Le virement instantané « progresse nettement » en 2024, tant en volume avec près de 600 millions d'opérations (+46,5%) qu'en valeur avec 231 milliards d'euros (+30,6%). Les virements instantanés représentent 10% du volume total de virements émis.

Le report du virement classique vers le virement instantané est un premier facteur explicatif.

Le développement de solutions de paiement innovantes reposant sur le virement instantané, comme la solution Wero de la société EPI (European Payments Initiative), participe également à la diffusion de ce type de virement dans les usages des Français.

La diffusion du paiement par carte avec un appareil mobile s'avère également « très dynamique » en France en 2024, selon l'étude.

Porté par des solutions comme Apple Pay, Google Pay ou Samsung Pay, cet usage s'est accru en un an de 53,6% en volume (à 2,4 milliards d'opérations) et de 57,6% en valeur (à 56 milliards d'euros échangés).

Cependant, « l'attrait de la carte bancaire pour les Français ne faiblit pas, avec une part dans les échanges qui se stabilise à 62% du volume des transactions scripturales (hors cash) en 2024 », souligne la Banque de France.

Sur 100 euros dépensés chez les commerçants par les ménages en 2024, 47 étaient réalisés par carte physique, 17 par carte physique sans contact et 9 via le téléphone portable, selon des chiffres de la Banque centrale européenne.

La part des paiements en espèces est elle tombée à 19 euros sur 100, contre 33 en 2012. Quant aux autres moyens de paiement (chèque, virement, prélèvement, etc), ils reculent avec 9 euros sur 100 en 2024, contre 14 en 2012.

Le chèque décline en volume (-12,1%, à 784 millions de transactions) et en valeur (-16,1%, à 392 milliards d'euros échangés), note la Banque de France dans son étude. La France reste toutefois le pays où se situe la majorité des transactions par chèque de la zone euro en 2024, avec 87% des opérations.