Le PERP un produit complexe et une difficulté à mesurer le gain

Tours37000 a dit:
oui et il y a aussi la possibilité de débloquer les fonds en cas d'achat de la résidence principale (à condition de ne pas avoir été propriétaire dans les deux années précédentes). Mais ces fonds passeront alors à la moulinette de l'impôt sur le revenu (faut pas rêver !)
Bah oui enfin tout de même...:biggrin:
On le sait depuis le début que "tout salaire est imposable", donc à un moment ou à un autre, faut bien passer à la caisse...:clin-oeil:

Tours37000 a dit:
=> en 2015, l'espérance de vie a baissé. Mais au-delà de ce constat, ce qu'il faut regarder c'est le temps passé en retraite. Ou bien il ne faut rien regarder du tout et se dire que l'intérêt qu'on y trouve c'est de couvrir le risque financier lié à une vie plus longue que la moyenne si on pense vivre centenaire !
Oui centenaire, ça dépend dans quel état....:sourire:
La dépendance coûte cher et sans jouer l'oiseau de mauvaise augure (je l'ai déjà fait avec les cancers!), les maladies neuro-végétatives sont déjà en train d'exploser... Et prévoir qu'à partir d'un certain âge, les dépenses vont fortement augmenter pour nous et nos descendants. Pour l'instant il y a des aides de l'Etat (comme l'APA ou la défiscalisation des aides à domicile), mais ça risque de ne plus durer très longtemps car cela va coûter très, mais alors très cher. Trop cher, même si on supprime 300 000 postes de fonctionnaires.
 
Manu215 a dit:
il y a des aides de l'Etat (comme l'APA.

l'APA c'est financé par les départements ce qui a 2 conséquences:

1°)il faudra choisir son département de " vieillissement " car tous les départements n'appliquent pas la même politique dans ce domaine
2°) le fait de supprimer des fonctionnaires ne changera rien au financement de l'APA, mais il va falloir prévoir une explosion des taxes locales ( TF , TH ) dans certains départements.
 
Tours37000 a dit:
L'année prochaine je passe au micro-foncier et par la combinaison augmentation salariale et revenus fonciers, je vais changer de TMI. :shades:

vous savez que quand vous basculez dans la TMI supérieure pour 1€ de revenus en trop, cela vous provoque une augmentation d’impôt mirobolante de 0€.

On est bien d'accord la dessus ?
 
buffetophile a dit:
Avec une assurance vie je fais ce que je veux quand je veux....

... à condition de rester sous les 4600€ d’intérêts retirés par an sinon c'est fiscalité .
Primo, l'abattement annuel sur l'imposition des produits contenus dans un rachat dépend de la situation fiscale (soit 4.600, soit 9.200 pour un couple déclarant conjointement)

Secundo, sur les revenus au-dessus de l'abattement annuel qui s'applique, le contribuable dispose d'un choix qu'il doit/peut exprimer au moment de chaque rachat :
- soit une imposition à l'IR, avec mise en jeu de la tranche marginale d'imposition
- soit l'option pour un PFL de 7.5%, solution favorable pour celles et ceux qui sont déjà imposés hors ce rachat (se trouvant donc DÉJA dans la tranche à 14% d'IR)
 
ZRR_pigeon a dit:
vous savez que quand vous basculez dans la TMI supérieure pour 1€ de revenus en trop, cela vous provoque une augmentation d’impôt mirobolante de 0€.

On est bien d'accord la dessus ?
Qui parle d'un changement de tranche pour une progression modeste de revenus imposables de quelques Euros ?
 
paal a dit:
Primo, l'abattement annuel sur l'imposition des produits contenus dans un rachat dépend de la situation fiscale (soit 4.600, soit 9.200 pour un couple déclarant conjointement)

Secundo, sur les revenus au-dessus de l'abattement annuel qui s'applique, le contribuable dispose d'un choix qu'il doit/peut exprimer au moment de chaque rachat :
- soit une imposition à l'IR, avec mise en jeu de la tranche marginale d'imposition
- soit l'option pour un PFL de 7.5%, solution favorable pour celles et ceux qui sont déjà imposés hors ce rachat (se trouvant donc DÉJA dans la tranche à 14% d'IR)

Merci pour vos précisions. Question: si vous souhaitez racheter sur 2 contrats d'assurance vie la même année:
- 1 à maturité fiscale (> 8ans) sans dépasser un retrait de 4600 euros (personne seule) pour la part "intérêts" (rachat partiel)
- 1 que vous souhaitez racheter complètement mais dont l'âge est entre 4 et 8 ans sans avoir accumulé beaucoup d'intérêts
Comment cela se passe-t-il au niveau traitement fiscal des intérêts?

Cordialement.
 
paal a dit:
Qui parle d'un changement de tranche pour une progression modeste de revenus imposables de quelques Euros ?
ben le message #80 !

Tours37000 a dit:
Je ne suis pas aussi connaisseur que vous... Sur le plan locatif, mes travaux de rénovation sont absorbés cette année, 3ème et dernière année au régime réel avec un mini bénéfice pour la 1ère fois ! L'année prochaine je passe au micro-foncier et par la combinaison augmentation salariale et revenus fonciers, je vais changer de TMI. :shades:
C'est ce qui m'a fait penser au PERP... auquel je réfléchis d'où mon nouvel intérêt pour ce forum.

.
 
ZRR_pigeon a dit:
ben le message #80 !

Une mise en location peut-être déficitaire s'il a fallu faire d'importants travaux de rénovation. Le régime réel permet d'absorber le coût des travaux sur plusieurs années via un déficit. Lorsque le déficit est absorbé, la mise en location commence à devenir bénéficiaire et il est temps de passer au régime micro-foncier (après les 3 années obligatoires de régime réel) si les revenus bruts ne dépassent pas 15000 euros/an.

Cordialement.
 
Tours37000 a dit:
Merci pour vos précisions.
De rien, c'est avec plaisir !

Tours37000 a dit:
Question: si vous souhaitez racheter sur 2 contrats d'assurance vie la même année:
- 1 à maturité fiscale (> 8ans) sans dépasser un retrait de 4600 euros (personne seule) pour la part "intérêts" (rachat partiel)
- 1 que vous souhaitez racheter complètement mais dont l'âge est entre 4 et 8 ans sans avoir accumulé beaucoup d'intérêts
Comment cela se passe-t-il au niveau traitement fiscal des intérêts?
Cordialement.
Alors prenons un exemple, à savoir :
- votre taux marginal d'imposition se trouve à au moins 14% (encore 1000 Euros dans la première tranche à 14), mais avoisine la tranche à 30% à laquelle, au delà de 1.000 euros supplémentaires de revenu, vous serez imposé à 30% ... ; c'est un des éléments essentiels d'une optimisation de votre fiscalité !

- votre second contrat (de moins de 8 ans d'age) contient pour 1.250 euros d'intérêts, pour un montant global de 13.000 euros (soit autour de 10%)
- celui à maturité fiscale d'un montant plus conséquent, contient à ce jour 24% d'intérêts (c'est un point à vérifier de façon la plus précise possible ; vous pouvez le vérifier en effectuant 2 rachats rapprochés, et en observant le volume d'intérêts traité ...)

Vous avez parfaitement la faculté de procéder à 1 ou plusieurs retraits sur chacun des contrats, mais on va considérer que vous n'en faites qu'un seul sur chaque contrat ...

Sur le contrat qui n'a pas encore 8 ans, vous avez la faculté :
- d'un coté, de le soumettre à l'IR, soit une imposition de 14% sur 1.000, et 250 euros soumis à 30%, le total faisant alors 140 + 75 = 215, avec faculté de bénéficier d'un crédit de CSG de l'ordre de 5%, soit 62.50 à déduire ...
- soit d'un autre coté, opter pour un PLF sans abattement de 15% sur 1250 = 187.5, mais vous ne bénéficiez pas de la remise de CSG de l'ordre de 5%

J'aurais alors tendance à retenir l'imposition à l'IR sur ce rachat ; comme je connais les cies d'assurance, je commencerais à procéder à un premier rachat partiel (pour aller vite) et en ferais un second pour clore le contrat ce qui prend souvent davantage de temps ...

Comme sur le premier contrat je ne dispose pas d'un abattement, ce dernier ne pourra s'appliquer que sur le second contrat, alors qu'avec le premier retrait, je serais déjà dans la tranche d'IR à 30% ; tout retrait supplémentaire conduirait à une imposition à ce dernier taux marginal ...

Je vais donc faire un retrait partiel sur ce contrat à maturité permettant abattement, et ce dernier sera de l'ordre de 23.800 Euros maxi (4600/0.24*1.24) contenant ainsi 19.200 de capital et 4.608 d'intérêts ; bien entendu, vous pouvez faire davantage de rachat, mais il sera alors imposé ...

Imposé à l'IR, il le sera à raison de 30% sur l'excédent ; par exemple, si cet excédent dépassait de 1.000 euros l'abattement, alors vous régleriez 300 Euros ...

Si vous optez pour le PFL de 7.5%, vous réglerez sur ces 1.000 euros 75 euros d'impôt ; ainsi et dans tous les cas, ce sera donc favorable au PFL.

Si vous faites un rachat partiel limité à 23.500, vous ne réglerez rien en terme d'imposition ; en terme de CSG, tout dépend sur quel support se trouve investi le contrat ... (csg déjà réglée sur le compartiment Euros, ou UC non encore soumises aux PS ...)

Vos assureurs vont déclarer :
- d'un côté un rachat partiel (ou total) non susceptible d'abattement et soumis à l'IR, avec imposition non acquittée (contrat de moins de 8 ans)
- d'un autre côté, un rachat partiel susceptible d'abattement, avec prélèvement effectué à 7.5% sur la totalité des produits ; l'administration vous restituera ensuite le montant du PFL sur le montant de l'abattement (dans la limite de celui utilisé, si vous aviez effectué un rachat n'utilisant pas complètement le plafond)

J'espère avoir été clair, dans une réglementation quelque peu complexifiée ...
 
Dernière modification:
paal a dit:
Qui parle d'un changement de tranche pour une progression modeste de revenus imposables de quelques Euros ?
Le message 80 parle de changement de TMI, et vous ne parlez que d'un supplément de 1 Euro ; mais si vous prenez ne serait(ce que 100 Euros, l'augmentation d'imposition ne sera pas de ZERO, mais bien de 30% (par exemple) de l'augmentation de revenu ...

J'aurai pu être d'accord si vous n'aviez pas retenu une quasi absence de progression de revenu, ce qui ne semble pas être le cas présenté par l'auteur ...

Il choisit le micro-foncier, car il a maintenant résorbé son déficit foncier et préfère se trouver imposé à raison de 70% de son revenu brut, soit un peu plus de 10 KE maxi, qui viennent s'ajouter à une augmentation de revenus salariaux !
 
Dernière modification:
Tours37000 a dit:
Lorsque le déficit est absorbé, la mise en location commence à devenir bénéficiaire et il est temps de passer au régime micro-foncier Cordialement.
Selon la taille des revenus fonciers, c'est effectivement une option possible, et bien plus simple en terme de déclaration (pas de 2044)

Surtout qu'ensuite vous pourrez éventuellement revenir au foncier réel, si d'autres éléments vous conduisaient à n'avoir qu'un revenu net de charges inférieur à 70% du revenu brut ; mais il faut alors que le jeu en vaille la chandelle, car ce retour dure au moins 3 ans !
 
Dernière modification:
paal a dit:
De rien, c'est avec plaisir !


Alors prenons un exemple, à savoir :
- votre taux marginal d'imposition se trouve à au moins 14% (encore 1000 Euros dans la première tranche à 14), mais avoisine la tranche à 30% à laquelle, au delà de 1.000 euros supplémentaires de revenu, vous serez imposé à 30% ... ; c'est un des éléments essentiels d'une optimisation de votre fiscalité !

- votre second contrat (de moins de 8 ans d'age) contient pour 1.250 euros d'intérêts, pour un montant global de 13.000 euros (soit autour de 10%)
- celui à maturité fiscale d'un montant plus conséquent, contient à ce jour 24% d'intérêts (c'est un point à vérifier de façon la plus précise possible ; vous pouvez le vérifier en effectuant 2 rachats rapprochés, et en observant le volume d'intérêts traité ...)

Vous avez parfaitement la faculté de procéder à 1 ou plusieurs retraits sur chacun des contrats, mais on va considérer que vous n'en faites qu'un seul sur chaque contrat ...

Sur le contrat qui n'a pas encore 8 ans, vous avez la faculté :
- d'un coté, de le soumettre à l'IR, soit une imposition de 14% sur 1.000, et 250 euros soumis à 30%, le total faisant alors 140 + 75 = 215, avec faculté de bénéficier d'un crédit de CSG de l'ordre de 5%, soit 62.50 à déduire ...
- soit d'un autre coté, opter pour un PLF sans abattement de 15% sur 1250 = 187.5, mais vous ne bénéficiez pas de la remise de CSG de l'ordre de 5%

J'aurais alors tendance à retenir l'imposition à l'IR sur ce rachat ; comme je connais les cies d'assurance, je commencerais à procéder à un premier rachat partiel (pour aller vite) et en ferais un second pour clore le contrat ce qui prend souvent davantage de temps ...

Comme sur le premier contrat je ne dispose pas d'un abattement, ce dernier ne pourra s'appliquer que sur le second contrat, alors qu'avec le premier retrait, je serais déjà dans la tranche d'IR à 30% ; tout retrait supplémentaire conduirait à une imposition à ce dernier taux marginal ...

Je vais donc faire un retrait partiel sur ce contrat à maturité permettant abattement, et ce dernier sera de l'ordre de 23.800 Euros maxi (4600/0.24*1.24) contenant ainsi 19.200 de capital et 4.608 d'intérêts ; bien entendu, vous pouvez faire davantage de rachat, mais il sera alors imposé ...

Imposé à l'IR, il le sera à raison de 30% sur l'excédent ; par exemple, si cet excédent dépassait de 1.000 euros l'abattement, alors vous régleriez 300 Euros ...

Si vous optez pour le PFL de 7.5%, vous réglerez sur ces 1.000 euros 75 euros d'impôt ; ainsi et dans tous les cas, ce sera donc favorable au PFL.

Si vous faites un rachat partiel limité à 23.500, vous ne réglerez rien en terme d'imposition ; en terme de CSG, tout dépend sur quel support se trouve investi le contrat ... (csg déjà réglée sur le compartiment Euros, ou UC non encore soumises aux PS ...)

Vos assureurs vont déclarer :
- d'un côté un rachat partiel (ou total) non susceptible d'abattement et soumis à l'IR, avec imposition non acquittée (contrat de moins de 8 ans)
- d'un autre côté, un rachat partiel susceptible d'abattement, avec prélèvement effectué à 7.5% sur la totalité des produits ; l'administration vous restituera ensuite le montant du PFL sur le montant de l'abattement (dans la limite de celui utilisé, si vous aviez effectué un rachat n'utilisant pas complètement le plafond)

J'espère avoir été clair, dans une réglementation quelque peu complexifiée ...


Corrigez-moi si selon vous je me trompe: pour ces opérations de rachat , les deux contrats sont étanches sur le plan fiscal. Donc je bénéficierai bien de l'abattement de 4600 euros sur le contrat à maturité fiscale (>8 ans).

Le processus de rachat en ligne permet de faire le calcul pour ne pas dépasser 4600 euros d'intérêts dans le rachat du contrat à maturité fiscale. Je pense opter pour l'IR pour ce contrat afin d'être dispensé de l'avance du PFL de 7.5%.

Pour l'autre contrat, les intérêts sont faibles ...

Cordialement.
 
paal a dit:
Selon la taille des revenus fonciers, c'est effectivement une option possible, et bien plus simple en terme de déclaration (pas de 2044)

Surtout qu'ensuite vous pourrez éventuellement revenir au foncier réel, si d'autres éléments vous conduisaient à n'avoir qu'un revenu net de charges inférieur à 70% du revenu brut ; mais il faut alors que le jeu en vaille la chandelle, car ce retour dure au moins 3 ans !

Oui tout à fait.

Cordialement.
 
Tours37000 a dit:
Corrigez-moi si selon vous je me trompe: pour ces opérations de rachat , les deux contrats sont étanches sur le plan fiscal.
On peut difficilement parler d'étanchéité fiscale, car dans un même contrat, on peut tout à fait procéder à des rachats qui suivent une modalité fiscale différente (une partie soumise à l'IR, et une autre soumise à un PFL (qu'il soit de 15 ou de 7.5%)

Tours37000 a dit:
Donc je bénéficierai bien de l'abattement de 4600 euros sur le contrat à maturité fiscale (>8 ans).
Oui et à condition que le montant des produit imposables atteigne ou dépasse le montant maxi de l'abattement ; autrement, l'abattement oscillera ENTRE 0 (rachat à perte par exemple) et 4.600 (plafond d'abattement sur produits atteint).

Tours37000 a dit:
Le processus de rachat en ligne permet de faire le calcul pour ne pas dépasser 4600 euros d'intérêts dans le rachat du contrat à maturité fiscale. Je pense opter pour l'IR pour ce contrat afin d'être dispensé de l'avance du PFL de 7.5%.
Chez qui donc disposez-vous en ligne de ce calcul ?
Autrement, et si vos produits ne dépassent effectivement pas le plafond d'abattement, cela n'aura aucune incidence sur votre IR ...

Tours37000 a dit:
Pour l'autre contrat (moins de 8 ans), les intérêts sont faibles ...
Cordialement.
En matière financière, faible est une notion relative qui manque de précision ; est-ce 200 ou 1.400 euros ?
Davantage ?
Toujours est-il que, dans le cas d'un rachat pour la valeur totale de ce contrat, il y aura une incidence fiscale quel que soit le mode de fiscalité (IR ou PFL de 15% sur la totalité des produits sans abattement)
 
Dernière modification:
paal a dit:
Chez qui donc disposez-vous en ligne de ce calcul ?
effectivement c'est le cas échéant une vraie valeur ajoutée
 
moietmoi a dit:
Effectivement c'est le cas échéant une vraie valeur ajoutée
Pour qui n'est pas familier de ce type de calcu et d'exercicel, certainement !

Surtout que cela change en fonction des intérêts et produits récents, et dépend aussi des valeurs liquidatives des UC au moment du rachat, lorsque l'on procède au rachat sur un multi-support ...

Raison pour laquelle, il est aussi possible de procéder à un arbitrage vers un fonds sécuritaire, afin d'actualiser la décomposition entre valorisation des versements (net de quote-part de rachat antérieurs) et les produits imposables.

Dans mon cas, et lorsque j'envisage de procéder à un rachat annuel en début d'année, je procède à un premier couvrant approximativement 80% du plafond de l'abattement applicable ; puis j'étudie attentivement comment ce premier rachat se sera déroulé, pour procéder ensuite à un rachat complémentaire ...

Cela se passe donc en deux temps ; mais c'est ma façon de faire !
 
Dernière modification:
paal a dit:
On peut difficilement parler d'étanchéité fiscale, car dans un même contrat, on peut tout à fait procéder à des rachats qui suivent une modalité fiscale différente (une partie soumise à l'IR, et une autre soumise à un PFL (qu'il soit de 15 ou de 7.5%)


Oui et à condition que le montant des produit imposables atteigne ou dépasse le montant maxi de l'abattement ; autrement, l'abattement oscillera ENTRE 0 (rachat à perte par exemple) et 4.600 (plafond d'abattement sur produits atteint).


Chez qui donc disposez-vous en ligne de ce calcul ?
Autrement, et si vos produits ne dépassent effectivement pas le plafond d'abattement, cela n'aura aucune incidence sur votre IR ...


En matière financière, faible est une notion relative qui manque de précision ; est-ce 200 ou 1.400 euros ?
Davantage ?
Toujours est-il que, dans le cas d'un rachat pour la valeur totale de ce contrat, il y aura une incidence fiscale quel que soit le mode de fiscalité (IR ou PFL de 15% sur la totalité des produits sans abattement)

- Pour le contrat > 8 ans souscrit en 2007 auprès de Finance Sélection MES PLACEMENT VIE. Rachat partiel en ligne en 72 heures avec 4600 euros d'intérêts dans le rachat. Virement sur compte courant en 72 heures maxi.
Intégration à l'impôt sur le revenu (le montant de l'abattement n'étant pas dépassé ! très important... ).
- Pour le contrat entre 4 et 8 ans, rachat presque total (en fait partiel pour ne pas liquider le contrat). Choix du PFL à 15% car inférieur à mon TMI.

Cordialement.
 
Tours37000 a dit:
- Pour le contrat > 8 ans souscrit en 2007 auprès de Finance Sélection MES PLACEMENT VIE. Rachat partiel en ligne en 72 heures avec 4600 euros d'intérêts dans le rachat. Virement sur compte courant en 72 heures maxi.
Intégration à l'impôt sur le revenu (le montant de l'abattement n'étant pas dépassé ! très important... ).
J'ai l'impression que vous souhaitez procéder rapidement à ces opérations ; j'espère que le service pour valider le montant des produits et intérêts compris dans votre contrat de plus de 8 ans est crédible, car si vous en veniez à dépasser le plafond de l'abattement, ce serait taxé et pour votre pomme !

A vous de voir si vous faites confiance au système, ou si vous avez le temps de faire en 2 fois, pour vérifier que le pourcentage d'intérêts (sur un contrat en Euros) est bien conforme à ce qui aura été annoncé ...

S'il s'agit du PREMIER rachat que vous effectuez sur ce contrat, vous avez la faculté d'en cerner la masse (montant du contrat à l'instant T sous déduction du total des versements effectués - que vous devez connaître ...)

Mais cette modalité ne s'applique QUE pour le PREMIER rachat partiel, car ensuite, il y aura le décompte de la quote-part de capital contenu dans chaque rachat, etc .... ce qui nécessite généralement un certain suivi !

Mais globalement, vous avez bien compris !

Tours37000 a dit:
- Pour le contrat entre 4 et 8 ans, rachat presque total (en fait partiel pour ne pas liquider le contrat). Choix du PFL à 15% car inférieur à mon TMI.
Cordialement.
Là, c'est plus simple !
 
Dernière modification:
paal a dit:
J'ai l'impression que vous souhaitez procéder rapidement à ces opérations ; j'espère que le service pour valider le montant des produits et intérêts compris dans votre contrat de plus de 8 ans est crédible, car si vous en veniez à dépasser le plafond de l'abattement, ce serait taxé et pour votre pomme !

A vous de voir si vous faites confiance au système, ou si vous avez le temps de faire en 2 fois, pour vérifier que le pourcentage d'intérêts (sur un contrat en Euros) est bien conforme à ce qui aura été annoncé ...

S'il s'agit du PREMIER rachat que vous effectuez sur ce contrat, vous avez la faculté d'en cerner la masse (montant du contrat à l'instant T sous déduction du total des versements effectués - que vous devez connaître ...)

Mais cette modalité ne s'applique QUE pour le PREMIER rachat partiel, car ensuite, il y aura le décompte de la quote-part de capital contenu dans chaque rachat, etc .... ce qui nécessite généralement un certain suivi !

Mais globalement, vous avez bien compris !


Là, c'est plus simple !


Merci pour vos commentaires.

J'ai bien calculé: c'est bien un 1er rachat et donc c'est très simple. Le système donne bien la valeur attendue. Il faut donc bien calculer, lorsque le rachat est fait, la part de capital restant pour ne pas se tromper sur le prochain rachat et on verra alors ce que le système propose. Il s'agit d'utiliser l'abattement annuel pour "défiscaliser" et recycler et ainsi de suite.

Cela étant, l'origine de mon intervention sur ce forum était de savoir s'il serait judicieux ou pas de souscrire un PERP. Et là je dois dire que je ne suis pas convaincu par ce type de produit malgré la sirène de la déduction fiscale à l'entrée...

Cordialement.
 
Tours37000 a dit:
Merci pour vos commentaires.
De rien !

Tours37000 a dit:
J'ai bien calculé: c'est bien un 1er rachat et donc c'est très simple. Le système donne bien la valeur attendue. Il faut donc bien calculer, lorsque le rachat est fait, la part de capital restant pour ne pas se tromper sur le prochain rachat et on verra alors ce que le système propose. Il s'agit d'utiliser l'abattement annuel pour "défiscaliser" et .... .
Oui, si vous maitrisez quelque peu Excel, ce n'est pas si sorcier à construire ...

En horizontal, il vous faut autant de colonnes qu'il y a de type d'opérations (versements, intérêts, frais de gestion, etc ...), mais il vous faut aussi des colonnes qui vous indiquent en permanence le cumul des versements (avec les quotes parts de rachat en négatif) et la même chose pour les produits et intérêts, sans oublier celle de la CSG décomptée lors de chaque rachat pour ce qui n'aurait pas été soumis précédemment !

Disposer aussi ensuite de colonnes additionnelles permettant d'obtenir une proposition de décomposition entre quotes-parts d'intérêts et de capital contenus dans chaque rachat.

En reprenant un historique récent (depuis début 2015 par exemple) et une fois que cela marche pour le premier rachat, il n'y a plus qu'à copier les formules magiques, lorsqu'un achat devient opportun !

En vertical, il vous faut juste enregistrer vos opérations de façon chronologique, y compris une quote-part d'intérêt au fil de l'eau entre le 01/01 et la date de rachat ...

Tours37000 a dit:
.... et recycler et ainsi de suite.
Si je suis bien ce que vous essayez de faire comprendre, c'est que vous envisagez de faire ces opérations de rachat périodique afin de pouvoir, ultérieurement, reverser sur un contrat AV tout ou partie du montant net de PS, en organisant ainsi une forme de purge régulière de ces PS ...

Il est vrai qu'à hauteur de 15.5%, c'est tentant !

Tours37000 a dit:
Cela étant, l'origine de mon intervention sur ce forum était de savoir s'il serait judicieux ou pas de souscrire un PERP. Et là je dois dire que je ne suis pas convaincu par ce type de produit malgré la sirène de la déduction fiscale à l'entrée...
Cordialement.
Si j'ai bien suivi, vous allez entrer dans une nouvelle tranche marginale d'imposition ; si c'est pour passer de 14 à 30%, il va falloir regarder ce que représenterait en terme d'imposition l'économie fiscale, et limiter dans le principe la prime versée sur un PERP conduisant à n'éluder que l'imposition sur la tranche la plus élevée ; mais vous pouvez aussi en souscrire un à minima, et dont les primes seraient donc limitées ...

Mais il y a surtout l'âge que vous avez, le tout dans un contexte de liquidation des retraites qui ne fait que changer ...

Mon optique, c'est que le PERP peut (à la rigueur) se trouver souscrit à un âge quelque peu avancé (avant 45 ans, cela me semble peu pertinent) et, bien entendu, durant cette vingtaine d'années de contribution défiscalisante, se trouver dans une TMI élevée (au moins à 30%, voire débordant sur celle à 41% !)

Ensuite, il y a le comparatif entre AV et PERP, et je suis favorable à l'AV ...

Bien entendu, c'est en abandonnant la déduction fiscale à l'entrée, mais on la récupère à la sortie, tout en conservant une relative disponibilité ...

Je m'étais penché sur la question voici une dizaine d'années, et j'avais constaté que :
- les taux de conversion en rente étaient faibles, par rapport à ce que l'on peut obtenir sur des contrats AV, plus souples
- le prime de fiscalité consentie à l'entrée, se trouvait assez largement compensée par celle appliquée sur les rentes versées à partir de l'âge de la retraite ; la rente PERP se trouve imposée sur 90% de son montant, alors que les rachats annuels (entre l'âge de retraite et 70 ans) sont faiblement imposés dans un contrat de plus de 8 ans, voire bénéficient d'un abattement qui peut être total ; ensuite, et si on sollicite une rente après l'âge de 70 ans, elles ne sont imposées que sur 30% de leur montant - contre 90% en cas de rente PERP ...

Il faut donc toujours raisonner en net fiscal et social !

Et plus cela dure, plus c'est flagrant !
 
Dernière modification:
Retour
Haut