Euh, ils peuvent au moins justifier les hausses de la dette... Ce qui n'est pas le cas des autres.
Commençons par le début, puisque l'IA est trop conne pour le faire, j'ai pris des notes d'un article publié hier par le site planet.fr :
On démarre en 1974, d'un solde positif, les comptes publics vont devenir déficitaires à hauteur de 30,5 milliards d'euros.
Valéry Giscard d'Estaing : + 113,45 milliards d'euros
Durant son septennat, de 1974 à 1981, Valéry Giscard d'Estaing aurait creusé le budget, au départ positif, de 113,45 milliards d'euros.
François Mitterrand : + 587,3 milliards d'euros
En 14 ans de présidence, de 1981 à 1995, "Tonton" aura quand même fait fort, entre nationalisations par son gouvernement suivies de privatisations par celui de cohabitation... Plus, le vrai début de l'explosion du chômage dans le pays : 587,3 milliards d'euros de dettes.
Jacques Chirac : + 687,8 milliards d'euros
Jacques Chirac, qui n'aura pas eu a subir la crise financière qui allait démarrer juste après lui, a tout de même accumulé 687,8 milliards d'euros de dette durant ses deux mandats, de 1995 à 2007.
Nicolas Sarkozy : + 646,9 milliards d'euros
Devant lui affronter la terrible crise financière de 2008 et malgré avoir tout essayé pour réduire les dépenses, Nicolas Sarkozy aura durant son seul quinquennat accumulé 646,9 milliards d'euros de dettes.
François Hollande : + 347,5 milliards d'euros
Non non, vous ne rêvez pas ! Président socialiste, secondé par des Premiers ministres et des gouvernements socialistes de 2012 à 2017, il est celui (hormis Valéry Giscard d'Estaing, mais encore une fois l'argent n'avait pas la même valeur, du franc à l'euro de surcroît), François Hollande est celui qui aura le moins alourdi la dette française, en un quinquennat il est vrai.
Emmanuel Macron : + 1 131 milliards d'euros
Certes, Emmanuel Macron a récupéré un pays gangréné par le chômage en 2017, et qui sera soumis à une inflation délirante démarrée l'année de son second quinquennat en 2022. Mais c'est bien lui qui a décidé d'appliquer le "quoi qu'il en coûte" pendant la crise sanitaire, et après. Résultat, en un peu plus de 8 ans, il aura a lui seul alourdi la dette française de 1 131 milliards d'euros ! Du jamais vu qui le poursuivra longtemps. La crise politique que nous vivons suite à sa décision de dissoudre l'Assemblée nationale étant également sans précédent.