« La cryptomonnaie est enfin arrivée à un stade où elle est rapide, peu coûteuse, sécurisée et conçue pour être évolutive. C'est le premier pas de Klarna dans le domaine des cryptomonnaies », a déclaré Sebastian Siemiatkowski, cofondateur et directeur général de Klarna, dans un communiqué.

Le groupe va dévoiler le nom d'un premier partenaire dans les cryptomonnaies « dans les prochaines semaines », a-t-il ajouté.

Le KlarnaUSD est une cryptomonnaie dite « stable » (ou stablecoin), c'est-à-dire qu'elle est indexée sur de véritables devises, offrant la perspective de paiement à moindre frais, immédiats et sécurisés.

Elle reposera sur la blockchain, une base de données décentralisée dont les données sont conservées sur plusieurs ordinateurs, Tempo, qui a été lancée par la société de paiement américaine Stripe et la société d'investissement dans les cryptomonnaies Paradigm.

Cette cryptomonnaie est actuellement testée sur le « testnet » de Tempo et n'est donc pas accessible au public, mais elle devrait être lancée en 2026.

« Klarna considère les stablecoins comme un moyen de réduire considérablement les coûts pour les consommateurs et les commerçants », a-t-elle ajouté, soulignant la possibilité d'éviter les frais transfrontaliers.

« Les transactions en stablecoins dépassent désormais 27.000 milliards de dollars par an », a ajouté Klarna en s'appuyant sur les données de McKinsey et elles « pourraient dépasser les réseaux de paiement traditionnels » avant la fin de la décennie, selon elle.

Fondée en 2004 par trois étudiants, Klarna permet aux acheteurs de payer jusqu'à 30 jours après avoir passé une commande ou d'effectuer des achats en quatre versements sans intérêt.

Ces dernières années, la société a élargi ses services financiers pour inclure des services tels que les portefeuilles numériques et offrir des services de cashback (réductions chez des commerçants), entrant ainsi en concurrence avec les banques de détail.

En septembre, Klarna a fait ses débuts à la Bourse de New York et affiche actuellement une capitalisation boursière d'environ 11 milliards de dollars.