Le Financial Times, qui cite plusieurs sources proches du dossier, a affirmé dimanche que le patron d'Unicredit, le Français Jean-Pierre Mustier - un ancien de la Société Générale - avance l'idée depuis plusieurs mois, et que les administrateurs de Société Générale étudient aussi l'éventualité d'un rapprochement.
« Société Générale dément toute discussion de son Conseil d'administration en vue d'un éventuel rapprochement avec UniCredit », a affirmé la banque française dans un bref communiqué transmis à l'AFP.
UniCredit en pleine réorganisation
Depuis l'arrivée à sa tête de Jean-Pierre Mustier en juillet 2016, UniCredit –qui figurait alors parmi les banques les moins performantes lors de tests de résistance menés par l'Autorité bancaire européenne (EBA) – a conduit une vaste réorganisation, qui s'est traduite positivement dans ses résultats financiers et en termes de solidité.
La banque italienne a mené une augmentation de capital de 13 milliards d'euros, a cédé plusieurs actifs et 17,7 milliards d'euros de créances douteuses, et a entrepris de supprimer 14.000 emplois équivalents temps plein.
Interrogée par l'AFP sur un éventuel rapprochement avec Société Générale, la banque italienne s'est contentée de son côté de rappeler qu'elle ne « commente jamais les rumeurs et les spéculations » et que les objectifs de son actuel plan stratégique s'entendent sans projet de fusion ou d'acquisition.