Le CAC 40 a dépassé son précédent sommet historique en séance, qui datait du 10 mai 2024, et affiche désormais un nouveau record absolu à 8.271,48 points.

La hausse de l'indice est notamment liée à la période de publication des résultats d'entreprises qui est meilleure « que ce que l'on avait imaginé », explique Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM.

Les actions d'Edenred, la société de services prépayés qui commercialise notamment les Tickets restaurant, prenaient près de 20% dans les derniers échanges de la Bourse de Paris, après avoir publié des ventes meilleures qu'attendu au troisième trimestre.

La semaine passée, le poids lourd du luxe LVMH avait mené la danse à la cote parisienne en s'envolant de 12,22% mercredi grâce au retour des clients en Chine et une légère reprise des ventes de champagne.

« LVMH a rassuré dans un secteur déconsidéré par les investisseurs », explique Vincent Juvyns, stratégiste chez ING.

Les investisseurs se montrent également soulagés face à l'apaisement du risque politique en France, après que le Premier ministre a échappé à la censure en échange de sa promesse de suspendre la réforme des retraites.

« Le sujet de la dissolution s'éloigne », souligne Guillaume Chaloin. Et pour les investisseurs étrangers, cela signifie « une certaine forme de retour à la visibilité » dans le pays.

Les marchés avaient imaginé « un scénario assez extrême, assez noir » d'instabilité politique, et « le simple fait de revenir quelques pas en arrière fait que l'on libère de l'optimisme » pour l'indice vedette parisien, poursuit-il.

Enfin, Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marché à IG France, note une « petite détente dans les propos de Donald Trump face à la Chine », dans un contexte où les menaces douanières du président américain contre Pékin avaient jeté un froid sur les marchés d'actions en Europe comme outre-Atlantique.