Le contrat à terme du CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris, cédait 0,63% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 9h heure locale.

La veille, le CAC 40 a fini en hausse de 0,21% à 7 934,26 points, gagnant 16,26 points. « Les marchés européens devraient ouvrir en baisse ce matin, les investisseurs reprenant leur souffle après le fort rebond de Wall Street », a commenté John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

La Bourse de New York a en effet terminé en hausse lundi, voyant d'un bon œil le changement de ton de Donald Trump à l'égard de la Chine, après des menaces de droits de douane colossaux qui avaient fait trembler les investisseurs. Le Dow Jones a pris 1,29%, l'indice Nasdaq a grimpé de 2,29%.

De son côté, la Chine s'est dite ce mardi prête à se battre « jusqu'au bout » s'il le faut, tout en déclarant rester ouverte à la discussion.

En Asie, la place de Tokyo était bousculée ce mardi, l'indice Nikkei chutant de plus de 3% en fin d'échanges, plombé par la crise politique agitant le Japon après l'implosion de la coalition gouvernementale, et dans un marché hanté par les tensions commerciales sino-américaines.

Présentation du budget

En France, le gouvernement dévoile ce mardi ses projets de budget de l'État et de la Sécurité sociale, avec une ambition de redressement des finances publiques revue en baisse pour ménager un Parlement majoritairement hostile où il joue sa survie, notamment sur les retraites.

Les deux textes seront transmis au Parlement s'ils sont adoptés au préalable lors du premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, prévu à 10h à l'Élysée.

Du côté des résultats d'entreprises, plusieurs grandes banques américaines dont JPMorgan et Goldman Sachs publient leurs résultats trimestriels à la mi-journée.

Parmi les valeurs à suivre

Publicis : le géant français de la publicité a annoncé relever ses prévisions annuelles après un troisième trimestre supérieur aux attentes, porté par une hausse de la demande pour ses produits et services dopés à l'intelligence artificielle (IA).

Le groupe prévoit désormais une croissance organique de 5% à 5,5% pour 2025, contre 5% précédemment. « On ne voit pas de ralentissement dans les dépenses (publicitaires) de nos clients et une accélération de la demande pour nos produits et services avec de l'intelligence artificielle », a déclaré Arthur Sadoun PDG de Publicis.