Ernesto a dit:
Donc, je reprend mon message corrigé par rapport à vos commentaires:
Ici il y a rien à changer sauf clarifier que le 8.1% sont les CS et que il y a abattement de 10% de la rente par rapport à l'IR calculé au TMI
Si on procède à une comparaison entre une rente versée à partir d'un PERP, ou des rachats partiels équivalents, il faut tenir compte du fait que dans un cas, il est appliqué une CSG à 15.5%, mais seulement sur les produits contenus dans chaque rachat, alors que dans le cas d'une rente PERP, ce sont 90% de la rente qui se trouvent soumis au taux amoindri de CSG ...
Ensuite et au niveau de l'IR, sur l'assurance vie on pourra n'avoir aucune imposition à l'IR sur les rachats annuels, alors que le montant de la rente sera toujours soumis à imposition, et cela au taux marginal d'imposition ; s'il est faible, c'est tant mieux !
Ernesto a dit:
Ici j'ai modifié en enlevant l'imposition car je reste au dessous du seuil annuel et en rajoutant 15.5% de CS.
Le résultat (certes avec quelque approximation, mais rien de bouleversant) est un avantage AV +52% ! Possible?
Si c'est le cas moi non plus je ne comprends pas l'intérêts du PERP
En fait tout réside dans la taille de la réduction obtenue lors de la période de versement, car plus l'on est dans une tranche marginale élevée, plus c'est favorable au PERP ....
Mais lorsque l'on se trouve dans une tranche marginale à 14%, cela ne présente effectivement pas l'intérêt que les distributeurs tentent de nous vendre (surtout lorsque les PERP sont fortement chargés en frais !)
De plus l'AV peut permettre de procéder à des rachats partiels (faiblement imposés) entre le départ en retraite et l'âge de 70 ans, ce qui permet ensuite de choisir (ou non) de convertir tout ou partie de son capital en rente, bien plus faiblement imposée (30% à partir de 70 ans) que ne le sera une rente PERP (90%)
Lorsque l'on se trouve dans une TMI élevée à la retraite, cela fait tout de suite une différence !