trouve déjà en nombre au Crédit Coopératif, à la Banque Populaire ou au Crédit Mutuel. Dans le cas de la Banque Postale, le client définit d’abord un livret support, parmi les trois produits d’épargne réglementée concernés, y compris si le compte est déjà ouvert. « Le client peut activer, modifier (par exemple le pourcentage des intérêts à reverser) ou résilier le service à sa convenance, sans aucun impact sur le livret sous-jacent », détaille le communiqué de La Banque Postale.
Le pourcentage d’intérêts à reverser est au choix de 25%, 50%, 75% ou 100%. Les clients imposables bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu au titre de ce don. L’épargnant désigne enfin l’association qu’il souhaite aider. La Banque Postale en a sélectionné onze : ATD Quart Monde, l’Adie, Crésus, la Croix-Rouge française, les Restos du Cœur, le Secours Catholique, le Secours populaire français, l’UNCCAS, Emmaüs France, Habitat et Humanisme et l’Armée du Salut.
La Banque Postale annonce détenir « 22 millions de livrets éligibles » à ce service. Elle s’engage également à compléter les dons de ses clients, à hauteur de « 10% des intérêts reversés ».
Fonds à formule éthiques
Ethique encore : parallèlement au « Service Intérêts Solidaires », La Banque Postale annonce également la commercialisation, jusqu’au 18 octobre 2014, d’une « nouvelle offre de fonds à formule ». LBP EthicEuro 100 (capital garanti à 100% à l’échéance) et LBP EthicEuro 90 (capital garanti à 90% à l’échéance), d’un durée de 8 ans, prennent comme référence l’indice boursier éthique « Ethical Europe Equity », « composé d’actions d’entreprises européennes ayant des pratiques en terme de responsabilité sociale parmi les meilleures de leur secteur d’activité et répondant à des critères financiers rigoureux ».