Le CAC40 cédait 0,05% vers 10H00 locales. L'indice vedette de la place parisienne avait conclu stable vendredi, (0,00%) à 8.225,63 points et pris 0,63% sur la semaine.

Lundi, les marchés paraissaient soulagés par une éclaircie sur le front de la guerre commerciale. Les Bourses de Tokyo et Séoul ont bondi lundi à des records, alors que les trois indices de Wall Street ont été dopés vendredi par la perspective d'un accord commercial entre Pékin et Washington.

Le ministre américain des Finances Scott Bessent a annoncé dimanche que Pékin envisageait de retarder la mise en place de restrictions à l'exportation des minéraux rares et de reprendre l'achat de soja aux Etats-Unis, évitant ainsi une augmentation massive des droits de douane à son encontre.

Un autre nuage s'est estompé du côté de la France : Moody's a choisi vendredi de maintenir la note de la dette française, un répit en pleine discussion du bugget. Mais ce sursis pourrait être de courte durée car la perspective de la note a été abaissée à « négative ».

Déjà Fitch, le 12 septembre, puis S&P Global, la semaine dernière, avaient abaissé leur note un cran en dessous, à A+ (dette de qualité moyenne supérieure).

A l'Assemblée, les débats vont reprendre et le patron du PS Olivier Faure a agité dimanche le spectre d'une nouvelle censure, entraînant une probable dissolution, si le gouvernement ne cédait pas dans les prochains jours sur une taxe sur les hauts patrimoines.

Après avoir décroché la suspension de la réforme des retraites, le PS entend pousser son avantage en concentrant ses revendications sur un autre objet : la taxe Zucman, qui prévoit un impôt minimum de 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions d'euros,.

Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste senior de Swissquote Bank, il faut garder un œil sur l'euro qui risque de rester sous pression par rapport au dollar « en raison des remous politiques en France ».

Vers 10H10 locales, l'euro était stable par rapport au dollar, valant 1,1627 dollar.

Le taux d'emprunt français à dix ans restait à 3,43% comme à la clôture précédente.