agra07 a dit:
Relisez ce que j'ai écrit. Si je vous prête 1000€ et que nous convenons tous les deux que vous me rendrez 1050€ dans 6 mois, le taux d'intérêt est de 5% sur 6mois, point final (à supposer que cette transaction soit légale entre deux particuliers).
Raisonner en mois n'est pas pertinent en cas d'échéances dites brisées. Point abordé plus haut. Vous persévérez à dissimuler le vrai problème : l'usage d'une année lombarde ne se vérifie que lors des mois incomplets.
"Je donne mon avis, je les mets en garde en essayant de bien les informer sur les procédures et leurs risques et aussi parfois sur la façon de raisonner de certains juges. Il est quand même stupéfiant d'apprendre que certains se sont lancés dans un procès sans même savoir quel était le montant chiffré de l'erreur commise."
Mettre en garde et décourager, l'expression a même valeur venant de personnes comme vous qui militez pour les banques. Quant à la façon de raisonner de certains Magistrats, elle est très certainement influencée par l'attitude des avocats des banques qui multiplient les arguments tout aussi contraires les uns que les autres dans le seul but d'égarer l'Esprit des juges. (je dirais même noyer le débat)
Enfin, vous raisonnez en terme de préjudice pour l'emprunteur. Cet argument est inopérant. Voir jurisprudence citée plus haut.
Vous oubliez aussi de dire que si le recours à l'année lombarde implique un surcoût d'intérêts parfois faible sur un contrat, il est colossal si l'on raisonne à l'échelle du nombre de contrats de crédit passés chaque année, et le nombre d'années pendant lesquelles les banques ont impunément pratiqué l'année lombarde.
"Je ne cherche pas à vous convaincre. Il y a ceux qui s'expriment et ...la majorité silencieuse"
La majorité silencieuse comme vous le dîtes doit vous réjouir car comme dirait le proverbe :"qui ne dit mot consent"....
Vous semblez employer une démarche "à l'usure" en pensant que la fatigue emportera le renoncement. Je ne fais pas partie de ceux-là, je dois vous décevoir!