Vous avez l'intention d'ajouter à votre maison un abri de jardin, une piscine ou une place de parking supplémentaire ? Vous avez un projet d'extension ou d'installation de panneaux photovoltaïques ? Un rappel : tous ces aménagements nécessitent l'obtention d'une autorisation d'urbanisme, si leur superficie dépasse 5 m2 et leur hauteur de plafond 1,80 m. Au moment de leur construction, ces aménagements donnent aussi lieu au paiement d'un impôt local, la taxe d'aménagement (parfois appelé surnommée « taxe abri de jardin »). Perçue par les collectivités locales (la commune, le département, la région en Ile-de-France), elle sert à financer l'aménagement de certains équipements publics, les routes notamment.

Vous voulez savoir combien cette taxe va vous coûter ? Ce n'est pas simple. Son montant dépend d'abord de votre commune et de votre département. La part communale peut se situer entre 1% et 5%. Quant à la part départementale, son taux est plafonné à 2,5%.

Tout savoir sur la taxe d'aménagement

En hausse de 1,75%

Une chose paraît certaine : cette taxe vous coûtera plus cher en 2025 que ce qu'elle vous aurait coûté l'an dernier. Ces pourcentages, en effet, s'appliquent ensuite sur une valeur forfaitaire, qui dépend du type d'aménagement et/ou de sa superficie. Or cette valeur augmente tous les ans.

Cette année, la hausse est de 1,75%. Petite consolation : elle est très inférieure à 2024 (+3,2%) et surtout 2023 (+8%).

Ainsi, pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2025, les valeurs appliquées dans le calcul de la taxe d'aménagement sont de 930 euros par m2 hors Île-de-France (contre 914 euros en 2024) et de 1 054€ (1 036 euros en 2024) pour les communes situées en Île-de-France. La valeur forfaitaire des piscines est, elle, fixée à 262 euros par m2 (258 euros en 2024), et celle des aires de stationnements à 3 052 euros par emplacement (3 000 euros en 2024).

Le montant final est supérieur à 1 500 euros ? Dans ce cas, il vous sera possible de régler en deux fois votre taxe d'aménagement.