Vos idées d'économies dans la dépense publique

Jaumep a dit:
Certains s’en plaignent en réclamant une présence humaine.
Assez d'accord avec ça. Il y a un discours très répandu sur le fait que toutes les démarches maintenant sont numériques, qu'il n'y a plus personne physique pour répondre aux questions, etc.
 
Al56 a dit:
Il y a un discours très répandu sur le fait que toutes les démarches maintenant sont numériques, qu'il
oui je le vois quand je "dépanne " des gens ...mais ils ne LISENT pas ou ne suivent pas ou ne comprennent les consignes du site ......
pour les démarches numériques il faut un minimum d'autonomie intellectuelle
 
J'ai une amie asiatique qui s'étonne que c'est impossible d'avoir affaire à une personne physique dans les services publics en France, et encore plus dur par téléphone. Elle a du mal à me croire quand je lui dis que ça n'a pas toujours été comme ça.

La différence avec l'Asie, c'est que le cout du travail est devenu trop élevé en France je pense, et encore plus comparé à une machine ! C'est devenu un luxe d'avoir un interlocuteur vaguement compétent.
 
Al56 a dit:
Assez d'accord avec ça. Il y a un discours très répandu sur le fait que toutes les démarches maintenant sont numériques, qu'il n'y a plus personne physique pour répondre aux questions, etc.
Bonsoir @Al56

Je ne sais pas ce qu'il en est dans d'autres régions mais ici il y a, en général au niveau des sièges des COM COM, des "Points publics" assez bien répartis (= pas trop loin des villages) où on peut se rendre soit pour demander des renseignements aux employés, soit pour rencontrer des personnes des Impôts, de la CAF, de la CPAM, de la MSA, de la CARSAT, de FRANCE TRAVAIL, de la Chambre Économique, des Missions Locales, du GRETA, etc.

Ils font l'interface entre le public et les institutions et c'est moins loin que d'aller à sous-préfecture ou à la préfecture, l'habitat étant rural et très dispersé.
 
Pendragon a dit:
Moi je votais une loi spéciale qui permettait de les licencier. Et ensuite à eux de s'inscrire à pôle emploi et de rechercher un travail dans le privé
Parce que vous croyez que dans le privé on vire à tour de bras le personnel des qu’un emploi est jugé automatisable ?
De plus les missions de service public sont en soi difficiles à automatiser car elle ne relèvent jamais de productions matérielles même si, à la manière dont vous en parlez, j’imagine que vous apparentez le fonctionnaire à une sorte de rond de cuir besogneux, bigleux et accaparé par des tâches répétitives.
La fonction publique s’est considérablement informatisée ces dernières années et l’essentiel des fonctionnaires sont employés à des missions dans laquelle l’aspect humain est prépondérant.
Un exemple incontestable de gain de productivité informatique et qui n’a pas dû échappé à votre sagacité: l’administration fiscale.
Mais bon on ne défait pas les caricatures comme ça.
 
Jaumep a dit:
La fonction publique s’est considérablement informatisée ces dernières années et l’essentiel des fonctionnaires sont employés à des missions dans laquelle l’aspect humain est prépondérant

Comme ceux qui bossent dans une ARS par exemple ? :ROFLMAO:

Et combien d'administratifs dans l'éducation nationale en % par rapport aux enseignants ?

Bref, un bon coup de tronçonneuse dans tout cela. Voilà des economies et personne ne verra la difference de service avec aujourd'hui.
 
Pendragon a dit:
Bref, un bon coup de tronçonneuse dans tout cela. Voilà des economies et personne ne verra la difference de service avec aujourd'hui.
tu es le Javier Milei de moneyvox :ROFLMAO: :cool:
 
Tout cela a un nom [lien réservé abonné] : dès qu'on parle économie, les défenseurs du statu quo vous parlent de pompiers et d'infirmières en mode robot. La réalité c'est plutôt qu'il faut y aller à la tronçonneuse comme le dit @Pendragon , et voir les quelques endroits où justement la tronçonneuse a cassé des choses et qu'il faut réinvestir. Mais face à une situation d'abus manifestes, et d'administration pléthorique, de subventions à gogo et tout, il faut sabrer, à fond. Et il y a des gisements massifs d'économies.

Mais, et ça n'est pas contradictoire (et je me répète), il serait faux de laisser croire que l'ajustement peut se faire uniquement sur les petits fours, les fonctionnaires ou les fonctions administratives. Le cœur du sujet sur lequel la dépense doit baisser, ce sont les transferts sociaux : passage de la répartition à la capitalisation, encourager le travail pour payer moins en chômage, et privatiser au maximum les assurances. Spécifiquement sur les retraites, nous vivons actuellement un braquage par les retraités, braquage peut-être involontaire mais réel. Cela doit cesser, au strict minimum par l'arrêt de toute indexation des retraites pendant plusieurs années par exemple.

Sortir de 50 ans de socialisme à crédit en France, ça fera mal. Mais c'est indispensable.
 
Pendragon a dit:
Comme ceux qui bossent dans une ARS par exemple ? :ROFLMAO:

Et combien d'administratifs dans l'éducation nationale en % par rapport aux enseignants ?
Je sais pas; mais vous devez sûrement le savoir.
Pendragon a dit:
Bref, un bon coup de tronçonneuse dans tout cela. Voilà des economies et personne ne verra la difference de service avec aujourd'hui.
On voit où sont vos modèles.

Après je ne conteste pas sur le surpoids de l’administration en France ni les surcoûts liés au recouvrement de certaines missions ( notamment dans la territoriale) mais ce qui me heurte c’est la caricature et le report d’un problème de gouvernance sur les individus; des tires au flanc, des profiteurs de système on en trouve partout, dans le privé comme dans le public.
 
Personnels administratifs du ministère de l’Éducation nationale : 4,3% des effectifs.
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Les profiteurs ne font pas long feu dans le privé, quel patrons paiera un faignant ? Mais lorsque que c'est l'état qui paye c'est moins grave... :ROFLMAO:
 
Bon, allez j’arrête... :ROFLMAO: ... C'est vrai que çà détend mais il parait que çà clive... Et c'est pas bien de cliver...:sneaky:
 
Axiles a dit:
Mais face à une situation d'abus manifestes, et d'administration pléthorique, de subventions à gogo et tout, il faut sabrer, à fond. Et il y a des gisements massifs d'économies.
Beaucoup de grands mots, mais dès qu'on creuse les exemples données (les primes de rentrée scolaire, le pass culture, le personnel administratif dans l'enseignement, voir les profs qui ne bosseraient que 20h), on ne voit pas ces fameux gisements, ni ou la tronçonneuse devrait s'appliquer. Par contre, en temps qu'usager, on voit bien que les services publics sont sous-financés et ne marchent plus.


Axiles a dit:
Sortir de 50 ans de socialisme à crédit en France, ça fera mal. Mais c'est indispensable.

Les US vivent encore plus à crédit que la France.

Pour les retraites, capitalisation/reparation, c'est plus nuancé là aussi. Les deux systèmes présentent des difficultés. La question est toujours de savoir si on veut plus ou moins d'inégalités.

Une courte vidéo qui résume un peu avantages/inconvénients de chaque système
 
Axiles a dit:
Tout cela a un nom [lien réservé abonné] : dès qu'on parle économie, les défenseurs du statu quo vous parlent de pompiers et d'infirmières en mode robot.
Vous aussi vous avez vos automatismes et le mot « socialisme » vous sort de la bouche avec une constance robotique pour expliquer à peu près tout.
Aux pompiers et aux infirmières vous pouvez rajouter les policiers et les militaires histoire d’étoffer la liste de clichés que vous attribuez à ce qui ne partagent pas votre avis.
Axiles a dit:
La réalité c'est plutôt qu'il faut y aller à la tronçonneuse comme le dit @Pendragon , et voir les quelques endroits où justement la tronçonneuse a cassé des choses et qu'il faut réinvestir. Mais face à une situation d'abus manifestes, et d'administration pléthorique, de subventions à gogo et tout, il faut sabrer, à fond. Et il y a des gisements massifs d'économies.
La tronçonneuse, le sabre, vous oubliez le carsher du Président Sarkosi adepte lui aussi de réthorique guerrière.
Axiles a dit:
Mais, et ça n'est pas contradictoire (et je me répète), il serait faux de laisser croire que l'ajustement peut se faire uniquement sur les petits fours, les fonctionnaires ou les fonctions administratives. Le cœur du sujet sur lequel la dépense doit baisser, ce sont les transferts sociaux : passage de la répartition à la capitalisation, encourager le travail pour payer moins en chômage, et privatiser au maximum les assurances. Spécifiquement sur les retraites, nous vivons actuellement un braquage par les retraités, braquage peut-être involontaire mais réel. Cela doit cesser, au strict minimum par l'arrêt de toute indexation des retraites pendant plusieurs années par exemple
Bien que tout jeune retraité c’est un point sur lequel je vous rejoins en partie.
Axiles a dit:
Sortir de 50 ans de socialisme à crédit en France, ça fera mal. Mais c'est indispensable.
Et pan !
Je m’étais apaisé et étais prêt à vous faire un bisous et voilà que vous rechutez durement ( voir début de ce post) !
 
Pendragon a dit:
Les profiteurs ne font pas long feu dans le privé, quel patrons paiera un faignant ? Mais lorsque que c'est l'état qui paye c'est moins grave... :ROFLMAO:
Déjà, c'est pas toujours le patron qui paye les gens de sa poche. Ensuite, dans le privé, il y a aussi des organisations complexes qui peuvent être difficile de réformer. Il y a aussi de la politique, des jeux de pouvoir, des gens qui passent sous le radar, des difficultés à évaluer etc etc... Et bien sur, potentiellement de l'empathie. C'est pas le far west, même dans le privé. La aussi, les gens ici font les malins derrière leur clavier à vouloir mettre tout le monde à la porte, couper les retraites, repousser l'age de la retraite (quand eux même sont partis tôt à la retraite) et qui sait quoi, mais la vraie vie c'est un peu différent quand même.

Bon, mais je sais pas pourquoi je réponds encore. On est vraiment dans la caricature.
 
Pendragon a dit:
Les profiteurs ne font pas long feu dans le privé, quel patrons paiera un faignant ? Mais lorsque que c'est l'état qui paye c'est moins grave... :ROFLMAO:
Dans les grosses boîtes c’est idem.
 
Philomene a dit:
Ensuite, dans le privé, il y a aussi des organisations complexes qui peuvent être difficile de réformer.
Peut être mais c'est leur problème, personne ne prend de l'argent dans Ma poche pour une société privé peu performante.

Mais on se sert grassement pour Me faire payer des postes en doublon, des jamais contents, des "à boucles d'oreille" , des "à casquettes", des "avec des clarks rouges usagées", des "coiffés comme un dessous de bras", des plaignards grassouillets...
 
Pendragon a dit:
Peut être mais c'est leur problème, personne ne prend de l'argent dans Ma poche pour une société privé peu performante.

Mais on se sert grassement pour Me faire payer des postes en doublon, des jamais contents, des "à boucles d'oreille" , des "à casquettes", des "avec des clarks rouges usagées", des "coiffés comme un dessous de bras", des plaignards grassouillets...
Y’en a pourtant eu pléthores des plans de relance, de reprises et autres aménagements fiscaux destinés aux entreprises et financés avec de l’argent privé.
 
Jaumep a dit:
Y’en a pourtant eu pléthores des plans de relance, de reprises et autres aménagements fiscaux destinés aux entreprises et financés avec de l’argent privé.
Public voulais je dire
 
Lesc a dit:
Personnels administratifs du ministère de l’Éducation nationale : 4,3% des effectifs.
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Va falloir viser juste avec la tronçonneuse alors.
Peut-être faudra-t-il utiliser une doloire comme pour la toiture de notre Dame.
 
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