Ce projet de transfert, présenté comme un moyen entre autres de rapprocher ces services de leurs utilisateurs, a été récemment dévoilé en interne lors d'un comité d'établissement, a indiqué une source syndicale, confirmant des informations publiées par le quotidien Le Monde.
« Pas de licenciement »
Les 150 personnes employées jusqu'à présent au sein des activités concernées « sont en Île-de-France et vont y rester, elles vont se voir proposer une mobilité dans la région, il n'y a absolument pas de licenciement », a précisé à l'AFP une source au sein du groupe.
Quant aux salariés requis pour assurer ces tâches, ceux-ci doivent être recrutés directement au Maroc où la banque française est déjà présente via sa filiale BMCI, a-t-on indiqué de même source. Contactée, un porte-parole de BNP Paribas n'a pas souhaité commenter ces informations.
Le précédent Natixis
Ce projet survient après celui de Natixis, filiale cotée du groupe bancaire BPCE, qui avait décidé dès l'an dernier de déplacer une partie de son personnel informatique à Porto, au Portugal, provoquant la grogne du comité central d'entreprise et des organisations syndicales.