Dans un communiqué, les deux responsables écologistes affirment au contraire que "BNP-Paribas est bien détenteur d'une partie importante de la dette de la région Ile de France" et "est même le principal établissement prêteur du conseil régional".

Selon elles, "entre 1998 et 2009, BNP-Paribas a souscrit 539,322 millions d'emprunts obligataires émis par la région Ile-de-France".

A cela "il faut rajouter 230 millions souscrits avec HSBC et 228,1 millions d'euros souscrits avec CSFB", précisent Mmes Duflot et Joly, renvoyant à un document du conseil régional de 2009.

Les deux responsables politiques soulignent que "BNP-Paribas ne peut effectivement travailler avec les paradis fiscaux tels que l'OCDE les définit, puisque la +liste noire+ de l'OCDE ne contient aucun pays et que sa +liste grise+" est pratiquement vide aujourd'hui !"

Elles indiquent que "la définition que l'OCDE a des paradis fiscaux est sans aucun rapport avec la réalité, oubliant tous les critères de fond".

"BNP Paribas travaille bel et bien dans de nombreux paradis fiscaux comme les îles Caïmans (où la banque possède une vingtaine de filiales), Jersey et Guernesey ou Hong-Kong", écrivent-elles, demandant "une véritable transparence de la part de BNP-Paribas".