Dans le détail, la banque française est exposée à Geniki par le biais du capital et de la dette hybdride (titres considérés comme intermédiaires entre fonds propres et obligations classiques) pour 300 millions d'euros. Elle est également liée financièrement à sa filiale grecque par le biais d'une ligne de liquidité (facilité de crédit) qu'elle lui a accordée et qui se situe entre 200 et 250 millions d'euros.
En outre, Société Générale possède encore pour « une centaine de millions d'euros » de dette souveraine grecque, principalement logée dans Geniki, a expliqué Frédéric Oudéa. Enfin, « si je regarde le reste des expositions dans le monde, entreprises grecques, filiales d'entreprises grecques dans le monde, c'est à peu près 300 millions », a poursuivi le PDG.
Dès lors, « même si un scénario extrême sur la Grèce serait désagréable, ce n'est pas un scénario de nature à destabiliser la banque », a assuré M. Oudéa. « La taille et la solidité de la banque (sont) parfaitement capables d'absorber les conséquences de ça ».