nicogane a dit:
			
		
	
	
		
		
			Un fond garantie au capital 

Comme on nous le vend en l'appelant "fond euros".
Bien que ce soit purement théorique car jamais vérifiable dans la pratique en cas de cataclysme bancaire
		
 
File de discussion vraiment très intéressante.
Car on touche là au rôle même de l'assureur. Quel est il ?
A la limite, l'assureur General Lee (merci @buffetophile) ou un autre, se contrefout de nos allocations, si elles sont pertinentes, diversifiées, rentables ou autres.
=> Lui son rôle comme déjà évoqué, c'est ... d'assurer. 
Donc de garantir les sommes, les gérer, assurer les opérations de liquidité: retraits, rentrées etc ...
Sauf que ce sont pour eux des agrégats gigantesques.
Dont à présent plus de 80% sont des fds €uros, soit ... près de 1450 milliards d'€uros !
Les taux négatifs pèsent à terme sur cet encours monumental dont il faut garantir:
- la valeur à moyen-long terme
- la liquidité à court-terme
C'est cette contradiction et cet objectif qq peu schizophrénique qui les pousse à orienter vers les UC.
On dit qu'ils ont plusieurs années de réserves ( 5 ou 6 je crois), certes et c'est vrai.
Mais n'allez pas leur reprocher de faire leur boulot càd de penser au temps long, qui en réalité, est leur vrai métier: ils gèrent des provisions, celles de vous rendre un jour votre pécule, quoiqu'il arrive. En réalité, ils ont dans leurs comptes encore beaucoup d'"obligations rentables", c'est vrai.
Et leur rôle de vigie les conduit naturellement à regarder les taux négatifs à terme, comme de véritables icebergs, à même de fendre la coque des bateaux. On peut encore virer de bord, on a le temps.
Cela passe par une orientation encore plus forte vers les UC.
Aux conseilleurs-distributeurs-courtiers-CIF-CGP-banquiers de faire leur boulot à présent.
En expliquant notamment que toutes les UC ne sont pas aussi risquées les unes que les autres, et que d'une certaine manière, l'AV 100% fds €uros garantis a vécu.
Et que surtout, c'est en réalité une vraie opportunité de création de richesse pour tout le monde, en particulier les épargnants.
Finie la facilité, faut bosser quoi.