Sumeria (ex Lydia) a dévoilé la commercialisation de sa carte métal « Feuille d'émeraude ». « Son habillage se distingue par sa conception semblable à une fine feuille découpée au laser dans une pierre précieuse au veinage d'or », explique la néo banque dans un communiqué.
La nouvelle carte bancaire de Sumeria est accessible à tous les clients détenant un compte pour la « modique » somme de 75 euros. « Bien que cette carte soit produite en série limitée, elle n'est pas réservée aux clients disposant d'un niveau d'abonnement donné. Elle n'est pas non plus soumise à un montant minimum de dépôts ou de revenus. Elle sera disponible pour tous les clients Sumeria dès les premières semaines de 2025 ».
Au-delà de son aspect visuel atypique, les numéros de la carte ne sont pas visibles sur celle-ci. Les clients devront se rendre sur l'application mobile. Les numéros pourront être copiés et collés en un seul clic afin de faciliter les paiements en ligne.
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Le paiement en sans contact à plus de 4 centimètres
Les détenteurs de la nouvelle carte auront la possibilité d'effectuer des paiements en sans contact à plus de 4 centimètres du terminal de paiement. Par ailleurs, le client disposera sur l'application d'un « skin », soit une carte virtuelle de la Sumeria Feuille d'Émeraude, sur l'application mobile.
« Nous avons voulu que cette nouvelle carte métal soit à la fois luxueuse, originale et technologiquement très avancée. Elle répond à ce que nos utilisateurs recherchent et apprécient chez Sumeria : l'innovation, le plaisir d'utilisation et un design élégant » précise Félix Lepoutre, vice-Président du design de Sumeria.
Que propose Sumeria ?
Par défaut, un compte courant gratuit associé à une carte Visa Classic à débit immédiat et autorisation systématique est disponible pour tous les utilisateurs de l'application Sumeria. Mais le client a la possibilité de disposer d'autres cartes : la carte Standard à 3,90 euros par mois (pendant 3 mois minimum) ou la carte Noire (9,90 euros par mois pendant un an minimum). La néobanque permet aussi d'investir en bourse et en cryptomonnaies grâce à un partenariat avec BitPanda.
N26, Revolut, BoursoBank et Nickel, notamment, ont démocratisé les cartes en métal, en les rendant accessibles à tous. Mais aussi jolies soient-elles, ces cartes sont proposées à des prix plus élevés que les cartes classiques. Si elles intègrent par exemple des assurances supplémentaires, des plafonds plus élevés, des franchises sur certains frais bancaires, des abonnements à des services tiers, du cashback ou encore de la conciergerie, ces cartes ne font pas toujours l'unanimité auprès de leurs utilisateurs qui finissent parfois à y renoncer.
« C'était un peu pour me la péter »... les cartes métal valent-elles vraiment leur coût ?