buffetophile a dit:
Il y a deux inconnues dans ces simulations :
1°) la longévité
2°) l'évolution de la fiscalité ....
Le second facteur étant plus aléatoire que le premier....
Il faudrait aussi prendre en considération
- une variante de la longévité, à savoir le décès accidentel (je sais, cela n'arrive qu'aux autres !)
- un troisième critère qui est l'évolution de la réglementation, et non seulement la fiscalité !
Extrait d'un paragraphe documentaire (question au gouvernement) :
Provenance Agefi
La députée Monique Rabin s’inquiète de certaines modalités du Perp.
« Tout d'abord, à moins que le contrat de départ signé avec la banque ne prévoit des dispositions spécifiques, les sommes versées sur le PERP sont
perdues pour les héritiers en cas de décès du bénéficiaire », avance-t-elle.
Le gouvernement répond que le PERP peut comporter une contre-assurance en cas de décès de l'adhérent avant ou après la mise en service de la rente viagère acquise dans le cadre du plan. En effet, conformément aux dispositions de l'article L. 144-2 du code des assurances, il est prévu dans ce cas le versement d'une prestation au bénéficiaire expressément désigné au contrat ou, à défaut, au conjoint, ou une rente temporaire d'éducation aux enfants mineurs. Le législateur a souhaité autoriser dans le cadre du PERP la présence de clauses prévoyant le cas de décès simultanés ou consécutifs de l'adhérent et de son conjoint ou d'un autre bénéficiaire. Les aménagements correspondants peuvent donc être obtenus dans un cadre contractuel.
Je vous invite également à aller visiter le site de Previssima, pour consulter ce qu'ils indiquent en matière d'annuités garanties (section protégée par droit d'auteur)
Et je vous laisse méditer !
En gros, les prestations du PERP sont considérées suivre le régime des prestations de retraite, mais sans que la réversion à un conjoint survivant soit expressément prévu ....
Alors que les capitaux auront été financés par l'épargnant (comme tout actif financier) cela devient en fait un actif fictif au moment du décès et de la succession ; un peu comme un contrat d'AV qui n'aurait pas de clause bénéficiaire exécutable ; dans ces cas c'est retour en faveur de la Compagnie d'assurance (ou la banque) comme bénéfice technique, comme c'est d'ailleurs le cas pour les régimes de retraite.