Bonsoir
Et excellente année 2022 à tous!
Je valide la proposition de @baffer , qui est une indiscutable amélioration du système de FPF, et le remercie pour cette nouvelle initiative.
Mais je suis d‘accord avec @Luciole49 sur le fait que le statut d’un projet tel que proposé n’est qu’un indicateur qui appelle d’autres informations.
Ce qui me paraît important, au-delà de la connaissance du retard lui-même, ce sont:
- ses conséquences finales pour l’investisseur (contrat rempli, dégradé en partie, ou en perte partielle ou totale),
- ses causes (simple retard de commercialisation, aléas divers, charges sous-évaluées, prix de vente sur-évalués, management opérationnel déficient…),
- en quoi ces dernières engagent éventuellement les responsabilités de la PF (due diligence) et de l’opérateur (voir le point 2 ci-dessus),
- et quelles sont les mesures prises.
Le point numéro 1 est le plus simple à déterminer, et nous sera toujours présenté à un moment ou à un autre comme un fait accompli.
Le point numéro 2 est de la responsabilité entière des plates-formes, de par leur devoir d’information régulière du déroulement des projets envers les obligataires; nous savons ici qu’elles sont très inégales et assument cette tâche avec plus ou moins d’efficience, de transparence et de régularité, et sans que l’on sache très bien si elles contrôlent vraiment les dires des opérateurs; elles doivent faire un effort particulier dans ce domaine. C'est un vœux pieux, j'en suis conscient, les PF privilégiant leurs "bonnes relations" avec les opérateurs pour préserver l'avenir...
Quant au point numéro 3, nos interlocuteurs étant encore une fois les PF, celles-ci peuvent nous dire ce qui les arrange, et en tout état de cause, ne mettront jamais leur tête sur le billot… et en dernier recours et à contrecœur, chargeront l’«autre», pour le point numéro 4 dont elles ont également le devoir de nous rendre compte, et au sujet duquel elles peuvent nous demander notre avis, le cas échéant, ce qu'elles font plutôt rarement, sinon jamais à part Wiseed.
Un retard de remboursement d’un projet ne me contrarie pas s’il est lié à un retard dans le calendrier de commercialisation de l’opérateur; ça fait partie du jeu de la négociation entre acheteurs et vendeurs; le fonctionnement du marché immobilier n’est pas une science exacte et j’en accepte les incertitudes. Cependant, ce retard devrait être systématiquement et légèrement pénalisé par une aggravation progressive (+0,5% tous les 4 ou 6 mois?) du taux d’intérêt nominal du prêt et prévue dès le départ au CEEO; ceci aurait pour avantage d’éviter les bidouillages de dernière minute entre copains et coquins...
On peut toujours rêver, non?