« Un pactole sur la mort pour les assureurs » : pourquoi les contrats obsèques sont (encore) épinglés ?
Les contrats obsèques, ces assurances souscrites pour anticiper le financement des funérailles, sont une nouvelle fois pointés du doigt. Cotisations jusqu'à plus de deux fois plus importantes que l'indemnisation, contrats opaques... Dans une étude, l'UFC Que Choisir et l'Union nationale des associations familiales (Unaf) alertent sur les dérives du marché.
« En 2023, 205 000 des décès étaient couverts par une assurance obsèques, soit 32% des 638 000 décès annuels », rappellent l'UFC Que Choisir et l'Union nationale des associations familiales (Unaf). Si bien que le marché des contrats d'obsèques représente 1,8 milliard d'euros de cotisations pour plus de 5,4 millions de contrats, en France.
Problème, dans une étude, les associations alertent sur les dérives du marché. Elles rappellent qu'en 2023, le taux de sinistralité des contrats obsèques à adhésion individuelle était de 40% selon France Assureurs. En d'autres termes, 40% des cotisations encaissées sont reversées sous forme de prestations aux assurés. Ce qui fait dire aux associations que ces contrats représentent « un pactole sur la mort pour les assureurs ».