L'été dernier, la Caisse d'Épargne avait annoncé la fermeture de 21 agences de la Caisse d'Épargne sur 186 présentes dans la région Centre-Val de Loire. Le département du Loiret est le plus touché. En effet, c'est dans ce département que le nombre de fermetures sera le plus élevé.
En détails, les agences de Dordives, Nogent-sur-Vernisson, Châtillon-sur-Loire, Cléry-Saint-André, Artenay, Châlette Vésines et Orléans Grand Villiers fermeront leurs portes, selon la République du Centre. En Eure-et-Loir sont concernées les agences de Chartres les petits clos, Châteaudun cours Vincent, Gallardon, Illiers-Combray et Senonches. En Indre-et-Loire, les agences Avoine, Richelieu, Tours et Beaujardin devraient, elles aussi, trouver bientôt porte close.
Dans le Cher, l'agence de Dun-sur-Auron est concernée comme celles de Chabris, Saint-Gaultier et Vatan, dans l'Indre et enfin Blois centre et Morée dans le Loir-et-Cher. Les agences concernées seront fermées d'ici à 2026.
Précisions de la Caisse d'Épargne. Quatre agences citées précédemment comme devant fermer leurs portes resteront ouvertes, à Nogent-le-Rotrou, Anet, Argenton-sur-Creuse et La Châtre, comme l'a précisé la Caisse d'Épargne Loire-Centre à MoneyVox suite à la publication de cet article.
14 agences fermées dans l'Ouest
Au mois de mars, la Caisse d'Épargne Pays de Loire a aussi annoncé la fermeture de 14 agences dont sept en Bretagne : Guilers, Quimperlé Brémond d'Ars, Bannalec et Plonéour-Lanvern pour le Finistère, Bubry et une des agences de Quimperlé dans le Morbihan, Merdrignac dans les Côtes-d'Armor et Rennes Kennedy dans l'Ille-et-Vilaine, a rapporté Le Télégramme. Trois agences devraient aussi fermer dans le Maine-et-Loire : Durtal, Clairefontaine et Mocrat, trois autres en Loire-Atlantique à Donges, Pont-Morand à Nantes et Le Pellerin.
Pour la Caisse d'Épargne, il s'agit plutôt de « regroupements » et non de « fermetures ». Les agences seront en effet réunies avec d'autres établissements situés dans un rayon de 1 à 20 km (9 km en moyenne).
Les clients ne se rendent plus en agence
Selon Julien Negre, membre du directoire en charge de la banque de détail, ces « regroupements » sont principalement dus à l'évolution du comportement des clients. « À l'échelle nationale, nous les avons interrogés. En 2013, leur moyen de contact privilégié avec leur conseiller était l'agence (50%). En 2023, c'était le mail et le téléphone (85%, contre 15% pour l'agence). Par ailleurs, 98% des virements des clients de la CELC sont réalisés en totale autonomie », rapporte L'Écho Républicain.
Autre raison évoquée : les difficultés de fonctionnement de ces agences, qui ne peuvent par exemple pas ouvrir quand un ou des salariés sont absents (arrêt maladie, garde d'enfants, etc.). Trois salariés maximum travaillent au sein de ces établissements.
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