Le CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris, a grimpé de presque 1% (+0,97%), soit un gain de 75,26 points, pour s'établir à 7.870,68 points.

La veille, il avait perdu 0,41% soit 32,03 points, pour s'établir à 7.795,42 points à la clôture.

Sur la semaine, la place parisienne a gagné 0,22% grâce à la séance de vendredi.

Guetté par les investisseurs aux Etats-Unis comme en Europe, l'indice PCE d'inflation aux Etats-Unis, mesure préférée de la Réserve fédérale (Fed) pour juger de l'évolution des prix, a montré une très légère accélération à 2,7% sur un an en août contre 2,6% en juillet.

C'est son rythme le plus élevé depuis février mais c'est un chiffre conforme aux attentes. L'inflation sous-jacente (hors prix volatils de l'énergie et de l'alimentation) s'est affichée stable par rapport au mois précédent, à 2,9% en glissement annuel.

A ces données s'ajoutent celles d'un consommateur américain en forme avec des revenus et des dépenses en hausse le mois dernier.

« La croissance (américaine) semble bien tenir avec une inflation qui n'accélère pas vraiment. Cela veut dire que la banque centrale américaine peut rester sur son axe d'assouplissement monétaire », a commenté Guillaume Chaloin, directeur actions à la banque Delubac.

Sur le marché européen et parisien, le fait que le dollar ne s'affaiblisse pas trop « a tendance à pousser les valeurs qui ont une exposition importante aux Etats-Unis », a ajouté l'analyste. Ainsi EssilorLuxottica a clôturé en hausse de 2,14% à 271,70 euros ou Schneider (+1,82% à 235,25 euros).

Par ailleurs, l'annonce par le président américain Donald Trump de nouveaux droits de douane jusqu'à 100% sur les médicaments importés, n'a guère affolé le secteur pharmaceutique, « le marché s'habituant à cette réthorique », selon M. Chaloin.

Plusieurs groupes ont d'ailleurs devancé la menace de surtaxes en ayant annoncé des investissements aux Etats-Unis. C'est le cas de Sanofi qui a terminé en hausse de 1,03% à 78,32 euros.

L'analyste de Delubac soulignait aussi que le secteur pharmaceutique européen étant un de ceux qui ont affiché de moins bonnes performances depuis le début de l'année, il se retrouve protégé d'une baisse importante. Cet état de fait devient a contrario « un élément de soutien », a-t-il jugé.