Axiles
Contributeur régulier
Dans la catégorie pratiques douteuses de commercialisation des PS, j'ai adoré la lecture du 1er numéro de "Ideal investisseur", acheté pour voir ce week-end. Magazine largement couvert de pub, dont on sent qui est le vrai client (l'annonceur publicitaire, pas le lecteur). Sans surprise, l'"article" sur les PS est dans les faits une tribune accordée à deux vendeuses de PS.
Le point qui m'a énormément gêné, ils font dire à l'AMF l'exact opposé de ce qu'ils disent vraiment, en coupant des citations de la façon qui les arrangent : L'AMF dit bien (à peu près) que les performances sont "très largement positives dans la plupart des cas" comme le cite l'article. Mais précise immédiatement après que c'est une performance absolue (supérieure à 0, pas supérieure au benchmark), et que cette performance est très inférieure à celle qu'un investisseur peut attendre au vu du placement. Je cite : seuls « 57 % des volumes commercialisés affichent une performance réelle positive ». « Il apparaît ainsi que 43 % des produits indexés sur les marchés actions (représentant un peu plus de la moitié des volumes commercialisés) surperformeraient un fonds répliquant le CAC 40. Cette part tombe à 21 % (30 % des volumes) lorsque les performances sont comparées à celles d’un fonds répliquant le CAC 40 dividendes réinvestis. »
Alors que le "journaliste" écrit que l'AMF "se voulait rassurante", quiconque lit le rapport lira une version très différente. Noir sur blanc, l'AMF écrit que dans 80% des cas, le rendement est inférieur à celui d'un possible benchmark (bien médiocre en plus, à savoir le CAC).
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Pas une surprise pour les habitués de la presse financière, qui savent à quel point il est dur de vivre d'un modèle qui ne sert pas la soupe aux banquiers. Mais inquiétant vue la clarté du détournement de la source pour lui faire dire l'opposé de son propos réel.
Le point qui m'a énormément gêné, ils font dire à l'AMF l'exact opposé de ce qu'ils disent vraiment, en coupant des citations de la façon qui les arrangent : L'AMF dit bien (à peu près) que les performances sont "très largement positives dans la plupart des cas" comme le cite l'article. Mais précise immédiatement après que c'est une performance absolue (supérieure à 0, pas supérieure au benchmark), et que cette performance est très inférieure à celle qu'un investisseur peut attendre au vu du placement. Je cite : seuls « 57 % des volumes commercialisés affichent une performance réelle positive ». « Il apparaît ainsi que 43 % des produits indexés sur les marchés actions (représentant un peu plus de la moitié des volumes commercialisés) surperformeraient un fonds répliquant le CAC 40. Cette part tombe à 21 % (30 % des volumes) lorsque les performances sont comparées à celles d’un fonds répliquant le CAC 40 dividendes réinvestis. »
Alors que le "journaliste" écrit que l'AMF "se voulait rassurante", quiconque lit le rapport lira une version très différente. Noir sur blanc, l'AMF écrit que dans 80% des cas, le rendement est inférieur à celui d'un possible benchmark (bien médiocre en plus, à savoir le CAC).
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Pas une surprise pour les habitués de la presse financière, qui savent à quel point il est dur de vivre d'un modèle qui ne sert pas la soupe aux banquiers. Mais inquiétant vue la clarté du détournement de la source pour lui faire dire l'opposé de son propos réel.
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