L'indice vedette de la place de Paris évoluait en hausse de 0,37% une quarantaine de minutes avant l'ouverture du marché à 09H00 heure locale. Vendredi, le CAC 40 a cédé 1,53%, finissant à 7.918 points.

« Les marchés européens devraient tenter un rebond ce matin dans le sillage de l'apaisement des tensions commerciales entre Washington et Pékin », commente John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

« Après avoir déclenché un vent de panique vendredi avec la menace d'une hausse massive des droits de douane sur les produits chinois, Donald Trump a rassuré les investisseurs dimanche soir en affirmant sur Truth Social qu'il entretenait toujours une excellente relation avec le +très respecté président Xi+ », poursuit-il.

Le président américain a en effet adopté dimanche un ton plus conciliant dans le conflit commercial qui oppose les deux grandes puissances économiques, disant que les Etats-Unis veulent « aider la Chine, pas lui nuire ».

« Ces déclarations (...) ont permis de calmer les craintes d'escalade (douanière) et de relancer l'appétit pour le risque », estime M. Plassard.

Donald Trump avait estimé vendredi que la Chine « devenait très hostile », avant de menacer Pékin d'imposer 100% de droits de douane aux produits chinois, qui viendraient s'ajouter aux 30% déjà appliqués à l'ensemble des produits chinois depuis mai dernier ainsi qu'aux taux appliqués à certains secteurs spécifiques. Les produits américains entrant en Chine sont eux taxés à 10%.

En Asie, les investisseurs restent inquiets, les principales places chinoises évoluant nettement dans le rouge dans leurs derniers échanges.

Parmi les valeurs à suivre

Secteur automobile : un procès hors norme s'ouvre lundi devant la justice britannique contre cinq géants de l'automobile, dont Renault et Peugeot-Citroën, énième épisode du scandale des voitures à moteur diesel truquées, dont les conclusions pourraient par ricochet s'imposer à de nombreux autres constructeurs. Les plus grands fabricants automobiles sont suspectés d'avoir manipulé des véhicules pour passer les contrôles antipollution, notamment des émissions d'oxydes d'azote (NOx).