MaPrimeRénov', CEE... pourquoi c'est encore insuffisant face aux passoires thermiques
MaPrimeRénov' reboostée. Depuis le 15 avril, l'État renforce son dispositif en augmentant de 1 000 euros les aides accordées pour l'installation d'un système de chauffage vertueux. Malgré ce coup de pouce, MaPrimeRenov' et les autres aides à la rénovation énergétique ne suffisent pas à régler le problème des 4,8 millions passoires thermiques en France.
644 000 : c'est le nombre de dossiers financés par MaPrimeRenov' en 2021. Depuis le 15 avril et jusqu'à la fin de l'année 2022, l'État booste de 1 000 euros les aides pour l'installation d'un système de chauffage à énergie renouvelable permettant de sortir du gaz ou du fuel, peu importe la tranche de revenus concernée. Le ministère de la Transition Ecologique espère ainsi réduire la dépendance du pays aux importations d'énergies fossiles.
Pourtant, malgré le nombre de dossiers financés par MaPrimeRenov', combinés aux aides apportées par les certificats d'énergie (CEE), il reste encore pas moins de 4,8 millions de passoires thermiques en France. Et le temps presse. D'ici à 2023, les logements notés G sur le DPE et consommant plus de 450 kWh par m2 et par an ne pourront plus faire l'objet d'un nouveau contrat de location. En 2025, ce sera le tour des derniers logements G, puis des logements classés F dans le DPE en 2028. Ainsi, à l'horizon 2028, plus aucune « passoire thermique » ne pourra être proposée à la location.