Aristide
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Bonjour,
Je ne partage pas cet avis; si c'est le calcul "lombard" qui a été choisi la durée de l'année "bancaire" retenue - et précisée dans le contrat - est de 360 jours.
Et, dans cette hypothèse, ce sont en effet les intérêts compris dans l'échéance qui sont calculés sur cette base.
NB) - (Par parenthèse) Pour les particuliers les tribunaux ont invalidé un tel calcul; il n'y cependant aucun texte qui l'interdise et il reste d'ailleurs admis pour les prêt professionnels.
On peut se demander pourquoi ?
En effet par rapport à l'utilité du TEG et la nécessité d'information/protection de l'emprunteur, quelle est la différence entre un particulier qui emprunte pour acheter un logement et un petit artisan qui emprunte pour acheter son atelier ??? (fin de parenthèse)
Mais ce sont bien les intérêts compris dans l'échéance qui sont calculés sur la base de 12 mois de 30 jours.
Ce n'est pas pour autant que "la durée de la période unitaire" qui sert pour le calcul du TEG soit - elle aussi - de 30 jours.
Le calcul du TEG se fait "par périodes" et son principe de calcul est le même quelle que soit la périodicité de paiement des échéances retenue.
Exemples :
+ C = capital emprunté
+ F = Montant des frais
+ E = Échéance
+ Tp = Taux périodique recherché
+ Durée = 10 ans
=> Calcul du taux périodique
=> Si échéances mensuelles:
C-f = (E x (1+Tp)^-1) + (E x (1+Tp)^-2) +.................(E x (1+Tp)^-119) + (E x (1+Tp)^-120)
=> Si échéances annuelles:
C-f = (E x (1+Tp)^-1) + (E x (1+Tp)^-2) +.................(E x (1+Tp)^-9) + (E x (1+Tp)^-10)
L'on voit bien que les exposants "-1 à - 120" pour les échéances mensuelles correspondent à une période de 1 mois et que les exposant de "-1 à -10" pour les échéances annuelles correspondent à une période de 1 an.
Or, précisément, si l'on suppose une périodicité annuelle le "Taux de période" et le "TEG" sont strictement identiques.
Et si l'on suivait votre raisonnement le "rapport entre la durée de l'année civile et celle de la période unitaire" serait:
=> Calcul des intérêts dans l'échéance sur 365 jours
+ Rapport entre durée année civile et celle de la durée unitaire = 365/365 = 1 (OK = correspond au pas des exposants dans l'équation de calcul)
=> Calcul des intérêts dans l'échéance sur 360 jours
+ Rapport entre durée année civile et celle de la durée unitaire = 365/360 = 1,013888.... (Pas d'accord = ne correspond pas au pas des exposants dans l'équation de calcul)
D'ailleurs le code de la consommation indique "Lorsque les versements sont effectués avec une fréquence autre qu'annuelle, le taux effectif global est obtenu en multipliant le taux de période par le rapport entre la durée de l'année civile et celle de la période unitaire"
Ceci veut bien dire que, si les échéances sont annuelles, le TEG est toujours égal au taux de période que le calcul des intérêts compris dans l'échéance soit effectué sur 360 jours ou 365 jours.
Cdt
krups a dit:Donc si la durée de la période est de 30 jours (déduite de la clause d'année bancaire) le taux de période doit donc être multiplié par la fraction de 365 / 30, avec une précision de 1 décimale au moins.
Je ne partage pas cet avis; si c'est le calcul "lombard" qui a été choisi la durée de l'année "bancaire" retenue - et précisée dans le contrat - est de 360 jours.
Et, dans cette hypothèse, ce sont en effet les intérêts compris dans l'échéance qui sont calculés sur cette base.
NB) - (Par parenthèse) Pour les particuliers les tribunaux ont invalidé un tel calcul; il n'y cependant aucun texte qui l'interdise et il reste d'ailleurs admis pour les prêt professionnels.
On peut se demander pourquoi ?
En effet par rapport à l'utilité du TEG et la nécessité d'information/protection de l'emprunteur, quelle est la différence entre un particulier qui emprunte pour acheter un logement et un petit artisan qui emprunte pour acheter son atelier ??? (fin de parenthèse)
Mais ce sont bien les intérêts compris dans l'échéance qui sont calculés sur la base de 12 mois de 30 jours.
Ce n'est pas pour autant que "la durée de la période unitaire" qui sert pour le calcul du TEG soit - elle aussi - de 30 jours.
Le calcul du TEG se fait "par périodes" et son principe de calcul est le même quelle que soit la périodicité de paiement des échéances retenue.
Exemples :
+ C = capital emprunté
+ F = Montant des frais
+ E = Échéance
+ Tp = Taux périodique recherché
+ Durée = 10 ans
=> Calcul du taux périodique
=> Si échéances mensuelles:
C-f = (E x (1+Tp)^-1) + (E x (1+Tp)^-2) +.................(E x (1+Tp)^-119) + (E x (1+Tp)^-120)
=> Si échéances annuelles:
C-f = (E x (1+Tp)^-1) + (E x (1+Tp)^-2) +.................(E x (1+Tp)^-9) + (E x (1+Tp)^-10)
L'on voit bien que les exposants "-1 à - 120" pour les échéances mensuelles correspondent à une période de 1 mois et que les exposant de "-1 à -10" pour les échéances annuelles correspondent à une période de 1 an.
Or, précisément, si l'on suppose une périodicité annuelle le "Taux de période" et le "TEG" sont strictement identiques.
Et si l'on suivait votre raisonnement le "rapport entre la durée de l'année civile et celle de la période unitaire" serait:
=> Calcul des intérêts dans l'échéance sur 365 jours
+ Rapport entre durée année civile et celle de la durée unitaire = 365/365 = 1 (OK = correspond au pas des exposants dans l'équation de calcul)
=> Calcul des intérêts dans l'échéance sur 360 jours
+ Rapport entre durée année civile et celle de la durée unitaire = 365/360 = 1,013888.... (Pas d'accord = ne correspond pas au pas des exposants dans l'équation de calcul)
D'ailleurs le code de la consommation indique "Lorsque les versements sont effectués avec une fréquence autre qu'annuelle, le taux effectif global est obtenu en multipliant le taux de période par le rapport entre la durée de l'année civile et celle de la période unitaire"
Ceci veut bien dire que, si les échéances sont annuelles, le TEG est toujours égal au taux de période que le calcul des intérêts compris dans l'échéance soit effectué sur 360 jours ou 365 jours.
Cdt