Sur la période allant de juillet à septembre, il a dégagé un résultat net de 1,15 milliard d'euros. Le produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d'affaires dans le secteur bancaire, a progressé de 9%, atteignant 6,41 milliards d'euros, « grâce à une activité commerciale dynamique sur tous les métiers », indique le groupe dans un communiqué.
Le coefficient d'exploitation – les coûts fixes rapportés au PNB, un indicateur de rentabilité – ressort à 63,3%, soit « le plus bas coefficient d'exploitation trimestriel depuis la création du groupe BPCE il y a 15 ans », a souligné le président du directoire Nicolas Namias, lors d'un entretien avec l'AFP.
Le coût du risque – les sommes provisionnées pour faire face aux éventuels impayés sur les crédits accordés – est en légère hausse, à 587 millions d'euros. Ceci « reflète fondamentalement l'empreinte et l'engagement du BPCE dans l'économie réelle et dans l'économie française », selon Nicolas Namias.
430 000 clients supplémentaires au troisième trimestre
L'activité de « banque de proximité et assurance », qui rassemble les deux principaux réseaux (Banque Populaire et Caisse d'Épargne) ainsi que des métiers tels que l'assurance et les paiements, a vu son PNB grimper de 15%, à 4,44 milliards d'euros, et son résultat avant impôt bondir de 34%, à 1,4 milliard, grâce à de « solides performances commerciales ».
Le réseau bancaire a accueilli 430 000 clients supplémentaires au troisième trimestre. Il a enregistré une augmentation de 35% de la production de crédits immobiliers sur un an, tirés par de nouvelles offres.
L'activité « solutions et expertise financière » a réalisé un PNB en hausse de près de 40%, à 390 millions d'euros. L'encours total dans le « leasing » grimpe de 84%, grâce à l'intégration de BPCE Equipement Solutions, la branche financement de biens d'équipement pour les entreprises, achetée en mars à la Société Générale.
La division « services financiers mondiaux », qui regroupe les activités de gestion d'actifs et de fortune et de Banque de grande clientèle de Natixis, affiche une quasi-stabilité de son résultat avant impôts (528 millions d'euros) comme de son PNB (2 milliards d'euros).








