MAJ août 2022.
Hausse importante des marchés en juillet et août qui fait apparaître la bourse comme une oasis de quiétude et de bonheur dans un environnement qui s'apparente à une fournaise, autant météorologique avec les incendies, que humaine avec la guerre en Ukraine... Sans oublier les bruissements de navires, à défaut de bottes, du côté de Taïwan.
Les marchés sont-ils de nouveau sur le bon chemin, celui de la hausse, et de manière durable ?
Ou serions-nous dans l’œil du cyclone ?
Je ne saurais le dire.
L'inflation est au centre des interrogations parce qu'elle conditionne l'intervention plus ou moins forte de la FED... Je crois que ça, vous l'avez bien compris.
Nous regardons tous du côté des US où l'économie américaine crée toujours beaucoup d'emplois, le chômage est bas et les salaires continuent de monter.
Autant d'éléments créateurs d'inflation.
A l'opposé, les matières premières sont en repli important avec, par exemple, un pétrole revenant sous les 100USD. Les autres matières premières ne sont pas en reste.
Aurions-nous passé le pic d'inflation et une modération de la FED est-elle envisageable pour la fin d'année ?
Un scenario qui serait positif pour les actions, notamment les valeurs de croissance américaines.
Autre hypothèse : l’entrée en récession des États-Unis avec un fort ralentissement de l’activité (hard landing), et une hausse importante du chômage. La Fed doit alors interrompre son cycle de hausse des taux.
Scénario négatif pour les actions dans un 1er temps, puis positif après la purge des marchés et avec l'inflation qui baisse.
A ce contexte économique plus que mouvant, s'ajoute celui de l'Europe qui subit de plein fouet les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment sur un plan énergétique.
Difficile d'imaginer passer un hiver tranquille au coin du feu qui crépite dans la cheminée.
Difficile aussi d'imaginer que l'économie va ralentir doucement en entrainant un reflux de l'inflation. C'est le scénario retenu par les marchés ces 2 derniers mois, et pour cause :
La FED a atteint le niveau neutre sur ses taux directeurs, c'est à dire qu'ils sont à un niveau correspondant à une économie fonctionnant de manière optimale. Ce qui signifie qu'elle est alors en capacité de les baisser de nouveau, si le besoin s'en faisait sentir.
Évidemment, un tel scénario optimiste a redonné de l'envie aux investisseurs cet été.
Peut-être ont-ils eu raison de revenir en force sur les marchés dès la fin juin.
En ce qui me concerne, j'ai du mal à voir un tel scénario, idyllique s'il en est, se dérouler ces prochains mois.
Je crois que les entreprises vont beaucoup souffrir, plus les européennes que les autres.
Dans mon esprit, je ne conçois pas un nouveau cycle haussier, et durable, de la bourse sans le passage par un reset des marchés... J'ai dit "reset", pas "recette".. Ne vous méprenez pas sur mes propos.
En conséquence,
j'ai continué d'alléger les positions pour avoir maintenant le 1/3 du portefeuille en liquidités (98K€).
Quelques opérations ont été réalisées ces 2 derniers mois, mais relèvent de l'opportunisme de CT comme cet achat de 280 actions EDF à 9,68€ le 11 juillet sur anticipation du rachat de la boite par l'Etat. Ce qui sera annoncé le 19 juillet à un prix de 12€.
Revente des 280 actions à 11,94€ le 05 août : Gain 630€
Je vais également procéder à une petite réduction du portefeuille en retirant 30K€ aux 98K€ de liquidités.
J'ai quelques travaux à faire dans ma maison.
Le portefeuille au 20 août 2022 :
Répartition sectorielle :
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