Crédit Agricole La Réunion Mayotte : des hausses modérées, mais ciblées au 1er juillet 2025

Comme chaque été, la mise à jour des tarifs bancaires entre en vigueur. Cette année, le Crédit Agricole La Réunion Mayotte opère des ajustements tarifaires qui, sans être spectaculaires, n'en sont pas moins significatifs pour les clients. En particulier, les prestations liées aux cartes bancaires et aux opérations courantes font l'objet de plusieurs hausses ciblées.

Cartes : une baisse de tarif et des hausses modérées

Les cartes bancaires subissent des variations contrastées. Les titulaires de cartes haut de gamme comme la Visa Infinite ou la World Elite Mastercard devront désormais débourser 306 euros par an en débit immédiat ou différé, contre 300,15 euros auparavant, soit une hausse de près de 2%. À l'inverse, les détenteurs de cartes Visa Premier ou Gold Mastercard bénéficieront d'un très léger allègement, leur cotisation passant de 130,40 euros à 130 euros en débit immédiat ou différé. En parallèle, les retraits déplacés (effectués hors du réseau de distributeurs du Crédit Agricole) deviennent gratuits pour ces cartes haut de gamme, alors qu'ils étaient auparavant facturés 1 euro par opération à partir du cinquième retrait mensuel.

Quant aux cartes d'entrée de gamme, telles que la Visa Classic ou la Mastercard standard, elles voient leur coût grimper de 3,86%, à 43 euros par an. Même la carte à autorisation systématique, souvent privilégiée par les jeunes ou les publics fragiles, n'échappe pas à la revalorisation, avec un tarif qui atteint désormais 29,90 euros.

Une évolution notable concerne les comptes joints. Jusqu'ici, aucune réduction n'était appliquée sur la deuxième carte bancaire. Dorénavant, une remise de 35% est introduite, ce qui peut représenter une économie significative pour les foyers disposant de deux cartes.

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Petits services, petites hausses

Côté opérations, certaines deviennent plus onéreuses. La réédition du code secret et la refabrication d'une carte bancaire en cas de perte voient leurs prix augmenter de 3,33%, passant à 9,30 euros et 17,55 euros (en urgence), respectivement. Des ajustements similaires sont appliqués à l'envoi d'un chéquier à domicile (9,30 euros) et à l'émission d'un chèque de banque, qui coûte à présent 10,90 euros. À noter également : les frais de transfert d'un PEL ou d'un CEL sont revus à la hausse, passant de 52 euros à 53,35 euros, soit une augmentation de 2,60%.

Virements instantanés : une gratuité bienvenue

Les virements permanents initiés par un conseiller seront aussi un peu plus chers : chaque exécution est désormais facturée 1,50 euro, contre 1,45 euro auparavant. Toutefois, le Crédit Agricole compense en partie cette hausse en rendant gratuits les virements instantanés réalisés via internet ou l'application mobile, conformément à la nouvelle réglementation européenne.

Crédit immobilier : un seuil minimum revu à la hausse

Sur le front du crédit immobilier, le montant minimal des frais de dossier grimpe de 350 euros à 400 euros, soit une augmentation de 14,29%. Cela peut peser davantage sur les petits emprunts. En revanche, les frais de renégociation évoluent légèrement. Si la commission reste identique, 1% du capital restant dû, le minimum facturé passe de 279,45 euros à 287,85 euros.

Successions : plus d'équité pour les petits patrimoines

Enfin, la banque modifie sa politique sur les successions. Les frais sont désormais gratuits jusqu'à 10 000 euros d'actifs, un geste bienvenu pour les familles modestes. Au-delà, le taux d'1% reste en vigueur, mais le plafond maximal passe de 579,60 euros à 1 000 euros, ce qui pourrait alourdir la facture pour les patrimoines plus élevés.

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