Je n'arrive pas à me convaincre d'ouvrir un PER

MDacier a dit:
Ah ?
Je pensais au contraire que les hauts salaires subissaient une forte décote a la retraite
Oui avec le plafonnement de la retraite de base :
Le montant de votre pension de retraite versée par l'Assurance retraite ne peut pas dépasser 50 % du plafond de la Sécurité sociale applicable l'année de votre départ à la retraite. Ainsi, si vous partez à la retraite en 2024, votre retraite ne peut pas dépasser 1 932,00 € brut par mois.
 
Maurice63 a dit:
Oui avec le plafonnement de la retraite de base :
Le montant de votre pension de retraite versée par l'Assurance retraite ne peut pas dépasser 50 % du plafond de la Sécurité sociale applicable l'année de votre départ à la retraite. Ainsi, si vous partez à la retraite en 2024, votre retraite ne peut pas dépasser 1 932,00 € brut par mois.
Ah ?!
Le plafond est ridiculeusement bas!
 
MDacier a dit:
Ah ?!
Le plafond est ridiculeusement bas!
Et oui les hauts salaires démarrent dès le plafond de la SS. Soit près de 3900 bruts mensuels ! Choquant ?
 
Maurice63 a dit:
Et oui les hauts salaires démarrent dès le plafond de la SS. Soit près de 3900 bruts mensuels ! Choquant ?
Ne pas oublier que l'essentiel de la retraite des cadres n'est pas la sécurité sociale de base mais les complémentaires, supplémentaires et autres articles 83, 32 etc, PEE, actions attribuées... + ce qu'ils ont constitué eux-mêmes
 
Kizzo a dit:
Ne pas oublier que l'essentiel de la retraite des cadres n'est pas la sécurité sociale de base mais les complémentaires, supplémentaires et autres articles 83, 32 etc, PEE, actions attribuées... + ce qu'ils ont constitué eux-mêmes
Oui c’est la retraite par capitalisation ! mais représentant de l’ordre de 30 à 55% du total.
 
Maurice63 a dit:
Oui c’est la retraite par capitalisation ! mais représentant de l’ordre de 30 à 55% du total.

La complémentaire fonctionne aussi par répartition. C'est un peu gros là...
 
Non pas que. Il y a aussi la retraite AGIRC-ARRCO. C'est aussi de la répartition. Mais ce n'est pas la retraite de base. C'est la retraite complémentaire.

Édit : @Axiles a été plus rapide
 
Maurice63 a dit:
Oui c’est la retraite par capitalisation ! mais représentant de l’ordre de 30 à 55% du total.
Faux
 
Membre63929 a dit:
Non pas que. Il y a aussi la retraite AGIRC-ARRCO. C'est aussi de la répartition. Mais ce n'est pas la retraite de base. C'est la retraite complémentaire.

Édit : @Axiles a été plus rapide
@Maurice63
C'est un système qui est géré depuis des années par les Partenaires Sociaux et dont l'Etat ne se mêle pas ( pourvu que ça dure) . Il recueille les cotisations vieillesse du salarié et de l'employeur sur la partie du salaire qui est au dessus du plafond de la sécurité sociale; le fait fructifier sans prendre de risques et verse les compléments de retraite. Le système ne peut être activé que si vous avez votre retraite CNAV. Les cotisations versées sont transformées en points .. un futur retraité peut savoir combien de points il a acquis et au moment de la retraite, ces points sont transformés en euros. Les ratios cotisations/points et points/euros sont décidés par les Partenaires Sociaux qui peuvent les ajuster si par exemple le nombre de retraités devient trop importants et mets en danger l'équilibre du système. Il y a 13,5 millions de retraités Agirc Arrco... plus d'infos ici
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Au bout de 17 pages, est ce que @Blinksurf182 à ouvert un PER?:biggrin:
 
Bien sûr que non 😂
Il l'ouvrira à la 70è.
 
pchmartin a dit:
@Maurice63
C'est un système qui est géré depuis des années par les Partenaires Sociaux et dont l'Etat ne se mêle pas ( pourvu que ça dure) . Il recueille les cotisations vieillesse du salarié et de l'employeur sur la partie du salaire qui est au dessus du plafond de la sécurité sociale; le fait fructifier sans prendre de risques et verse les compléments de retraite. Le système ne peut être activé que si vous avez votre retraite CNAV. Les cotisations versées sont transformées en points .. un futur retraité peut savoir combien de points il a acquis et au moment de la retraite, ces points sont transformés en euros. Les ratios cotisations/points et points/euros sont décidés par les Partenaires Sociaux qui peuvent les ajuster si par exemple le nombre de retraités devient trop importants et mets en danger l'équilibre du système. Il y a 13,5 millions de retraités Agirc Arrco... plus d'infos ici
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Les cotisations AGIRC ARRCO commencent au premier euro.
 
pchmartin a dit:
@Maurice63
C'est un système qui est géré depuis des années par les Partenaires Sociaux et dont l'Etat ne se mêle pas ( pourvu que ça dure) . Il recueille les cotisations vieillesse du salarié et de l'employeur sur la partie du salaire qui est au dessus du plafond de la sécurité sociale; le fait fructifier sans prendre de risques et verse les compléments de retraite. Le système ne peut être activé que si vous avez votre retraite CNAV. Les cotisations versées sont transformées en points .. un futur retraité peut savoir combien de points il a acquis et au moment de la retraite, ces points sont transformés en euros. Les ratios cotisations/points et points/euros sont décidés par les Partenaires Sociaux qui peuvent les ajuster si par exemple le nombre de retraités devient trop importants et mets en danger l'équilibre du système. Il y a 13,5 millions de retraités Agirc Arrco... plus d'infos ici
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Je suis retraité depuis plus d’un an !
 
Membre63929 a dit:
Bien sûr que non 😂
Il l'ouvrira à la 70è.
Allez à vos claviers !
 
Pour revenir sur le sujet. Et concrètement mon PERO ouvert en 1996 et alimenter jusqu’en 1999 uniquement par les versements obligatoires et surtout oublié jusqu’à cette année. Bilan 27000 de capital non récupérable mais rente mensuelle de 112 après réversion.
 
Apparemment la non imposition des sommes versées sur le PER quand le bénéficiaire meurt avant de casser le PER est menacée, selon Les Echos :

Dans ce cas de figure, « les sommes accumulées et transmises aux ayants droit sont imposées au titre des successions, mais sans jamais l'avoir été au titre de l'impôt sur le revenu, initialement dû par le défunt », remarquent les députés.

Selon eux, le décès de l'assuré avant la liquidation du plan fait ainsi « échec au rattrapage fiscal à la sortie ». « La direction générale du Trésor, dont nous avons auditionné les représentants, reconnaît une perte sèche pour le budget de l'Etat, sans être capable d'en évaluer le montant », a souligné Félicie Gérard.

Charles de Courson propose de fiscaliser les ayants droit, en soumettant à l'impôt sur le revenu les sommes transmises, dès lors qu'elles correspondent à des versements déduits. « Le montant de l'impôt ainsi acquitté serait déductible de l'actif successoral soumis aux droits de succession, afin d'éviter un phénomène de double imposition ».

Lancé en 2019 dans le cadre de la loi Pacte, le PER est un produit récent. « Nous n'avons pas le recul suffisant pour savoir s'il y a eu beaucoup de montages permettant de réduire les droits de succession », pointe de son côté Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l'épargne qui a été entendu par les parlementaires.

Une interdiction de souscrire un PER après 67 ans
Il n'existe actuellement aucune limite d'âge pour ouvrir un plan d'épargne retraite. Pour réduire « au maximum la probabilité d'un décès de l'assuré avant la liquidation de son PER », les députés recommandent l'instauration d'une « double borne d'âge ». Concrètement, un épargnant ne pourrait plus ouvrir un PER à partir de 67 ans et, s'il en détient un, celui-ci serait automatiquement liquidé à 70 ans.

« La direction générale du Trésor nous a indiqué que des réflexions étaient engagées sur l'application d'un âge limite de liquidation, mais sans préciser leur contenu, ni de calendrier », indiquent les rapporteurs. « Dans les faits, peu d'assureurs proposent le PER au-delà de 70 ans », rétorque Philippe Crevel.

Surtout, vous l'aurez lu au-dessus, fermeture obligatoire du PER à 70 ans, qui rendrait encore plus compliqué le pilotage des retraits selon la TMI du moment. Cela vient encore réduire l'intérêt d'ouvrir un PER dans une optique purement de gain gagne petit avec le changement de TMI à la retraite.

Il sera intéressant de voir si cela passe, si cela s'applique uniquement aux PER ouverts après, etc.

Je n'en tirerais pas beaucoup d'éléments sur le fond et le risque fiscal du PER, tant c'était anormal comme situation (un peu comme le fait de pouvoir déduire les amortissements d'un LMNP au réel sans que ça se reflète dans le calcul de la PV). Je dirais même plus : le fait que le débat sur la fiscalité du PER se focalise sur ce point a tendance à un peu me rassurer sur la stabilité fiscale du produit.
 
Axiles a dit:
Charles de Courson propose de fiscaliser les ayants droit, en soumettant à l'impôt sur le revenu les sommes transmises, dès lors qu'elles correspondent à des versements déduits. « Le montant de l'impôt ainsi acquitté serait déductible de l'actif successoral soumis aux droits de succession, afin d'éviter un phénomène de double imposition ».
Moi qui était content d'avoir trouvé à 71 ans un produit qui prenait la suite de l'AV à laquelle je n'ai plus droit et qui venait d'ouvrir un PER .. snif sniff .. de toutes façons c'est fait et on verra fin 2025 si cette modif est passée.
 
pchmartin a dit:
Moi qui était content d'avoir trouvé à 71 ans un produit qui prenait la suite de l'AV à laquelle je n'ai plus droit et qui venait d'ouvrir un PER .. snif sniff ..

Rien n'est fait. Surtout dans cette Assemblée sans majorité. Mais à suivre.
 
Axiles a dit:
Apparemment la non imposition des sommes versées sur le PER quand le bénéficiaire meurt avant de casser le PER est menacée, selon Les Echos :



Surtout, vous l'aurez lu au-dessus, fermeture obligatoire du PER à 70 ans, qui rendrait encore plus compliqué le pilotage des retraits selon la TMI du moment. Cela vient encore réduire l'intérêt d'ouvrir un PER dans une optique purement de gain gagne petit avec le changement de TMI à la retraite.

Il sera intéressant de voir si cela passe, si cela s'applique uniquement aux PER ouverts après, etc.

Je n'en tirerais pas beaucoup d'éléments sur le fond et le risque fiscal du PER, tant c'était anormal comme situation (un peu comme le fait de pouvoir déduire les amortissements d'un LMNP au réel sans que ça se reflète dans le calcul de la PV). Je dirais même plus : le fait que le débat sur la fiscalité du PER se focalise sur ce point a tendance à un peu me rassurer sur la stabilité fiscale du produit.
Oui cela avait été évoqué
 
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