Comme tous les ans, la valeur forfaitaire utilisée pour le calcul de la taxe d'aménagement appliqué aux constructions de piscine évolue. Pour 2025, elle a progressé de 1,55% à 262 euros par m2, contre 258 euros en 2024.

Depuis 2023, ce montant forfaitaire est actualisé au 1er janvier de chaque année en fonction du dernier indice du coût de la construction publié par l'Insee.

Le montant de la taxe d'aménagement pour une piscine est calculé selon la formule suivante : (superficie de la piscine x valeur forfaitaire x taux communal ou intercommunal compris entre 1 et 5%) + (surface de la piscine x valeur forfaitaire x taux départemental de 2,5% maximum).

Les piscines de moins de 10 m2 exonérées

Mais toutes les piscines ne sont pas concernées par cette imposition. Seules celles soumises à permis de construire ou déclaration préalable de plus de 10 m2 sont impactées par la taxe d'aménagement.

Alors que la surface moyenne d'une piscine est de 26 m2 en France, le nombre de piscines inférieurs à 10 m2 est de plus en plus élevé depuis le Covid. « Les terrains sont de plus en plus petits et les Français apprécient les piscines « citadines » pour se rafraîchir ou faire de l'aquagym. C'est pourquoi elles sont de plus en plus fréquentes dans les grandes villes comme Lyon ou Marseille », expliquait l'an dernier Stéphane Figueroa, le président de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP).

A l'inverse, une piscine de plus de 10 m² doit donc être déclarée au fisc, car elle augmente la valeur locative du logement, faisant grimper la taxe foncière et la taxe d'habitation pour les résidences secondaires. La non-déclaration au fisc de ces installations peut entraîner jusqu'à 300 000 euros d'amende, selon le Code de l'urbanisme (Article L 480-4). En 2023, 140 000 piscines non déclarées ont été identifiées par le fisc grâce à l'intelligence artificielle.