Sur les trois derniers mois de l'année, période très dégradée pour toutes les grandes banques occidentales, Natixis est notamment restée nettement bénéficiaire en banque de financement et d'investissement (BFI), même si la contribution de cette activité est en forte baisse de 44%.

Toujours au cours du quatrième trimestre, Natixis a vu ses résultats affectés par une série d'éléments exceptionnels, principalement une nouvelle dépréciation de 71 millions d'euros sur son exposition à la dette d'Etat grecque et une charge de 57 millions liée au recentrage de sa filiale d'assurance-crédit Coface. Ces éléments sont plus que compensés par l'effet lié à la réévaluation de la dette propre, qui pèse positivement pour 171 millions d'euros.

Lorsque les conditions de marché se détériorent, les cours des obligations émises par les banques baissent, ce qui signifie que si elles remboursaient intégralement leur dette à ce moment là, le coût serait moindre. Cela a donc un impact positif sur leurs comptes.