Photographie de l'indice CAC 40, regroupant 40 des sociétés les plus emblématiques de la place financière française.
Etapes clés
31 décembre 1987 : la valeur de l'indice est fixée par convention à 1.000 points.
15 juin 1988 : lancement officiel de l'indice CAC 40, acronyme de « cotation assistée en continu ».
1994 : lancement du CAC 40 GR, la version de l'indice qui intègre le réinvestissement des dividendes et qui est considérée comme une mesure plus juste et sérieuse du rendement des actions.
22 mars 2021 : création de l'indice CAC 40 ESG, qui agglomère 40 sociétés qui ont démontré les meilleures pratiques d'un point de vue environnemental, social et de gouvernance (ESG).
Des hauts et des bas
4 septembre 2000 : le CAC 40 atteint un pic à 6.944 points sur fond d'envolée des indices dans l'euphorie des valeurs technologiques, à l'image du cours de France Télécom.
Mars 2003 : l'indice touche le fond à 2.401 points, conséquence de l'éclatement de la bulle internet de 2000 à 2003.
2003-2007 : l'indice remonte la pente et culmine en juin 2007 à un point haut de 6.168 points.
2008/2009 : la crise des « subprime » constituée autour de l'immobilier américain et des crédits hypothécaires accordés aux ménages accédant à la propriété sans réelle capacité de rembourser leurs crédits met fin à la remontée de l'indice. Retour à son point bas (2.465 points) en mars 2009.
2011 : la crise de la dette en zone euro provoque aussi des trous d'air sur les marchés tous confondus mais la sérénité revient grâce à l'intervention de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international.
12 mars 2020 : l'indice connaît la plus forte chute en une séance de son histoire, clôturant à -12,28%, les investisseurs abdiquant face à la pandémie de Covid et son impact redouté sur l'économie mondiale.
2020-2021 : remontée spectaculaire de l'indice sur fond de reprise grâce au soutien massif des banques centrales et de la vaccination. L'indice bat son record de 2000 et dépasse les 7.000 points pour la première fois en novembre 2021.
2022 : la guerre en Ukraine, l'inflation et la hausse des taux d'intérêt font plier l'indice, mais les résultats d'entreprises à des niveaux records puis la désinflation rapide le font rebondir dès 2023.
Des irréductibles et des poids lourds
De nombreuses entreprises du CAC 40 actuel n'ont jamais quitté l'indice, parmi lesquels Air Liquide, Carrefour, Danone (ex-BSN), L'Oréal, LVMH, Michelin, Saint-Gobain, Sanofi et Société Générale. Dernier transfert en date, l'opérateur boursier paneuropéen Euronext a intégré le CAC 40 début septembre, remplaçant le géant mondial des centres d'appels Teleperformance.
Du côté des valeurs, le luxe et les produits de beauté tirent leur épingle du jeu avec LVMH, Hermes et L'Oréal qui occupe le trio de tête des plus grosses capitalisations boursières de l'indice.
Le profil des actionnaires
Les personnes et investisseurs non résidents en France détenaient 49,5% du capital des 35 entreprises du CAC 40 ayant leur siège social en France en 2023, selon la Banque de France.
Les grandes familles forment la première catégorie d'investisseurs du CAC 40, avec plus de 21% des actions, selon les données les plus récentes calculées par l'opérateur Euronext, arrêtées fin 2023.
Parmi les 10 plus gros actionnaires, figurent la famille Arnault (7,3%), celle d'Hermès (5,5%) et la famille Bettencourt Meyers (3,4%), l'État français, qui détient 2,2% des actions des entreprises du CAC 40, mais aussi l'Etat norvégien (1,6%), ou encore le gestionnaire d'actifs BlackRock (2,5%).
Au deuxième trimestre 2025, 688 000 particuliers avaient réalisé au moins un achat d'actions, un chiffre au plus haut depuis 2020, selon l'Autorité des marchés financiers.