1 - Mariage ou pacs : une question... d'impôts ?

À l'approche d'un mariage ou d'un Pacs, nombreux sont les couples à se demander si cette union aura un impact positif sur leur feuille d'impôt. Pour y voir plus clair, MoneyVox a mis en ligne un simulateur permettant de comparer l'imposition d'un couple selon qu'il reste en déclaration séparée ou passe à une déclaration commune.

Le gain fiscal dépend fortement des écarts de revenus : deux célibataires au salaire identique peuvent, dans certains cas, perdre l'avantage de la décote fiscale en s'unissant. À l'inverse, un couple avec des revenus très disparates peut économiser plusieurs centaines d'euros en passant à l'imposition commune.

Mais attention, rappelle MoneyVox : la fiscalité ne doit pas être le seul critère pour décider de se marier ou se pacser. Les implications juridiques et patrimoniales de l'union sont nombreuses et parfois plus déterminantes que l'économie d'impôt. Explications.

2 - Livret A, LEP, PEL... quel placement choisir aujourd'hui ?

C'est une baisse généralisée des taux d'épargne réglementée à laquelle doivent faire face les Français cet été. Depuis le 1er août, le taux du Livret A a chuté à 1,70%, contre 2,40% auparavant. Le LEP reste mieux rémunéré avec 2,7%, mais en forte baisse lui aussi (3,5% auparavant). Seule bonne nouvelle : ces placements restent exonérés d'impôt et garantis par l'État.

Alors, quel produit choisir ? Tout dépend de votre profil. Le LEP est toujours la meilleure option pour les ménages modestes. Pour les jeunes de moins de 25 ans, le Livret Jeune propose souvent un taux supérieur au Livret A. Et si vous disposez d'un capital conséquent à placer, le PEL affiche un plafond plus élevé... mais avec des conditions plus strictes et une fiscalité moins favorable.

En tout état de cause, mieux vaut arbitrer intelligemment entre ces supports plutôt que de laisser dormir son épargne sur un seul produit. En détails.

3 - Deux CDI refusés = plus d'indemnité chômage ?

C'est une décision très attendue qu'a rendue le Conseil d'État le 18 juillet dernier : les salariés en fin de CDD ou de mission d'intérim qui refusent à deux reprises un CDI peuvent bel et bien perdre leurs droits au chômage. Les syndicats, qui contestaient cette mesure, ont été déboutés.

Pour que la sanction s'applique, plusieurs conditions doivent toutefois être réunies : les offres doivent être jugées « raisonnables » (emploi similaire, rémunération équivalente, etc.), et l'entreprise doit formellement informer France Travail du refus du salarié.

Le Conseil d'État a insisté sur le fait que la perte des allocations n'est pas automatique : France Travail conserve le dernier mot. Mais le signal est clair : désormais, refuser à deux reprises un CDI après un contrat court peut coûter très cher. Plus d'infos.