The Blue Line a dit:
Étonnant que personne ne parle d'Alphabet et de... Willow !!
Ben j'étais occupé à passer l'A-10 sur les gratuites ...
2 grandes nouvelles pour Alphabet avec Gemini 2.0 et Willow sa nouvelle puce pour l’informatique quantique.
Du coté de Gemini 2.0, Google annonce avoir corrigé les nombreux défauts de la première version et propose un nouveau modèle d'intelligence artificielle générative qui permet de de répondre aux questions des utilisateurs, mais aussi d'agir en leur nom.
Over the last year, we have been investing in developing more agentic models, meaning they can understand more about the world around you, think multiple steps ahead, and take action on your behalf, with your supervision.
Au cours de l’année dernière, nous avons investi dans le développement de modèles plus agentsiques, ce qui signifie qu’ils peuvent mieux comprendre le monde qui vous entoure,
anticiper les besoins des utilisateurs et d’effectuer des actions sous leur supervision.
L'IA pourra utiliser des outils natifs comme la recherche Google.
Pour tester :
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Source :
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Sur la puce Willow là c'est du lourd :
Les recherches sur l'informatique quantique avançait peu du fait que ces systèmes sont sensibles aux erreurs de calculs si l'état quantique n'est pas maintenu.
Un ordinateur quantique est très différent de nos ordinateurs actuels, en effet ceux-ci résonne sous forme de bits (1 ou 0) et effectuent des calculs en manipulant ces bits.
L'ordinateur quantique repose sur des qbits qui peuvent porter soit un 1, soit un 0, soit une superposition d’un 1 et d’un 0 (voir chat de Schrödinger).
Cet état quantique n'est possible qua dans des conditions précises à savoir un isolement du monde extérieur (les rayons cosmiques perturbent les qbits) et des contraires de températures (refroidissement proche du zéro absolu).
Lorsque le qbit est perturbé on parle de décohérence quantique et cela génère des erreurs de calculs.
Comme la décohérence est inéducable, la recherche travaille plutôt à les corriger que de les éviter. Différents modèles existent et c'est là que rentre Google.
L’exploit de Willow réside dans sa capacité à réduire les erreurs de manière exponentielle à mesure que le nombre de qubits augmente. En résumé plus on met de qbits plus il est fiable !
Et ça c'est génial car on sait faire des qbits en masse de nos jours.
Les applications sont elles incroyables en terme de calculs et notamment de factorisation. Dans son blog Google parle d’un calcul effectuait en 5 minutes alors qu'avec un supercalculateur "classique" cela aurait pris 10 septillions d’années (10 suivi 42 zéros). Pour rappel l'age de la Terre est de 4,54 milliards d'années (4,54 suivi de 9 zéros).
On parle de débouchés dans le médical (simulation des essais de médicaments), recherche fondamentale (fusion nucléaire, physique quantique, ...) et bien sûr l'IA.
Ce type d'ordinateur pourrait simuler sans difficulté un être humain mais aussi résonner de façon autonome à une vitesse incroyable (Skynet n'est pas loin).
Enfin un domaine bien précis intéresse les gouvernements : la cryptanalyse

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Via l'algorithme de Shor, les systèmes de chiffrements actuels seront obsolètes. L'ordinateur quantique peut opérer une méthode force brute parallélisée : il va tester tous les combinaisons simultanément au lieu d'une par une.
On va temporiser tout cela car les défis persistent, Willow ne possède que 105 qbits alors qu'il en faudrait des millions pour résoudre les calculs pris en exemple. Et les contraintes techniques pour maintenir l'état quantique restent.
Néanmoins l'informatique quantique passe de la théorie à une technologie émergentes.
Source :
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