Oof.
J'ai cru que j'étais sur le fil que j'avais ouvert concernant les médias, vu le retour (la charge) d'Axiles sur le service public et France Inter !
Axiles a dit:
Il ne "manque" pas. Le pluralisme n'est pas à la tête du client. En quoi un Cyril Dion, réflexologue plantaire qui minimise le terrorisme islamique, est-il par exemple pertinent pour parler réchauffement climatique ? Il a son rond de serviette sur Inter pourtant exactement sur ce sujet. Même sur ce sujet là, couverture à sens unique, et je ne vois pas bien la science dans tout ça. De l'activisme politique par contre clairement oui.
Que l'étape actuelle ce soit de se cacher derrière la science pour éviter le pluralisme n'occulte par railleurs en rien le fait que c'est bien expressément le pluralisme qui est visé par ces salariés. Et que demander du pluralisme, c'est choquant pour apparemment un bon paquet de journalistes du service dit public.
Wow, que de raccourcis.
Déjà :
Cyril Dion a probablement raté une occasion de se taire, en faisant une comparaison foireuse (vu la sensibilité du sujet) mais il n'a fait que comparer le nombre de morts dus au terrorisme islamiste avec celui des décès liés à la pollution de l’air.
Ca n'était pas l'idée du siècle, mais ça ne fait pas de lui un négationniste ou un salafiste...il n’y a pas de propos visant à nier ou à excuser le terrorisme, il voulait juste parler de la planète.
Ensuite :
Compétent sur le sujet du réchauffement climatique ?
Pas sa formation de base (c'est bien de la rappeler pour la "blague" : la réflexologie plantaire), mais il s'appuie sur les rapports du GIEC et sur les travaux d'experts pour construire ses discours et ses documentaires, pour lesquels il collabore régulièrement avec des scientifiques et des acteurs du monde de l'écologie.
C'est quand même un minimum sérieux.
(davantage que Pascal Praud, que je ne regarde pas, mais dont j'entends les énormités au VU, mon dieu...)
Ce qui revient à la vraie question de la 2ème partie de citation que rappelait Philomène :
Philomene a dit:
"Est-ce qu’un jour, au nom du pluralisme, on devra mettre des climatosceptiques à l’antenne ?"
Je veux bien qu'on remette en question la science : le doute est une bonne chose et on a vu des hypothèses remises en cause par le passé (avec un travail sérieux et des preuves).
Mais sur d'autres sujets, il y a consensus, avéré, et c'est quand même compliqué de dire
"oui mais il faudrait quand même entendre l'autre point de vue" quand l'autre point de vue flirte avec (ou assume complètement) le complotisme ou la discussion de bistrot.