Profil insouciant (comparatif des tarifs bancaires)
Dans le profil insouciant, notre titulaire d'un compte bancaire détient une carte internationale à contrôle de solde, utilise des chèques et a même souscrit une assurance perte et vol des moyens de paiement. Mais gèrer et optimiser son argent n'est pas son truc et son compte est souvent dans le rouge. Un désintérêt qui lui coûte cher avec des frais de fonctionnement et d'incident qui pèsent lourd dans le budget annuel.
Dans ce profil, notre consommateur type dispose de revenus mensuels compris entre 1 400 et 1 800 euros (1). Il utilise un compte bancaire qu'il peut gérer depuis internet et a choisi une carte bancaire à autorisation systématique (une Mastercard ou une Visa). Sa banque lui accorde jusqu'à 200 euros de découvert.
Au quotidien, il effectue 2 retraits par semaine dans un distributeur d'une autre enseigne. Chaque mois, il réalise 3 virements externes et 4 prélèvements passent sur le compte. Il demande également chaque année un nouveau chéquier, qui est envoyé directement à son domicile. Il a pris soin cependant de souscrire une assurance perte et vol des moyens de paiement et demande, une fois tous les 5 ans, une refabrication de sa carte bancaire et une réédition du code confidentiel.
Une galère financière survient au cours de l'année mettant le solde de son compte en négatif. Pendant cette période, deux prélèvements sont rejetés ainsi que deux chèques pour défaut de provision (dont un est régularisé tardivement). Il reçoit, de plus, une lettre d'avertissement pour compte débiteur non autorisé. Au final, sur l'année, il aura eu l'équivalent d'un découvert autorisé de 200 euros 3 jours par mois, d'un découvert non autorisé de 500 euros pendant 45 jours et aura cumulé 36 commissions d'intervention.
(1) Le niveau de revenus peut influer sur le montant du découvert autorisé et, par voie de conséquence, sur le total annuel des frais bancaires. Vous pouvez ajuster ce profil en le personnalisant.
Analyse des résultats
Dans le coût annuel des frais bancaires de notre consommateur insouciant, les agios ne représentent finalement qu’une toute petite part. En effet, même avec un taux débiteur de 20%, 500 euros de découvert non autorisé pendant l’équivalent de 45 jours ne représentent qu’environ 12 euros d’agios sur l'année. Ce sont surtout les conséquences de ce découvert qui sont onéreuses : cumul des commissions d’intervention et multiples frais de rejet d’opération.
Ainsi, même si la plupart de ces frais sont limités par la réglementation, le coût de 36 commissions d’intervention, réparties tout au long de l’année, peut atteindre un montant de 288 euros. Ce montant explique à lui seul l'écart de prix important entre les différentes enseignes. A noter également que le classement ne retient que les rares banques en ligne proposant une carte à autorisation systématique.
En synthèse, notre utilisateur insouciant peut économiser des frais significatifs en sélectionnant une banque pas trop gourmande. Les plus grosses économies seront cependant réalisées en gérant activement son argent et en utilisant une épargne de précaution pour combler les plus forts découverts.
A noter que ce comparatif ne tient pas compte de l'éventuel minimum forfaitaire d'agios, pratiqué dans certaines banques, qui peut vite alourdir le montant des frais bancaires, en cas de petit découvert.