Chaudière au gaz interdite : la facture s'annonce salée pour 12 millions de ménages
40% des ménages français sont concernés par la possible interdiction des chaudières à gaz. Un chantier qui s'annonce vaste, coûteux et dangereux pour un grand nombre d'entre eux. Sans compter que le gain en termes d'émission de gaz à effet de serre n'est pas garanti.
Samuel AUFFRAY • Journaliste-rédacteur
Pour atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la France s'attaque aux chaudières à gaz, en plus des transports et des usines. Depuis début juin, élus et professionnels discutent de la question avant de trancher avant fin juillet sur la faisabilité d'interdire l'installation de chaudières à gaz neuves. Il s'agit d'« une des possibilités », confirme le ministère de la Transition énergétique.
« Cette consultation s'inscrit dans le cadre de la planification écologique » lancée par la Première ministre Elisabeth Borne et doit permettre de « sécuriser l'atteinte des engagements climatiques du pays d'ici 2030 », en cherchant notamment à savoir comment « accélérer la dynamique de dépose des chaudières fossiles (fuel et gaz) » dans les bâtiments, dans le parc tertiaire et dans le parc résidentiel, a-t-on précisé de même source.
Non ! Ne faites pas le jeu des statistiques tordues ! Économiser 500 € en changeant sa vieille chaudière à gaz : oui. Mais que ce soit pour une PAC ou une nouvelle chaudière à condensation, c'est pareil. Ensuite, regardez les coûts de panne et d'entretien sur 10 ans, faites un calcul annuel, et regardez si on y gagne toujours 500 € par an. De plus, la PAC a le potentiel de créer des blackouts en hiver, elle est bruyante et imposante. Et enfin, la PAC est loin d'être écologiquement viable, mais ça vous le mentionnez (succintement). En soit la PAC dans un logement neuf pourquoi pas (même si c'est beaucoup plus cher) mais il n'y a pas de vraie bonne raison aujourd'hui (économie annuelle, écologie)