Poam : Le point sur mes portefeuilles boursiers.

poam5356 a dit:
.. Et toutes n'ont pas été citées!!
Un résultat unitaire peu significatif pour certaines lignes, si on le rapporte à l'ensemble : Oui, assurément.
Pourtant, 20% de gain, petite ou grosse ligne, c'est toujours 20%.
Malgré tout, pour moi c'est le bilan total qui compte.
Ce qui me permet de couper des lignes perdantes sans remord.
Bonsoir Poam.

Je découvre votre énorme portefeuille. Simplement, vous n'êtes pas vraiment dans l'objectif du long terme mais plutot du trading ? Ca fait beaucoup d'actions a gérer. Je découvre la bourse et j'ai exploré le sujet de la sur diversification. Vous vous en sortez avec tout ca ? J'imagine que c'est un job a plein temps.
 
tomlemaire51 a dit:
Bonsoir Poam.

Je découvre votre énorme portefeuille. Simplement, vous n'êtes pas vraiment dans l'objectif du long terme mais plutot du trading ?
Bonsoir tomlemaire51,
Objectif long terme, je confirme.
Les petites lignes, non publiées ici, peuvent s'apparenter à du trading. J'en ouvre, selon l'actu du moment, ou parfois au feeling, et je garde certaines qui vont vivre et grossir.. Et je coupe d'autres qui ne répondent pas à mes attentes.

tomlemaire51 a dit:
Ca fait beaucoup d'actions a gérer. Je découvre la bourse et j'ai exploré le sujet de la sur diversification. Vous vous en sortez avec tout ca ? J'imagine que c'est un job a plein temps.
Bien sûr que je m'en sors, sans la moindre difficulté.
Je ne vous cache pas qu'intervenir sur le forum, ou même entretenir cette seule file me prend plus de temps que celui accordé au portefeuille boursier.
 
poam5356 a dit:
Bonsoir tomlemaire51,
Objectif long terme, je confirme.
Les petites lignes, non publiées ici, peuvent s'apparenter à du trading. J'en ouvre, selon l'actu du moment, ou parfois au feeling, et je garde certaines qui vont vivre et grossir.. Et je coupe d'autres qui ne répondent pas à mes attentes.


Bien sûr que je m'en sors, sans la moindre difficulté.
Je ne vous cache pas qu'intervenir sur le forum, ou même entretenir cette seule file me prend plus de temps que celui accordé au portefeuille boursier.
Je suis tout nouveau dans la bourse, d'après tous les contenus que j'ai visionné et lu on conseille de partir sur des etf plutôt que des actions individuelles car c'est moins risqué et plus facile a gérer, surtout pour du long terme. Sans indiscrétion, pourquoi avoir visé au tant d'actions au lieu d ETF spécifiques ?

J'imagine qu'il doit bien avoir des ETF regroupant plusieurs entreprises de luxes ou bien l'automobile

Au plaisir d'en apprendre plus sur votre stratégie d'investissement !
 
tomlemaire51 a dit:
Je suis tout nouveau dans la bourse, d'après tous les contenus que j'ai visionné et lu on conseille de partir sur des etf plutôt que des actions individuelles
Warren Buffett se plait à dire que "la diversification est une protection contre l'ignorance".
Sans doute peut-on appliquer sa remarque aux ETF.
Quand j'ai commencé à investir en bourse, les ETF ne représentaient pas grand chose, ni grand intérêt. J'ai donc commencé mes investissements directement sur les actions, appris de mes erreurs, exploré le monde de l'économie et des entreprises, et j'ai découvert que ces sujets me passionnaient.

tomlemaire51 a dit:
car c'est moins risqué et plus facile a gérer, surtout pour du long terme. Sans indiscrétion, pourquoi avoir visé au tant d'actions au lieu d ETF spécifiques ?
C'est vrai que tout fonds mutualise les risques, et donc lisse ces risques sur la totalité du portefeuille.
Aimant étudier les actions, je reconnais un avantage aux ETF... et aux OPCVM... c'est celui d'investir sur des marchés étrangers alors que l'info économique est difficile, et même impossible à obtenir pour le particulier que je suis.
Sur les US, à côté de quelques lignes importantes, je compte vendre les petites lignes que j'ai pour replacer les sommes libérées sur un ETF SP500. Là, oui, je le reconnais, c'est plus simple à gérer.
Sur les pays scandinaves, il doit me rester 4 ou 5 actions en direct, et je complète l'investissement sur cette zone géographique par un OPCVM dans le PEA.
Par contre, France et pays limitrophes, pas de problème d'accès à l'information économique, alors j'investis en direct.

tomlemaire51 a dit:
J'imagine qu'il doit bien avoir des ETF regroupant plusieurs entreprises de luxes ou bien l'automobile
C'est le défaut des ETF, limiter un marché boursier à un panel d'actions. C'est faire fi de la diversité des marchés, avec les risques que cela implique.
En raisonnant par l'absurde, on pourrait imaginer qu'un jour, le marché sera réduit à quelques ETF. Le marché US serait alors limité à 500 entreprises. La France à 40 valeurs, et l'Europe à 50 ou, au mieux 600.
Quel désespoir!
Le meilleur exemple caricatural que j'ai en tête est l'ETF ishares Clean Energy qui est surdimensionné pour le petit marché qu'il représente. Les achats de cet ETF ont fait exploser à la hausse le secteur des valeurs vertes en 2020.. Qui s'est ensuite effondré début 2021 quand les gros investisseurs ont commencé à retirer leurs pièces... Entrainant dans la déroute les petits épargnants qui avaient été attirés par le courant porteur de l'année précédente.

Autant je reconnais un intérêt aux ETF qui répliquent les grands indices boursiers. Autant j'estime que les ETF sectoriels relèvent d'une malhonnêteté scélérate de la part de leurs géniteurs!
Certains poussent même le vice jusqu'à fabriquer des indices qui vont coller aux produits qu'ils vont ensuite proposer.

Oui, il y a quelques ETF sur le luxe, mais je ne veux pas investir sur un produit tagué luxe qui investit sur des titres comme Nike, Adidas, Volkswagen ou Diageo.
Le marché du luxe étant réduit, ils n'ont d'autre alternative que d'inclure des entreprises qui sortent de la consommation courante.. Ce qui n'en fait pas pour autant des entreprises de luxe.
Très peu pour moi.
 
poam5356 a dit:
Warren Buffett se plait à dire que "la diversification est une protection contre l'ignorance".
Sans doute peut-on appliquer sa remarque aux ETF.
Quand j'ai commencé à investir en bourse, les ETF ne représentaient pas grand chose, ni grand intérêt. J'ai donc commencé mes investissements directement sur les actions, appris de mes erreurs, exploré le monde de l'économie et des entreprises, et j'ai découvert que ces sujets me passionnaient.


C'est vrai que tout fonds mutualise les risques, et donc lisse ces risques sur la totalité du portefeuille.
Aimant étudier les actions, je reconnais un avantage aux ETF... et aux OPCVM... c'est celui d'investir sur des marchés étrangers alors que l'info économique est difficile, et même impossible à obtenir pour le particulier que je suis.
Sur les US, à côté de quelques lignes importantes, je compte vendre les petites lignes que j'ai pour replacer les sommes libérées sur un ETF SP500. Là, oui, je le reconnais, c'est plus simple à gérer.
Sur les pays scandinaves, il doit me rester 4 ou 5 actions en direct, et je complète l'investissement sur cette zone géographique par un OPCVM dans le PEA.
Par contre, France et pays limitrophes, pas de problème d'accès à l'information économique, alors j'investis en direct.


C'est le défaut des ETF, limiter un marché boursier à un panel d'actions. C'est faire fi de la diversité des marchés, avec les risques que cela implique.
En raisonnant par l'absurde, on pourrait imaginer qu'un jour, le marché sera réduit à quelques ETF. Le marché US serait alors limité à 500 entreprises. La France à 40 valeurs, et l'Europe à 50 ou, au mieux 600.
Quel désespoir!
Le meilleur exemple caricatural que j'ai en tête est l'ETF ishares Clean Energy qui est surdimensionné pour le petit marché qu'il représente. Les achats de cet ETF ont fait exploser à la hausse le secteur des valeurs vertes en 2020.. Qui s'est ensuite effondré début 2021 quand les gros investisseurs ont commencé à retirer leurs pièces... Entrainant dans la déroute les petits épargnants qui avaient été attirés par le courant porteur de l'année précédente.

Autant je reconnais un intérêt aux ETF qui répliquent les grands indices boursiers. Autant j'estime que les ETF sectoriels relèvent d'une malhonnêteté scélérate de la part de leurs géniteurs!
Certains poussent même le vice jusqu'à fabriquer des indices qui vont coller aux produits qu'ils vont ensuite proposer.

Oui, il y a quelques ETF sur le luxe, mais je ne veux pas investir sur un produit tagué luxe qui investit sur des titres comme Nike, Adidas, Volkswagen ou Diageo.
Le marché du luxe étant réduit, ils n'ont d'autre alternative que d'inclure des entreprises qui sortent de la consommation courante.. Ce qui n'en fait pas pour autant des entreprises de luxe.
Très peu pour moi.
En effet j'ai toujours appris qu'il etait primordial de se diverfisier, mais a ce point ! Cependant j'ai jeté un oeil sur le cours des actions dans lesquelles vous avez investi et ça semble etre quelque chose de solide, en plus d'être des compagnies intéressantes, et la plupart d'entre elles (comme les énergies renouvelables, les nouvelles méthode de communication) vont se voir encore grandir dans le temps ! A moins que X compagnie se fasse bouffer par une autre dans le temps...

Vous avez dit "Autant j'estime que les ETF sectoriels relèvent d'une malhonnêteté scélérate de la part de leurs géniteurs!" Pouvez vous m en dire en peu plus sur ce point ?

Pour les ETF il est vrai que ca peut être du n'importe quoi... Un ETF comportant des entreprises écologiques et protection des forêts peut très bien proposer un marchand de tronçonneuse dans le groupe. (est ce un exemple clair ?)

En terme de performance, du fait que vous ciblez une action par une action, êtes-vous récompensé du temps que vous avez passé a effectuer ces recherches ? De plus que le risque doit être multiplié du fait que n'importe quelle action peut chuter beaucoup plus rapidement qu'un etf regroupant des companies plus variées...

Dans tous les cas il est sûr que éthique ment c'est plus raisonnable que d'investir dans des ETF incluant des entreprises dans lesquelles on ne souhaite pas contribuer mais qui malgré tout aide à rapporter de l'argent...

Désolé de ne pas avoir tous les termes, j'espère que vous avez réussi a me comprendre !
 
tomlemaire51 a dit:
Vous avez dit "Autant j'estime que les ETF sectoriels relèvent d'une malhonnêteté scélérate de la part de leurs géniteurs!" Pouvez vous m en dire en peu plus sur ce point ?
Bonjour,
Un ETF réplique passivement un indice. Pas de problème avec les indices des bourses des grandes économies : US, Japon, Europe, GB, etc.
Un ETF ne fait que répliquer un indice qui existe depuis longtemps, bien avant la naissance de l'ETF.
Pas de problème dans ce cas là.
Où je trouve qu'il y a déviance, c'est lorsque les gestionnaires d'ETF ont voulu créer des ETF sectoriels. Sans doute pour concurrencer la gestion active. Des indices sectoriels ont donc été créés... Et parfois, ce sont les émetteurs des ETF qui se sont forgés des indices sur mesure, qu'ils sont les seuls à utiliser.
Tout ceci, à mon avis, manque de sérieux! Tout autant qu'il commence à exister maintenant des ETF actifs!
C'est le monde à l'envers.

tomlemaire51 a dit:
Pour les ETF il est vrai que ca peut être du n'importe quoi... Un ETF comportant des entreprises écologiques et protection des forêts peut très bien proposer un marchand de tronçonneuse dans le groupe. (est ce un exemple clair ?)
oui

tomlemaire51 a dit:
En terme de performance, du fait que vous ciblez une action par une action, êtes-vous récompensé du temps que vous avez passé a effectuer ces recherches ?
Oui, largement. Et si c'était à refaire, tout aurait été placé en actions dès le début, plutôt que répartir l'épargne sur différents supports (SCPI par exemple) au nom du principe disant qu'il faut diversifier ses placements.

tomlemaire51 a dit:
De plus que le risque doit être multiplié du fait que n'importe quelle action peut chuter beaucoup plus rapidement qu'un etf regroupant des companies plus variées...
Oui, le risque existe. J'ai perdu 100% de ma mise sur une boite qui a fait faillite... Et perdu sur des boites rachetées, mais à des cours bien inférieurs à mon prix d'achat. Les OPA ne sont pas toujours le jackpot pour les investisseurs... A titre d'exemple, allez consulter la file Natixis dont la société vient d'être rachetée par la BPCE.
Malgré ces faux pas, toutes mes grosses lignes absorbent les pertes et me produisent une rentabilité sur une si longue période (25 ans, ou un peu plus) qui me satisfait pleinement.
Hermès, c'est 100% de PV en 4 ans.
Pourquoi ai-je écouté aussi longtemps les "ânes à listes" qui trouvent toujours le titre trop cher et en déconseillent l'achat? Une erreur de ma part, mais rattrapée depuis!!
 
Après évidemment sur le long terme en bourse vous êtes gagnants mais je considère qu'il faut faire des arbitrages chaque année car j'ai rarement vu des personnes gagnaient de l'argent en achetant 10 titres et revenir 20 ans avec une progression. C'est la roulette russe si on ne s'y intéresse pas un minimum. En septembre 2000, France Télécom était la première capitalisation de la Bourse de Paris, à près de 175 milliards d’euros et Alcatel troisième(environ 110 milliards). Que sont devenus les cours de ses actions ? Et des exemples comme cela il y en a beaucoup.
 
immo31 a dit:
Après évidemment sur le long terme en bourse vous êtes gagnants mais je considère qu'il faut faire des arbitrages chaque année car j'ai rarement vu des personnes gagnaient de l'argent en achetant 10 titres et revenir 20 ans avec une progression.
Si on demandait à la famille Bettencourt Meyers ce qu'elle en pense?
 
Et air liquide. J'entends encore mon prof d'eco nous dire il y 25 ans en acheter et de ne plus y toucher pdt 20 ans. Pourquoi ne l'ai je pas écouté 😭
 
Atys a dit:
Et air liquide. J'entends encore mon prof d'eco nous dire il y 25 ans en acheter et de ne plus y toucher pdt 20 ans. Pourquoi ne l'ai je pas écouté 😭
Pourquoi ??
Mais probablement parce qu'à l'époque vous n'avez pas cru ce qu'il disait ....

Lorsque j'entends une phrase de ce genre, et même si elle me dérange, j'ai pris l'option de me dire : Et s'il avait RAISON ?
 
Atys a dit:
Et air liquide. J'entends encore mon prof d'eco nous dire il y 25 ans en acheter et de ne plus y toucher pdt 20 ans. Pourquoi ne l'ai je pas écouté 😭
Pour Air Liquide, c'est ce que j'ai fait il y a 25 ans. Jamais vendu le moindre titre depuis.
Par contre, sur Hermès, ce sont les "ânes à listes" que je n'aurais pas dû écouter, ou, du moins, pas aussi longtemps.
 
poam5356 a dit:
Pour Air Liquide, c'est ce que j'ai fait il y a 25 ans. Jamais vendu le moindre titre depuis.
Par contre, sur Hermès, ce sont les "ânes à listes" que je n'aurais pas dû écouter, ou, du moins, pas aussi longtemps.
C’est ce que j’envisage de faire avec AL mais je suis investi que depuis 6 mois et non 25 ans😁. Je compte prendre des titres chaque année et ne rien vendre, on verra bien dans 10, 15, 20 ans…
 
A ma 1ere réunion club d'investissement l'animateur nous a conseillé AIR liquide pour nos PF perso et nous avons TOUS suivi ..........il y a près de 40 ans
 
Nivelle a dit:
A ma 1ere réunion club d'investissement l'animateur nous a conseillé AIR liquide pour nos PF perso et nous avons TOUS suivi ..........il y a près de 40 ans
Vous voyez bien que c'est le genre de titre que l'on peut conserver longtemps, même si on peut y faire quelques petites transactions au moment des dividendes ....
 
Après évidemment que l'on peut garder des titres, heureusement. C'est juste que s'il y a des gagnants il y a forcément des perdants. Sinon en France Air Liquide, l'Oreal, Hermes et LVMH sont de très belles actions.
 
bonne_annee_2022.gif

Bananée... Bonne Année 2022...
Évitons les peaux de bananes et espérons être enfin débarrassés du masque!!



2021 avait bien commencé, mais le max de la perf a été fait en septembre.
Les marchés ont été haussiers jusqu'au mois d'août. Depuis, nous sommes dans des marchés en tôle ondulée, comme j'ai pu l'entendre dire sur une radio dédiée à l'économie.
Cette volatilité a été alimentée par les craintes et espoirs sur la pandémie, et par les anticipations sur les annonces des banques centrales en matière de politique monétaire à venir.
Mon portefeuille n'y a pas échappé. Et ce, d'autant plus qu'il est largement positionné sur les valeurs de croissance.
La PV max a atteint 65K€ en septembre. Depuis, elle fluctue : Un mauvais mois d'octobre avec une PV revenant à 53K€, puis un bon mois de novembre avec la PV qui regagne en quelques jours pratiquement tout ce qu'elle avait perdu le mois précédent... Puis un mois de décembre décevant et une PV sur l'année qui revient dans les bas niveaux d'octobre, avant de reprendre quelques couleurs sur la fin de ce mois de décembre 2021.

Malgré tout, le bilan est positif avec, en bilan annuel, +60443€ (+22,06%), pour une valorisation totale de 334 420€.

La rentabilité de ce portefeuille conséquent me satisfait pleinement.
C'est d'autant plus satisfaisant qu'il intègre les liquidités, quelques placements faiblement rémunérateurs (oblig CT), et un placement diversifié mixte actions/obligations représentant 15% du portefeuille pour une rentabilité sur l'année de 9%. Des postes moins rémunérateurs que les actions et qui pèsent sur la performance globale.

Les vents semblent changer de direction en cette fin 2021. Peut-être est-il temps d'adopter une stratégie plus value qui devrait profiter de la hausse des taux à venir en 2022, alors que cette hausse des taux va pénaliser les valeurs de croissance.

2022, un avenir incertain, c'est le moins que l'on puisse dire!
Selon les stratégistes d'OFI AM :
"La croissance économique sur 2022 sera moindre que sur l’année écoulée mais encore nettement au-dessus des potentiels. L’inflation devrait voir son pic en début d’année avant de refluer progressivement. Dans ce contexte, les Banques Centrales pourront continuer leur cycle de resserrement monétaire de façon très progressive pour ne pas heurter la croissance."

C'est un scenario presque idéal pour les marchés actions... Mais...
- L'inflation ne va peut-être pas refluer en aussi bon ordre qu'espéré : Les perturbations de la chaîne d'approvisionnement s'atténuent, mais les hausses salariales prennent le relais et entretiennent à leur tour une inflation élevée.
- Risque d’un retour de contraintes élevées dues à la progression des contaminations et au nouveau variant Omicron.
-Tensions géopolitiques US/Russie sur l’Ukraine et US/Chine.

Ces facteurs sont de nature à peser sur l'économie mondiale, avec, dans le même temps, la FED qui entame un resserrement monétaire avec l'accélération du tapering.
Tous ces facteurs vont dans le même sens : Ils pèsent sur les économies.
Nous devons y ajouter (déjà) les élections de mi-mandat aux US qui pourraient inciter la FED à agir, ou plus tôt, ou plus tard, pour ne pas être accusée de peser sur les résultats.

Inflation et pandémie, 2 risques qui vont peser sur les marchés en 2022.
Si la pandémie pèse trop sur les économies, alors les taux obligataires vont refluer. ce qui favorisera les valeurs de croissance, tech en tête.
Si Omicron marque la fin de la pandémie (comme cela s'était passé en 1919 avec la grippe espagnole), et que les économies peuvent enfin évoluer sans entrave, alors les craintes inflationnistes vont revenir au 1er plan. Les valeurs de croissance, qui ont besoin de capitaux pour croître, seront alors pénalisées par les hausses de taux des banques centrales, alors que les valeurs cycliques seront favorisées.

En conclusion, bien qu’un large consensus semble se dégager sur le fait que 2022 sera une année difficile, les avis divergent sur l’évolution d’un certain nombre d’inconnues.
Il y a quelques inquiétudes dans les perspectives et la transition vers un monde post-Covid ne se fera probablement pas tout à fait en douceur.
La principale d’entre elles concerne l’ampleur du resserrement monétaire auquel devront procéder les banques centrales, ainsi que les délais associés : un rattrapage brutal serait une mauvaise chose pour le risque, tandis qu’une action insuffisamment énergique menacerait leur crédibilité.

Le portefeuille au 31/12/2021 (liste limitée aux lignes > 1500€) :


2021_12_portefeuille_POAM.gif
 
..... Suite .....

Répartition sectorielle du portefeuille :

2021_12_camembert_portefeuille_POAM.gif




Alors, en 2022, on fait quoi?
Reste que la décision de la Fed de relever les taux, mais aussi de la Banque d’Angleterre qui vient de le faire, met sous pression, en Bourse, les entreprises du secteur de la "tech" qui, pour financer leur croissance, ont besoin d’emprunter.
"Si nous nous dirigeons vers un environnement dans lequel les taux d'intérêt montent, les valeurs à forte croissance vont devenir moins attirantes", explique Dennis Dick, trader chez Bright Trading LLC. Florian Roger, responsable de la recherche chez Exane Solutions, prédit une rotation vers les valeurs "value" l’an prochain.

J'ai décidé d'alléger un peu la tech au profit de valeurs cycliques, banques et automobile en tête.


Sur la Tech : Allègements en cours.

Les allègements portent principalement sur Microsoft, NVidia, Meta Platforms.


Bancaires : Renforcement en cours.

Sur les banques, je suis investi sur la BNP, SG, Raiffeisen, ING Groep, KBC, Santander et Bank of America Corp


Automobile : Renforcement en cours.
Daimler AG
(qui va devenir Mercedes), Stellantis, Trigano.


Berkshire Hathaway (BRK.B) : Renforcement en cours.

Valeur "value" par excellence, Berkshire Hathaway (BRK.B) a gagné 5% suite à l'annonce de l'accélération du tapering lors de la dernière réunion de la FED mi-décembre, alors que l'indice Nasdaq 100 en a perdu autant.

Valeurs vertes : Le courant redeviendrait-il porteur?
Les changements climatiques et la numérisation doivent rester des courants porteurs ces prochaines années.
À ce jour, ils ne constituent pas les moteurs majeurs de la performance, surtout pour les valeurs vertes qui ont été mises à mal en 2021, mais ils devraient représenter des thématiques d’investissement importantes à l’avenir.

Je note que le newsflow sur l'hydrogène est soutenu en cette fin 2021. McPhy et HRS annoncent des signatures de contrats, et Air Liquide s'engage dans divers gros programmes dans l'hydrogène :
- Association avec Faurecia pour accélérer l’utilisation d’hydrogène par les poids lourds (12/10/2021)
- Association avec ENI pour la création d'un réseau de station de recharge hydrogène en Italie (04/11/2021)
- Air Liquide et le gestionnaire de réseaux gaziers Redexis viennent de signer un accord afin d'étudier le déploiement de plusieurs dizaines de stations hydrogène dédiées à la mobilité lourde. (14/11/2021)
- Air Liquide et Iveco viennent de signer un protocole d'accord pour développer la mobilité hydrogène en Europe. (14/12/2021)

Dans cette optique d'un développement commercial de l'hydrogène qui commence à prendre forme, je viens de revenir sur HRS, et je guette une porte d'entrée sur McPhy.

Autre valeur industrielle impliquée dans l'hydrogène : le groupe industriel suisse ABB sur lequel je viens d'ouvrir une position.
C'est une entreprise raisonnablement valorisée sur un secteur industriel qui pourrait trouver grâce auprès des investisseurs qui vont quitter la tech pour les secteurs cycliques.
"Une augmentation internationale des dépenses d'infrastructure durable, une demande croissante pour la robotique ainsi que son rôle de fournisseur d'énergie verte et autres solutions industrielles durables lui assurent un avenir radieux", estime Chris Beauchamp, analyste chez IG Bank.
S’attendant à une solide situation des commandes en 2022, le groupe industriel ABB a relevé ses objectifs de croissance à moyen terme. Dès 2023, l’entreprise vise une marge encore plus élevée.

Valeurs vertes du portefeuille qui pourraient être renforcées :
EDP Renováveis, NextEra Energy, Verbio Vereinigte Bioenergie AG

Autres valeurs liées à la transition écologique :
Steico, Kingspan et Sika
que je compte renforcer après la très belle opération de croissance externe que vient de réaliser l'entreprise.
Sika vient de racheter pour 5MdsCHF MBCC, la branche chimie de construction de BASF. Les effets de synergies sont estimés à plusieurs centaines de millions de CHF. Une opération qui permettra à Sika d’augmenter ses marges quand la concurrence n'arrive pas à les maintenir à cause de l'inflation.
Sika progresse de 52% en 2021.

Un coup de coeur de fin d'année :
Sciuker Frames
(Italie), un groupe actif dans la conception et la production de fenêtres éco-durables.
L'entreprise bénéficie d'un double vent favorable avec le côté écologique de sa production, et avec les incitations fiscales (Superbonus et Ecobonus) dans la construction décidées par le gouvernement italien.
Pour les analystes de Banca Akros, "la dynamique exceptionnellement forte que connaît le secteur italien de la construction soutient les perspectives à moyen terme et laisse place à une hausse significative de l'action".


Numérisation des entreprises et valeurs en portefeuille :
- Esker, Nagarro SE (Allemagne) et Digital Value (Italie)

Digital Value est un autre pari de fin d'année.
Digital Value SpA est une société holding basée en Italie, qui fournit des solutions et des services informatiques (technologies de l'information) en partenariat avec d'autres fournisseurs de TI. Son offre comprend des centres de données et des nuages hybrides, et est active dans tout l'écosystème informatique.
La société devrait bénéficier des investissements massifs de l’Italie pour combler son retard sur le digital.


Le luxe : Satut-quo
Je garde les valeurs du luxe sur lesquelles je suis bien investi.


La santé : Renforcement au cas par cas.
La santé a connu des fortunes diverses :
Forte hausse pour les valeurs liées aux test et vaccins (Eurofins, Sartorius).
Indépendamment du coronavirus, elles ont un potentiel de croissance très important. Je garde et je renforce sur tout excès baissier.
Sartorius vient d'être renforcée le 14/12 à 448,80€.
D'autres valeurs ont été pénalisées par les contraintes imposées par la pandémie à cause des reports d'investissements de la part des services de santé, à cause des déprogrammations d'actes, ou simplement parce que les patients sont confinés.
C'est le cas pour Intuitive Surgical, Vitrolife ou M1 Kliniken.
Tout excès baissier sera l'occasion de renforcer sur ces titres.


L'immobilier : En phase d'accumulation.
Nouvelles venues dans le portefeuille, principalement en rapport avec le commerce en ligne et la logistique qui devraient continuer de croître fortement ces prochaines années :
- VGP, une société immobilière belge spécialisée dans les bâtiments logistiques et semi-industriels.
- Shurgard Self-Storage, autre société belge qui est le leader européen des garde-meubles en libre-service avec 242 centres de stockage en Europe.
- Prologis (PLD), société US qui investit dans le secteur immobilier de la logistique sur l'ensemble de la planète.
- Life Storage Inc (LSI), qui acquiert, possède et gère des propriétés d'entreposage libre-service. La société exploite environ 970 propriétés de self-stockage dans 33 états US.
- Digital Realty Trust (DLR), spécialisée dans les centres de données (datacenter)

Les perf 2021 sont excellentes : VGP +92%, Life Storage +81%, Prologis +61%, Shurgard Self-Storage +56% et Digital Realty Trust +23%
Espérons qu'elles le seront aussi en 2022.
 
poam5356 a dit:
n bilan annuel, +60443€ (+22,06%), pour une valorisation totale de 334 420€
Woah, quelle puissance..... tu as pris la hausse de pleine volée, félicitations !
Très bon crue cette année 2021 pour toi ! :love:
 
Bravo Poam, toutes mes félicitations pour cette année et tes explications.. 💪

Tu fais du très beau travail et tu peux être fier de toi ! 👏👏🎉
 
Merci Poam, merci pour ton aide et toute ton implication
 
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