Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

Pauvre @poam5356 ....ce n'est plus un topic portefeuille.....
 
MAJ Mars 2023 (1/2)

La situation actuelle est complexe avec l’inflation qui, si elle ralentit, peine à le faire, et même accélère dans le secteur des services qui présente un fort biais salaires. Or, il est difficile de contenir l’inflation par les salaires sans passer par une réduction du taux d’emploi ou par une récession.
2 facteurs qui auraient un impact négatif sur la croissance des chiffres d’affaires et les marges bénéficiaires des entreprises.
Dans ce contexte, les marchés actions continuent à boire les paroles des banquiers centraux qui distillent des pronostics parfois contradictoires. D'où la volatilité importante des marchés.. Ce qui, je n'en doute pas, ne vous aura pas échappé !!

Vous allez rapidement comprendre pourquoi l'inflation et les taux ont une telle importance pour les investisseurs.
Selon une étude réalisée par DPAM (Degroof Petercam Asset Management), une hausse de 5% des coûts d'une entreprise qui ne serait pas répercutée sur la clientèle se traduit par une baisse de 28% des bénéfices de l'entreprise. Ce qui entraine une baisse du cours de l'action d'une ampleur quasiment similaire.

Ouch... ça fait mal !!

Le coeur de beaucoup d'analystes et d'investisseurs balance entre un atterrissage brutal (hard landing) avec récession, un atterrissage en douceur (soft landing) sans véritable récession, ou même à un atterrissage en trompe l'oeil qui s'éternise avec une récession retardée dans le temps.
Il faut dire que la bonne tenue de l’emploi ne milite pas en faveur d’une récession dans l’immédiat, ni d’une quelconque détente sur les taux. Ce qui pourrait donner corps à la dernière possibilité imaginée par les économistes, celle de l'atterrissage qui s'installe dans le temps.

C'est l'avis de l'économiste Nouriel Roubini (Il s'est rendu célèbre sous le nom de Dr. Doom et pour ses prévisions de la crise des subprimes qui a conduit au crash financier de 2008), qui pense que les banques centrales sont prises au piège de la dette et ne peuvent pas continuer à augmenter les taux d'intérêt.
"Si nous essayons d'augmenter les taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation, nous provoquerons des défauts de paiement massifs de la dette : ménages, entreprises, institutions financières, gouvernements. Il y aurait des effondrements économiques et financiers."
En conséquence, dit-il, l'inflation restera plus longtemps à des niveaux élevés.

La stagflation est un concept économique qui induit une baisse de l’activité économique et une hausse de l’inflation.
Dans cet environnement particulièrement incertain, il convient d’être bien plus sélectif sur les titres entrés en portefeuille.
Beaucoup d'entreprises ont relevé leurs tarifs en 2022, et en ont même profité pour les relever plus que ce que l'inflation a provoqué sur leurs intrants. Ce qui leur a permis d'augmenter leur marge bénéficiaire, et donc les bénéfices réalisés.
Mais pourront-elles en faire de même en 2023 alors que l'inflation ne faiblit que peu ?
La triple hausse des coûts (main d’œuvre, matières premières et financement) va peser probablement de manière significative sur les marges des entreprises en 2023.
Le risque action pour les prochains trimestres risque donc de porter sur les avertissements sur résultats et les bénéfices associés.

Alors... Que faire ?

Le marché est particulièrement contrariant :
D'une part, avec des perspectives en vue sur la fin de la hausse des taux, les indices sont au plus haut, et il est stressant de les voir monter sans en profiter aussi.
Et, d'autre part, les bénéfices des entreprises devraient connaître une baisse sensible en 2023, surtout que l'année 2022 a été particulièrement bonne pour elles.
Le retour de l'inflation, oubliée depuis longtemps, a eu un effet surprise en 2022 et a rendu "transparente" la répercussion des hausses de prix sur la clientèle.
Ce ne sera plus le cas en 2023, chacun de nous voyant clairement l'effet inflation sur son pouvoir d'achat.

Quels secteurs privilégier en Bourse lors de période de stagflation ?
Si le risque de correction semble important, les actions ne devraient sans doute pas toutes être logées à la même enseigne.
En effet, "si une période de stagflation (faible croissance, voire de récession économique, avec une phase d’inflation rapide), se confirme, les entreprises qui disposent d’un pouvoir de fixation des prix seront intéressantes", indique David Kostin de Goldman Sachs.
Il s’agit d’entreprises jouissant de marques solides que les clients continueront à acheter, quelle que soit la situation, comme Apple ou Coca-Cola aux Etats-Unis, Nestlé (avec des marques comme Nespresso, Herta, Perrier, etc.) ou Unilever en Europe.

- On n'oubliera pas le Luxe, secteur de prédilection en France, qui bénéficie d'un très fort pricing power.
- L'énergie en gardant à l'esprit que les prix de l'énergie sont très cycliques.
- Les foncières cotées semblent également une bonne idée en qualité de secteur défensif lors des conjonctures de stagflation. Attention toutefois à l'endettement de ces sociétés.
- Le secteur pharmaceutique en évitant le segment biopharmaceutique axé principalement sur la R&D
- Les matières premières, notamment celles indispensables à l’économie comme le nickel (batteries des véhicules électriques par exemple).
- Les banques peuvent être un choix judicieux si les autorités monétaires continuent d’augmenter les taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation.
- On citera aussi, malgré le danger que représente la hausse des taux, la technologie qui résiste relativement bien pendant les périodes de stagflation.
 
MAJ Mars 2023 (2/2)

De ces réflexions contradictoires, j'ai décidé de moduler quelque-peu le portefeuille :
- Je garde un poste liquidités important
(36%) réparti entre fonds monétaires, obligations de très court terme et liquidités pures.
- J'allège les valeurs défensives pour revenir progressivement sur les valeurs de croissance, Tech en tête.
Ainsi, j'ai réduit les lignes Coca-Cola, Berkshire Hathaway, UnitedHealth, Constellation Energy et vendu Euroapi et TotalEnergies.
- La Tech a connu son krach en 2022 avec des baisses importantes sur la plupart des valeurs du secteur.
Même si la hausse des taux n'est pas tout à fait terminée, et peut donc encore impacter les valeurs de croissance, je pense que revenir vers ces valeurs peut se révéler largement profitable à MT.
- Je reviens progressivement sur Microsoft, NVIDIA, Esker, Teleperformance, Dassault Systèmes et j'ai initié une ligne sur Neurones et Alphabet (Google).

Au sujet de NVidia :

Avec 80 % de parts de marché, et même 86 % au FQ3'22, NVIDIA domine le marché des unités de traitement graphique, ou GPU, utilisées pour accélérer les processus d'IA.
NVIDIA bénéficie de l’avis de la plupart des analystes de perspectives 2023 largement dopées par le développement de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle.
ChatGPT générerait des "dizaines de milliards" pour les fabricants de puces.
Les valeurs de puces qui pilotent les requêtes d'IA pourraient voir une opportunité de marché annuelle de plusieurs milliards de dollars pour l'industrie dans les années à venir, et Nvidia est l'un des meilleurs noms pour jouer cette tendance naissante, selon Bernstein.

OpenAI a eu besoin de 10 000 unités de GPU A100 pour la formation du modèle GPT-3. Le modèle de nouvelle génération GPT-4 pourrait, selon les estimations, utiliser jusqu'à 25 000 GPU.
Des GPU au prix public de 10 000 USD pièce !
Selon les calculs de Bernstein, 100 millions de requêtes ChatGPT par jour nécessiteraient des achats annuels de 1 à 2 milliards de dollars de puces PCIe H100 de Nvidia. Avec un milliard de requêtes par jour, il faut s'attendre à des achats d'une valeur de 10 à 20 milliards de dollars.
Si l'on ajoute à cela les requêtes de recherche de Google, soit environ 10 milliards par jour, la firme prévoit un potentiel de 150 milliards de dollars de ventes annuelles de processeurs graphiques H100.

Pour assurer sa domination sur ce secteur plein de promesses, l'entreprise continue à investir de manière agressive dans son avenir. NVIDIA consacre plus de 7Mds$ en de dépenses de R&D.
C'est l'un des plus élevés
des entreprises du secteur et ses efforts et ses dépenses ont largement porté leurs fruits, et vont continuer de le faire. Le FQ3'22 avec 86% de part de marché est là pour le confirmer.

A noter aussi que la réouverture de la Chine devrait doper les résultats de NVIDIA. Les produits de jeux génèrent une importante activité dans les centres de données. La Chine et Taïwan ont représenté 47,3 % des revenus de NVDA au cours de l'exercice 2022.

Autant de facteurs positifs qui expliquent la hausse de 60% de NVIDIA depuis le 1er janvier.
Malgré cette hausse, les cours (240USD ce soir) sont encore loin des plus hauts touchés en 2021 vers les 330USD.
J'en fais une de mes valeurs préférées dans le domaine de la Tech.

Les principaux mouvements depuis le 1er janvier.

Mettant en oeuvre ce que j'ai écrit ci-dessus :
- J'ai réduit les lignes Coca-Cola, Berkshire Hathaway, UnitedHealth, Constellation Energy et vendu Euroapi et TotalEnergies.
- J'ai acheté ou renforcé des valeurs de la Tech : Microsoft, NVIDIA, Esker, Teleperformance, Dassault Systèmes et j'ai initié une ligne sur Neurones et Alphabet (Google).
- Secteur du luxe, j'ai renforcé LVMH, Hermès, L'Oréal (si on admet de la classer valeur Luxe), Remy Cointreau. J'ai initié une ligne Ferrari (si on admet de la classer valeur Luxe).
- Secteur bancaire : J'ai renforcé la BNP et initié une nouvelle ligne sur Banco de Sabadell (Espagne)
- J'ai initié quelques petites lignes : Eramet (Nickel), Sika (très fort power pricing), Mersen (Expert mondial des spécialités électriques et des matériaux en graphite).


Le portefeuille au 07/03/2023 :
Performance YTD : +7,39%

Quelques satisfactions :
Air Liquide
+20,71% sur 6 mois
Hermès +36,59% sur 6 mois
Orange +13,58% sur 1 mois
LVMH +28,62% sur 6 mois
Meier Tobler Group AG (valeur industrielle suisse) a vu son bénéfice net doubler l'année dernière et s'adjuge 20,87% en 1 mois (et +64,36% en 6 mois).

Et quelques déceptions :
Sartorius Stedim Biotech
perd 11,50% en 1 mois
Eurofins Scientific perd 12,63% en 1 mois
Alfen perd 16% en 1 mois


2023_03_portefeuille_POAM.gif



2023_03_camembert_por_POAM.gif
 
poam5356 a dit:
MAJ Mars 2023 (2/2)

De ces réflexions contradictoires, j'ai décidé de moduler quelque-peu le portefeuille :
- Je garde un poste liquidités important
(36%) réparti entre fonds monétaires, obligations de très court terme et liquidités pures.
- J'allège les valeurs défensives pour revenir progressivement sur les valeurs de croissance, Tech en tête.
Ainsi, j'ai réduit les lignes Coca-Cola, Berkshire Hathaway, UnitedHealth, Constellation Energy et vendu Euroapi et TotalEnergies.
- La Tech a connu son krach en 2022 avec des baisses importantes sur la plupart des valeurs du secteur.
Même si la hausse des taux n'est pas tout à fait terminée, et peut donc encore impacter les valeurs de croissance, je pense que revenir vers ces valeurs peut se révéler largement profitable à MT.
- Je reviens progressivement sur Microsoft, NVIDIA, Esker, Teleperformance, Dassault Systèmes et j'ai initié une ligne sur Neurones et Alphabet (Google).

Au sujet de NVidia :

Avec 80 % de parts de marché, et même 86 % au FQ3'22, NVIDIA domine le marché des unités de traitement graphique, ou GPU, utilisées pour accélérer les processus d'IA.
NVIDIA bénéficie de l’avis de la plupart des analystes de perspectives 2023 largement dopées par le développement de l’utilisation de l’Intelligence Artificielle.
ChatGPT générerait des "dizaines de milliards" pour les fabricants de puces.
Les valeurs de puces qui pilotent les requêtes d'IA pourraient voir une opportunité de marché annuelle de plusieurs milliards de dollars pour l'industrie dans les années à venir, et Nvidia est l'un des meilleurs noms pour jouer cette tendance naissante, selon Bernstein.

OpenAI a eu besoin de 10 000 unités de GPU A100 pour la formation du modèle GPT-3. Le modèle de nouvelle génération GPT-4 pourrait, selon les estimations, utiliser jusqu'à 25 000 GPU.
Des GPU au prix public de 10 000 USD pièce !
Selon les calculs de Bernstein, 100 millions de requêtes ChatGPT par jour nécessiteraient des achats annuels de 1 à 2 milliards de dollars de puces PCIe H100 de Nvidia. Avec un milliard de requêtes par jour, il faut s'attendre à des achats d'une valeur de 10 à 20 milliards de dollars.
Si l'on ajoute à cela les requêtes de recherche de Google, soit environ 10 milliards par jour, la firme prévoit un potentiel de 150 milliards de dollars de ventes annuelles de processeurs graphiques H100.

Pour assurer sa domination sur ce secteur plein de promesses, l'entreprise continue à investir de manière agressive dans son avenir. NVIDIA consacre plus de 7Mds$ en de dépenses de R&D.
C'est l'un des plus élevés
des entreprises du secteur et ses efforts et ses dépenses ont largement porté leurs fruits, et vont continuer de le faire. Le FQ3'22 avec 86% de part de marché est là pour le confirmer.

A noter aussi que la réouverture de la Chine devrait doper les résultats de NVIDIA. Les produits de jeux génèrent une importante activité dans les centres de données. La Chine et Taïwan ont représenté 47,3 % des revenus de NVDA au cours de l'exercice 2022.

Autant de facteurs positifs qui expliquent la hausse de 60% de NVIDIA depuis le 1er janvier.
Malgré cette hausse, les cours (240USD ce soir) sont encore loin des plus hauts touchés en 2021 vers les 330USD.
J'en fais une de mes valeurs préférées dans le domaine de la Tech.

Les principaux mouvements depuis le 1er janvier.

Mettant en oeuvre ce que j'ai écrit ci-dessus :
- J'ai réduit les lignes Coca-Cola, Berkshire Hathaway, UnitedHealth, Constellation Energy et vendu Euroapi et TotalEnergies.
- J'ai acheté ou renforcé des valeurs de la Tech : Microsoft, NVIDIA, Esker, Teleperformance, Dassault Systèmes et j'ai initié une ligne sur Neurones et Alphabet (Google).
- Secteur du luxe, j'ai renforcé LVMH, Hermès, L'Oréal (si on admet de la classer valeur Luxe), Remy Cointreau. J'ai initié une ligne Ferrari (si on admet de la classer valeur Luxe).
- Secteur bancaire : J'ai renforcé la BNP et initié une nouvelle ligne sur Banco de Sabadell (Espagne)
- J'ai initié quelques petites lignes : Eramet (Nickel), Sika (très fort power pricing), Mersen (Expert mondial des spécialités électriques et des matériaux en graphite).


Le portefeuille au 07/03/2023 :
Performance YTD : +7,39%

Quelques satisfactions :
Air Liquide
+20,71% sur 6 mois
Hermès +36,59% sur 6 mois
Orange +13,58% sur 1 mois
LVMH +28,62% sur 6 mois
Meier Tobler Group AG (valeur industrielle suisse) a vu son bénéfice net doubler l'année dernière et s'adjuge 20,87% en 1 mois (et +64,36% en 6 mois).

Et quelques déceptions :
Sartorius Stedim Biotech
perd 11,50% en 1 mois
Eurofins Scientific perd 12,63% en 1 mois
Alfen perd 16% en 1 mois


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Bonjour, encore une fois une lecture très intéressante,
Merci pour votre partage, en revanche petit bémol sur les bancaires qui ont déjà beaucoup monté, pensez vous qu’il y ai encore du potentiel par exemple sur BNP ?
Ou le secteur va t’il consolider après ce rallye haussier ?
Merci et bonne soirée
 
Krypto a dit:
Merci pour votre partage, en revanche petit bémol sur les bancaires qui ont déjà beaucoup monté, pensez vous qu’il y ai encore du potentiel par exemple sur BNP ?
Bonsoir @Krypto,
Je pense que la poursuite de la hausse des taux en Europe va entretenir le courant haussier sur les bancaires.
De quelle ampleur? Je ne le sais pas parce que, dans le même temps, les défauts (entreprises et particuliers) devraient aussi augmenter. Le bilan devrait quand même rester positif pour les bancaires.
C'est pour cette raison que ma ligne BNP ne va plus évoluer, ou alors elle sera en réduction.
 
L’armement ne serait-il pas également une option viable dans la mesure où les États seront obligés de remplir les stocks ?
Même si c’est une opinion assez consensuelle (fin des dividendes de la paix, guerre en Ukraine et retour du hard power…), je pense que les industriels sont en position de force pour répercuter les hausses de coûts ce qui épargnerait leurs marges qui ne sont pas très élevées.
Dans ce cas là, des sociétés comme General Dynamic, lockeed Martin et même notre champion Thalès seraient intéressantes malgré leurs valorisations. Qu’en pensez-vous ?

Grand merci pour cette synthèse très complète 👍
 
Trublion a dit:
Dans ce cas là, des sociétés comme General Dynamic, lockeed Martin et même notre champion Thalès seraient intéressantes malgré leurs valorisations. Qu’en pensez-vous ?
Si vous êtes chez Degiro vous ne pouvez pas investir sur Lockheed Martin, ni Northrop Grumman.
https://www.moneyvox.fr/forums/fil/la-bourse-au-son-du-canon.43846/page-9#post-453959
poam5356 a dit:
J'ai initié une ligne Ferrari (si on admet de la classer valeur Luxe).
Ah cool ;) Suite à nos échanges de fin janvier ?

@poam5356 Très beau portefeuille comme toujours. Merci.
 
Merci @ Poam5356 pour cette brillante démonstration et vos commentaires très constructifs.

Énergie : Engie fait du surplace depuis 3 ans et demi. La moins bonne performance de mon PTF.
L'influence de l'Etat serait-elle trop présente ds la gestion de l'entrepride? Politique de Dividendes satisfaisante ms progression fastidieuse du cours en dépit du recentrage stratégique du groupe (cession des activités accessoires de services) et des bons résultats 2022.
Que pensez vous du potentiel de progression de ce titre ?

Nvdia : excellente suggestion.
Et j'attends toujours pour entrer ds Thalès après le 08/03 probablement. ....
Bonne soirée ..
 
Trublion a dit:
L’armement ne serait-il pas également une option viable dans la mesure où les États seront obligés de remplir les stocks ?
Ah si, je l'avais oublié, ce secteur.
Il faut dire qu'il ne coche aucune case : Ni défensif (au sens boursier, évidemment), ni croissance, ni ESG, ni rien!
J'ai Hensoldt (Allemagne) en portefeuille, une boite active plutôt dans la haute technologie en armement, et une ligne résiduelle sur Thalès après avoir pris quelques profits sur le titre.
Les titres sont tous à de hauts niveaux, mais l'activité du secteur va bénéficier longtemps des programmes de réarmement un peu partout.
 
Jeune_padawan a dit:
Ah cool ;) Suite à nos échanges de fin janvier ?
Oui, mais pas que!
Je "jouais" Ferrari via des turbos.. Normal pour une boite qui fabrique des F1... Je préfère finalement investir en B&H sur ce titre, et ne plus me prendre la tête avec la perf journalière, et savoir si le lendemain ça va monter ou baisser! Je deviens plus sage avec le temps!
 
attente92 a dit:
Merci @ Poam5356 pour cette brillante démonstration et vos commentaires très constructifs.
Merci à vous pour ces remarques.. agréables à lire!

attente92 a dit:
Énergie : Engie fait du surplace depuis 3 ans et demi. La moins bonne performance de mon PTF.
L'influence de l'Etat serait-elle trop présente ds la gestion de l'entrepride?
C'est certain! L'Etat est un boulet pour les entreprises dans lesquelles il est partie prenante (exemple avec Orange).


attente92 a dit:
Que pensez vous du potentiel de progression de ce titre ?
Sincèrement, aucune idée. Je ne suis pas cette valeur qui n'est pas du tout dans ce que j'aime en bourse.
Moi, c'est croissance, croissance et croissance.


attente92 a dit:
Et j'attends toujours pour entrer ds Thalès après le 08/03 probablement. ....
Comme je l'avais écrit (je ne sais plus dans quelle file), le titre a commencé une conso après être sorti par le haut de son range qui était en place depuis 1 an.
Simple pullback sur le haut du range, il devrait revenir le tester sur les 129,40€ et repartir à la hausse.
Ou consolider plus franchement en réintégrant le range, et sans doute venir s'appuyer éventuellement sur une des MM, la 250 par exemple vers 120€.
Un retour en bas de range, à 108€ serait une belle porte d'entrée sur le titre.

Thales_06_03_2023.gif
 
poam5356 a dit:
Normal pour une boite qui fabrique des F1...
J'espère que c'est plus fiable que la F1 de Charles Leclerc :ROFLMAO:. Je préfère les italiennes à la technologie germanique.

Plus sérieusement que penser de la réglementation européenne sur les moteurs thermiques ? Car l'Europe n'est pas négligeable dans le chiffre d'affaire de Ferrari.

Je dirais que c'est un peu comme dans le luxe en général : qu'importe la réglementation et les prix, le consommateur achète parce c'est Ferrari et le relais de croissance est en Asie.
 
poam5356 a dit:
Merci à vous pour ces remarques.. agréables à lire!


C'est certain! L'Etat est un boulet pour les entreprises dans lesquelles il est partie prenante (exemple avec Orange).



Sincèrement, aucune idée. Je ne suis pas cette valeur qui n'est pas du tout dans ce que j'aime en bourse.
Moi, c'est croissance, croissance et croissance.



Comme je l'avais écrit (je ne sais plus dans quelle file), le titre a commencé une conso après être sorti par le haut de son range qui était en place depuis 1 an.
Simple pullback sur le haut du range, il devrait revenir le tester sur les 129,40€ et repartir à la hausse.
Ou consolider plus franchement en réintégrant le range, et sans doute venir s'appuyer éventuellement sur une des MM, la 250 par exemple vers 120€.
Un retour en bas de range, à 108€ serait une belle porte d'entrée sur le titre.

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Merci Poam5356 ...
Je vais alléger Engie après distribution des dividendes.
Et attendre pour Thalès mais je suis persuadée que la valeur ne baissera pas en raison de l'acuité des tensions géopolitiques actuelles...
Ensuite le souci quand on achète au plus haut même en étalant ses achats en DCA, c'est d'être obligé de renoncer au B&H et de faire des allers retours .
Bonne soirée à tous ..Et encore merci pour ce partage de vos analyses
 
Jeune_padawan a dit:
Plus sérieusement que penser de la réglementation européenne sur les moteurs thermiques ? Car l'Europe n'est pas négligeable dans le chiffre d'affaire de Ferrari.
Ferrari devrait sortir un modèle 100% électrique d'ici à 2025 sans pour autant renoncer à sa gamme thermique.
Le plus gros problème pour Ferrari avec l'électrique ne semble d'ailleurs pas se situer dans la technologie, mais dans l'acoustique. En effet, à 1,6M€ pièce pour certains modèles, le client achète aussi le bruit du moteur, peu importe s'il est électrique. Et il veut ce bruit moteur!
Ferrari a déposé un brevet en ce sens afin d'intégrer à ses véhicules de quoi reproduire les sons du moteur, en synchronisant l'audio avec l'accélération ou la décélération du véhicule.
Un brevet qui, selon ODDO BHF, permettrait à la technologie de rediriger le son vers l'arrière, là où se trouverait le moteur thermique s'il était présent.


Même électrique, une Ferrari restera une Ferrari..

1678216910520.jpeg
 
poam5356 a dit:
Ferrari devrait sortir un modèle 100% électrique d'ici à 2025 sans pour autant renoncer à sa gamme thermique.
Le plus gros problème pour Ferrari avec l'électrique ne semble d'ailleurs pas se situer dans la technologie, mais dans l'acoustique. En effet, à 1,6M€ pièce pour certains modèles, le client achète aussi le bruit du moteur, peu importe s'il est électrique. Et il veut ce bruit moteur!
Ferrari a déposé un brevet en ce sens afin d'intégrer à ses véhicules de quoi reproduire les sons du moteur, en synchronisant l'audio avec l'accélération ou la décélération du véhicule.
Un brevet qui, selon ODDO BHF, permettrait à la technologie de rediriger le son vers l'arrière, là où se trouverait le moteur thermique s'il était présent.


Même électrique, une Ferrari restera une Ferrari..

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Sur la photo , Il ne manque plus que la James Bond Girl...ou le James Bond Boy...

Tous en Ferrari pour notre sécurité citadine.

Le brevet s'il était etendu à d'autres véhicules électriques ( ou poids - lourds ou bus) ferait de Ferrari 1 valeur à un potentiel incroyable.
Je n'y connais rien en mécanique mais je trouve les véhicules électriques bien trop silencieux
 
attente92 a dit:
Il ne manque plus que la James Bond Girl...ou le James Bond Boy...
:eek: James roule en Aston Martin ou Lotus (et en BMW à une époque :cautious:).
 
Jeune_padawan a dit:
:eek: James roule en Aston Martin ou Lotus (et en BMW à une époque :cautious:).
ça vous le fait aussi ? on a de suite cette musique dans la tete [lien réservé abonné]
 
Jeune_padawan a dit:
Plus sérieusement que penser de la réglementation européenne sur les moteurs thermiques ?
A ce sujet, l'Allemagne le pays des Merco, BM, Audi et autre Volkswagen se retire de l'accord européen sur l’arrêt des moteurs thermiques en prévu en 2035. Ou plutôt énonce ses conditions pour profiter de carburant de synthèse le fameux "e-fuel", 80 % moins polluant que le Gasoil mais plutôt très énergivore à fabriquer.
Fabriquer par qui ? L’Allemagne évidemment :)
Résultats des courses, l'accord est reporté... à une date ultérieure non encore définie... Fin des moteurs thermiques en 2035 ? ... c'est loin d'être fait.
Colère générale chez les zécolos au parlement ! :ROFLMAO:
Tous européens mais chacun pour soit quand même, faut pas déconner quand même !

Plus d'infos et de détails sur "La Tribune" [lien réservé abonné]
 
Dernière modification:
Décidément nos amis allemands bloquent tout quand ça ne va pas dans leur sens (cf contentieux franco allemand sur le nucléaire et l’hydrogène et l’armement)
 
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