Une quarantaine de minutes avant le début de la séance, les contrats à terme sur le CAC 40 faisaient du surplace (-0,01%). La veille, l'indice parisien avait perdu 1,86%, soit 151,09 points, à 7.967,93 points.

« Tous les yeux sont maintenant rivés sur les résultats de Nvidia », première capitalisation mondiale, résume John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Le spécialiste des puces électroniques doit publier son rapport financier pour le troisième trimestre de son exercice décalé 2025-2026, après la fermeture de Wall Street, à 22H00 (heure de Paris).

Le groupe est attendu au tournant : Nvidia est une figure de proue du mouvement d'investissements massifs des géants de la tech dans l'intelligence artificielle, secteur qui inquiète de plus en plus les investisseurs.

« Nvidia demeure plus que jamais le baromètre central de la dynamique technologique mondiale », relève John Plassard.

Les titres des groupes technologiques ont porté les marchés financiers ces derniers mois, poussés par les espoirs que l'IA ouvre la voie à un nouveau cycle de croissance.

Mais de nombreux analystes craignent désormais que certaines actions soient allées trop haut, trop vite, et que le secteur ne s'auto-alimente dans un système en vase clos, sans lien réel avec le reste de l'économie.

« Tout l'écosystème lié à l'intelligence artificielle ressemble à une poignée d'entreprises qui s'échangent des milliards sans qu'on ne voie vraiment d'argent entrer depuis l'extérieur », résume Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

Parmi les valeurs à suivre :

Interparfums : Le groupe a annoncé mercredi dans un communiqué ne pas être en mesure d'estimer son chiffre d'affaires pour l'année prochaine, et observe un ralentissement de sa croissance en 2025.

TotalEnergies : L'énergéticien est visé à Paris par une plainte pour « complicité de crimes de guerre, torture et disparitions forcées » au Mozambique, pour des faits datant de 2021 sur le site d'un projet gazier alors à l'arrêt, ce que le groupe rejette « fermement ».